XALIMANEWS: Plusieurs journaux, dont Le Quotidien, évoquent l’arrestation de l’ancien ministre de l’Énergie Samuel Sarr. Il parle, concernant les raisons de son arrestation, de la “bataille des actionnaires” de West Africa Energy, une société opérant dans le sous-secteur des hydrocarbures.
Samuel Sarr, arrêté à l’aéroport international Blaise-Diagne de Diass (ouest), a été placé en garde à vue à la section de recherches de la Gendarmerie nationale, “à la suite d’une plainte de l’un des actionnaires de West Africa Energy, en l’occurrence Moustapha Ndiaye”, rapporte Le Quotidien.
“Si un montant de 8 milliards de francs CFA est avancé” comme étant l’objet du différend l’opposant à M. Ndiaye, “l’avocat de Samuel Sarr parle [d’une] somme de 2 milliards francs CFA, qu’il a totalement justifiée devant les enquêteurs”.
“Dans le même dossier, poursuit le journal Le Quotidien, l’ancien directeur général de la Senelec (Samuel Sarr) a aussi porté plainte contre M. Ndiaye, ex-président du conseil d’administration de West Africa Energy, tandis que les autres actionnaires restent silencieux sur le contentieux”.
Source A revient à son tour sur ce sujet en titrant : “Plainte contre plainte”. Le même journal évoque un détournement présumé de 2 milliards de francs CFA.
L’As estime que cette plainte découle de la “volonté de [Moustapha Ndiaye] de décourager l’homme d’affaires Harouna Dia, pour qu’il se retire de West Africa Energy au profit d’investisseurs étrangers”.
“Depuis novembre 2023, les actionnaires, regroupés en deux blocs, sont dans les tiraillements”, affirme Libération. Il précise que Samuel Sarr a été arrêté à la suite d’une plainte de l’importateur de riz Moustapha Ndiaye.
M. Ndiaye, qui détient 15 % du capital de West Africa Energy, autant que l’ancien ministre de l’Énergie, accuse ce dernier d’avoir mené des “opérations financières non justifiées d’un montant de 8,170 milliards de francs CFA, sur la base d’un audit du cabinet Mazars”, lit-on dans Libération.
L’Observateur fait remarquer que Samuel Sarr se retrouve “au cœur d’un tourbillon judiciaire”, en lien avec une “affaire complexe d’abus de biens sociaux”. Il sera auditionné ce lundi, annonce le même journal, selon lequel l’actuel directeur général de la Senelec, Papa Toby Gaye, a été déjà entendu par les enquêteurs.
S’il ya un secteur que le nouveau régime DOIT NETTOYER AU CRASHER c’est bien celui de l’électricité. Le ballet que Diomaye Faye avait dans ses mains lors de la campagne électorale présidentielle a tout son sens dans ce secteur. L’,état du Sénégal est comme pris dans un piège tenace par un gang d’affairistes irrévérencieux et venimeux qui font de la surenchère sur le prix de l’électricité. L’état du Sénégal depuis le fameux plan takhal de Karim Wade est maintenu dans une dépendance totale vis-à-vis de ces affairistes qui contrôlent le secteur en se partageant des parts en faisant en sorte que l’état doit toujours faire affaire avec eux. Comment comprendre que Samuel Sarr qui a été à la fois Ministre de l’énergie puis directeur général de la Senelec puisse d’un coup après avoir quitté ces postes devenir un homme incontournable dans la fourniture d’électricité à la même entreprise à savoir la Senelec. N’est-ce pas là UN GROS CONFLIT D’INTÉRÊTS ÉVIDENT qui n’aurait jamais dû exister. Cela veut dire que pendant tout le temps qu’il occupait ces postes il travaillait pour son avenir d’affairiste dans ce secteur. Dans un état normal Samuel Sarr n’aurait jamais dû faire affaire avec la Senelec après son départ. Tout le monde sait qu’on ne peut pas développer une industrie dans le contexte actuel d’un sénégal où l’électricité est très chère mais pas suffisante. C’est pourquoi le duo sonko-diomaye doit être intransigeant pour imposer le retour de l’etat pour contrôler entièrement ce secteur sans des intermédiaires