Le bras de fer entre Locafrique et la SAR risque d’avoir les allures d’un mortal Combat. En effet, en conférence de Presse, les avocats de Locafrique n’ont pas été tendre avec les membres de la Société africaine de raffinage (Sar), qui selon eux « ne respectent non seulement les accords contractuels signés depuis 2017 mais ils sont en train de dilapider les ressources de l’entreprise ». Ainsi, Me El Hadji Diouf et Cie ont décidé de porter le combat devant la Cour d’appel de Londres et réclament 170 milliards à Locafrique.
En a croire Me El Hadji Diouf, « ce qui se passe actuellement à la SAR n’est rien d’autre qu’une mascarade, une escroquerie, c’est de la fraude. Ce qui se passe à la Sar est inadmissible ». La robe noire fustige l’abus de confiance dont Locafrique est victime face à cette bande de magouilleurs et de comploteurs qui ne servent qu’a leurs intérêts personnels. Ainsi, il interpelle le Chef de l’Etat de remettre de l’Ordre à la SAR et exige l’arrêt immédiat de cette mascarade envers Locafrique qui est non seulement disponible à discuter même s’il est actionnaire minoritaire ( avec 34%)
Selon les révélations de l’avocat Me Seydou Diagne, la Sar n’a pas respecté les termes du protocole en accordant un marché sans appel d’offres. « La Sar a abusé de la confiance de Locafrique. Nous lançons une alerte et une plainte est en cours », a dit Me Diagne, en conférence de presse ce mercredi.
Selon Me Assane Dioma Ndiaye, la Société africaine de raffinage (Sar) a foulé au pied les règles de bonne gouvernance pour passer, à l’insu du conseil d’administration, un gré à gré de 200 milliards de Fcfa pour l’acquisition de produits blancs. Dans cette même lancée, Me Demba Ciré Bathily se dit en accord avec la recapitalisation annoncée mais exige par ailleurs que tout se fasse dans les règles de l’art avec l’entente de tous les parties prenantes….