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Affaire Sonatel/Global Voice: Bathily fouille le passé de Momar Ndao

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Le Mouvement des Etudiants et Elèves Jallarbistes (MEEJ) de la Ligue démocratique (Ld) s’est fendu d’un communiqué au vitriol, pour descendre en règle, le chef de file de l’Ascosen, engagé dans la « croisade » contre la Sonatel. « Dans la nébuleuse des organisations de défense des consommateurs, M. Momar Ndao se présente comme le plus en pointe », lit-on dans le document rendu public hier.

Pour les jeunes « Jallarbistes », Momar Ndao qui « vient de s’illustrer encore en annonçant sa décision de porter plainte contre la Sonatel dans le juste combat que mènent les travailleurs de cette entreprise avec le soutien de tous les patriotes contre Global Voice et les quotataires du banquet de l’ARTP », « est un chasseur qui a plusieurs cordes à son arc et qui a beaucoup d’entregent ».

Les jeunes Jallarbistes évoquent dans le communiqué, les nombreuses casquettes de M.Ndao, un « ancien membre coopté au Conseil d’Administration de la SONATEL », qui « s’est signalé aux consommateurs sénégalais comme initiateur d’un éphémère projet financé par l’Association Internationale des Consommateurs et qui était destiné à créer des magasins vendant moins cher les denrées de première nécessité ». Momar Ndao s’est d’abord signalé « en tant que « prestataire de services » à la Senelec « du temps où son frère aîné était DG de cette société publique ». Et de faire remarquer : « ces diatribes contre cette société ont commencé à partir du moment (1998) où son frère a été limogé de la direction de la SENELEC ». Les camarades de Bathily déclarent que « M Momar Ndao a offert ses services au tribunal comme expert en balistique lors du procès de l’assassinat de Me Babacar Sèye ». Il a aussi « réussi sa transhumance après l’alternance », car « en plus de ses fonctions au Conseil Economique et Social », il est « membre du Conseil de surveillance des Infrastructures , ce machin mis en place par Karim Wade », toujours selon les termes du communiqué. Ce n’est pas tout puisque « M Ndao est signalé du côté du conseil d’Administration de l’Hôpital Général de Grand Yoff ».

Et d’interpeller le boss de l’Ascosen sur un ensemble de points, en lui demandant de répondre, « sans fuyants… pour édifier l’opinion nationale et les consommateurs ». « Combien gagnez-vous au Conseil Economique et Social, au Conseil de surveillance des infrastructures ? Quels sont les consommateurs qui vous ont mandaté pour siéger en leur nom dans toutes les structures indiquées plus haut ? ». Les camarades de Bathily demandent à Momar Ndao de donner « le montant des subventions », reçues de l’ARTP et d’autres sociétés et entreprises publiques ne serait-ce que ces deux dernières années ». Ces derniers égratignent aussi sa casquette de politicien. « Vous vous attaquez aux politiciens soit ! Mais qui est le Momar Ndao qui s’activait jusqu’en 2000 dans les luttes de tendances du PS à Kaolack ? Où est le Momar Ndao porte parole du RP de Mamoune Niasse ? », lit-on dans le communiqué.

lobs.sn

9 Commentaires

  1. Objet : Réponse de l’ascosen à Bathily et à ses ouailles

    « Bathily, un politicien périmé et aigri en mal d’audience »

    Notre organisation avait décidé de ne plus répondre aux politiciens périmés en mal d’audience, car nous ne boxons pas dans la même catégorie. Nous sommes une organisation de la société civile et nous défendons les citoyens. Notre objectif n’est pas la conquête du pouvoir. Par conséquent, nous ne tomberons pas dans une querelle stérile avec des gens que les Sénégalais connaissent de par leur nihilisme et leur négativisme.
    Cependant, l’Ascosen et son Président Momar NDAO étant interpellés, nous venons porter à l’opinion les éclairages suivants :
    1. Momar NDAO n’a jamais été prestataire à la SENELEC contrairement à vos affirmations fausses si grossières, notamment, quand vous dites que l’ASCOSEN n’a attaqué la SENELEC qu’en 1998 quand le frère du Président Momar NDAO a été limogé de SENELEC. Alors que Elhadji Ibrahima NDAO a été remplacé à la tête de SENELEC en juillet 1993 ! C’est un grave mensonge pour des « historiens ».
    2. Momar NDAO n’a jamais été copté dans le conseil d’administration de SONATEL. Il a été nommé par décret du Président Abdou DIOUF, de par son mérite et son engagement dans la défense des consommateurs et sa maîtrise des dossiers. Ceci a été fait sur la base de la loi de 1990 sur les sociétés nationales qui prévoit que les consommateurs soient représentés dans les conseils d’administration afin de veiller aux intérêts des consommateurs.
    Et aujourd’hui d’autres associations de consommateurs siègent dans les conseils d’administration. Et ces dispositions ont été reprises dans la loi de 1998 portant réforme hospitalière et c’est à ce titre que le Président Momar NDAO siège au conseil d’administration de l’Hôpital général de Grand Yoff et que d’autres consuméristes siègent dans les conseils d’administration des établissements de santé publique.
    3. Quand à vos affirmations gratuites concernant les magasins qui seraient financés par l’organisation internationale des consommateurs.
    Nous rappelons que l’Ascosen n’étant pas membre de cette organisation ne peut pas être financée par cette dernière. Vraiment vous êtes incorrigibles.
    La réalité c’est que le terme même de magasin de référence a été créé par l’Ascosen qui avait soumis le projet en 1998-1999 à l’Etat du Sénégal qui l’avait répercuté à Mme AVON de la coopération Française. Malheureusement avec l’avènement de l’alternance le projet n’a pas pu aboutir. Aussi, l’Ascosen, sur la base de ses propres actions a mis en place le premier réseau de magasins de référence. Et quand l’objectif de régulation des prix de l’époque a été atteint, nous avons arrêté le projet qui n’était pas rentable.
    4. Nous sommes très fier du rôle que le président Momar NDAO a joué et de l’engagement dont il a fait montre dans l’affaire Me Babacar SEYE.
    Alors qu’il était Directeur associé chargé de la communication du parti socialiste avec M.M. Feu Oumar Joe Mbaye et Cheikh Tidiane Dièye (conseiller de presse du Pdt Diouf), il a risqué sa vie, sa carrière et celle de sa famille pour la recherche de la vérité.
    Il a démontré que la thèse officielle sur l’assassinat n’était pas scientifiquement acceptable. Et jusqu’à la date d’aujourd’hui, aucun expert au monde, n’a remis en cause, une virgule du rapport qu’il avait produit et gratuitement, pour la défense. L’Acosen est fière de cet engagement de son Président pour défendre la vérité alors qu’il était dans le camp des accusateurs de l’époque.
    5. En ce qui concerne le Conseil économique et social, le Président Momar NDAO avait désigné un membre de l’Ascosen autre que lui pour être membre du Conseil. Mais à l’arrivée ce sont les qualités du Président Momar NDAO qui ont été retenues.
    Nous sommes très fiers du travail qu’il a abattu là-bas en tant que Président de la commission de la santé et des affaires sociales et en tant que conseiller.
    Quand au Conseil des infrastructures, contrairement à vos affirmations gratuites, il a été mis en place par Décret 2004 14 du premier mars 2004, bien avant que Monsieur Karim Wade ne soit dans le gouvernement. Le conseil des infrastructures est une autorité administrative indépendante (qui ne dépend pas de karim Wade), chargée de la transparence dans les contrats de partenariat public privé en matière d’infrastructures, et en particulier les BOT (build operate and transfer), et comme le veut la tendance depuis Abdou Diouf, les consommateurs y sont représentés par trois membres de différentes associations.
    6. Quant aux salaires du Président Momar NDAO, nous vous demandons de dire combien gagnait Bathily en tant que Ministre de Diouf et Wade, magistères durant lesquels il n’a laissé aucune traçe.
    7. En ce qui concerne l’ARTP le réseau des journalises spécialisés en TICs, l’Union des exploitants de télécentres et téléservices, et les associations de consommateurs ont signé des conventions pour le développement de la maîtrise des TICs par les partenaires. En ce qui concerne les associations de consommateurs, il s’agissait de financer l’organisation de réunions de sensibilisation et d’information des consommateurs et l’ARTP payait directement aux prestataires et non aux associations de consommateurs.
    Et d’ailleurs, depuis l’avènement du nouveau DG, tous ces contrats ont été suspendus.
    Ce qui est anormal au moment où l’on donne plus de 500 millions de FCFA à la presse qui est privée, alors que les associations de consommateurs font un travail de service public.
    8. En ce qui concerne les consommateurs qui nous ont élus. Pour rappel, l’ASCOSEN existe depuis 21 ans, et notre dernier congrès a eu lieu le 4 novembre 2008. Au cours duquel nous avons renouvelé toutes nos instances régionales et nationales.
    9. Contrairement à vos affirmations, le Président Momar NDAO a quitté le Parti socialiste depuis 1994 lors de son avènement à la tête de l’Ascosen et non en 2000, comme vous le dites.
    En outre, après avoir aidé Mamoune Niasse, fils de son marabout, à mettre sur pied une ONG et plus tard un parti politique, le Président Momar NDAO a démissionné en 2003 pour se consacrer définitivement à la défense citoyenne des consommateurs. Il ne milite actuellement dans aucun parti politique.

    Cela fait vingt et un ans que l’Ascosen se bat contre de lécheurs d’entreprise et de politiciens de votre trempe pour défendre ses convictions.
    Ce n’est pas vos insultes ni deux ceux qui sont payés par les puissances d’argent et ceux de politiciens périmés nihilistes qui nous arrêteront.

    L’ASCOSEN
    Le bureau national

  2. Ce qui me préoccupe c’est la tendance de certaines responsables de structures privés (organisations patronales, consuméristes, droit de l’homme, société civile…) etc à se perpétuer à la tête de leur organisation…C’est assez louche et malsain…Un bel exemple avait été donné par Me Mame Adama GUEYE en démissionnant du Forum Civil…je pense que les autres doivent suivre…suivez mon regard….

  3. A ces consuméristes à la gomme
    Il est de ces consuméristes qui devraient cesser de parler au nom des sénégalais dont ils n’ont cure des préoccupations réelles. Ces mercenaires ont récemment mis sur pied une bande dénommée ENAC que l’on peut logiquement appeler « Entente Nationale des Associations sur le dos des Consommateurs ».
    Aucun sénégalais sérieux, victime, ou soucieux du minimum des souffrances de ses compatriotes, ne se reconnaitrait dans ces soi-disant associations :

    – telle que l’UNCS de Jean Pierre Dieng fondée sur les traces du PDS et sur les conseils de la non moins Viviane Wade qui n’a jamais eu le moindre respect pour les sénégalais qui l’ont pourtant adoptée,

    – telle que SOS Consommateurs dirigée par un politicien de bas étage comme Massokhna Kane,

    – ou encore telle que Ascosen dirigée par un chasseur de primes comme Momar Ndao que l’on retrouve toujours quelque part dans la marmite de toutes les sauces cuisinées par Abdoulaye Wade.

    D’autres pseud-associations se sont créées par intérêt purement personnel et pour bouffer sur le dos des pauvres consommateurs

    Ces mercenaires sont en réalité chargés de détourner les consommateurs vers de faux problèmes, vers de fausses cibles, …… Ces associations font habituellement semblant d’élever le ton, de simuler des négociations, et de trouver des pseudo-accords qui ne règlent aucun des véritables problèmes des consommateurs.

    Il suffit d’ailleurs de voir comment ce type d’association est financé en catimini pour se convaincre de la supercherie, c’est-à-dire par des dons en nature provenant de certains corrupteurs, ou des missions fantoches pour ou avec certaines autorités accompagnées de perdiems mirobolants, ou encore avec des deniers publics provenant de la présidence ou provenant d’entreprises publiques telles que l’ARTP.

    Lorsque par exemple l’Etat, par l’intermédiaire de l’ARTP, suce les consommateurs avec une taxe RUTEL ajoutée sur le coût de toutes les opérations téléphoniques et internet, une taxe de 2 % d’abord, on comprend dès lors pourquoi ces consuméristes à la gomme n’évoquent même pas l’idée de porter plainte contre leur bienfaiteur qu’est l’ARTP, encore moins contre la présidence qui en a la tutelle et qui valide cette corruption déguisée. Et contre cette taxe, ces consuméristes appellent curieusement à observer une journée sans téléphone, une action qui bien sûr n’impactera que les victimes de cette agression fiscale, à savoir les opérateurs téléphoniques eux-mêmes obligés d’appliquer une telle décision, ainsi que leurs abonnés qui payeront plus chers une fois de plus. Il n’est donc pas surprenant qu’avec une telle complicité de ces associations composées de chasseurs de primes qu’elle sucre tous les mois, que l’ARTP puisse porter ensuite aussi facilement cette taxe à 5 %.

    Lorsque l’ARTP et la Présidence de la République choisissent d’offrir à une entreprise étrangère appelée Global Voice Group près de 60 milliards par an (300 milliards sur un contrat de 5 ans), provenant en majorité de sénégalais de l’extérieur qui aident à survivre leurs parents restés au Sénégal, lorsqu’il est de notoriété publique que Global Voice Group est une entreprise voyou qui ne propose ses services qu’aux régimes les plus corrompus ou les plus illégitimes, ces guignols de consuméristes n’y trouvent rien à redire hormis de porter plainte, non pas contre les voleurs qui dépouillent les sénégalais de 2 fois 300 milliards, mais contre la Sonatel parce qu’elle refuse de se poser en simple victime d’une telle arnaque grosse, une arnaque comme toutes celles auxquelles se livrent quotidiennement un président cleptomane et insatiable, mais qui n’oublie cependant pas d’arroser au passage ces associations d’alimentaires sans vergogne.

    Nous sommes habitués aux agitations sélectives et sans lendemain de ces associations. Lorsque la clameur populaire et la tension s’élèvent sur un sujet donné comme la flambée des prix des denrées, comme les pénuries de gaz ou de carburant ou de certaines denrées, comme les hausses successives et vertigineuses du prix de l’électricité qui s’accompagnent paradoxalement de la grande raréfaction de cette électricité, ces associations sont activées par des commanditaires pour monter au créneau, en réalité pour canaliser cette clameur, pour faire baisser la tension, pour endormir les consommateurs, les orienter au besoin vers d’autres causes ou coupables, faire mine de négocier pour eux, avant de parvenir comme d’habitude soit à rien du tout, soit à des explications stupides, soit à un pseudo accord sans impact.

    Lorsque Momar Ndao tente de répondre à Abdoulaye Bathily au sujet de l’absence de plainte contre la Senelec malgré tous les dégâts parfois mortels qu’elle cause quotidiennement aux populations depuis près de 10 ans, il pousse le ridicule si loin en rappelant à Bathily qu’il avait justement porté plainte contre la Senelec ………………. en 1993. Rien que cela ! Donc depuis 18 ans, de l’avis de Momar Ndao, la Senelec n’a commis rien d’aussi répréhensible que les quelques heures de dysfonctionnement ou suspension des services de la Sonatel. Mais comment s’étonner de cette attitude de Momar Ndao, un fraudeur épinglé par la Senelec en 1999, et qui à ses heures perdues se fait passer pour un expert en balistique pour le compte du commanditaire de l’assassinat de Maître Seye. Où sont ses autres fameuses plaintes qu’il annonce tout le temps pour faire du cinéma, endormir les plus naïfs, et mériter ses différents cachets à la présidence, à l’Artp, au Conseil Economique et Social, etc….. ?

    Quant à Massokhna Kane, inutile de s’attarder sur son cas. Cet avocat de bas étage doublé d’un politicien de caniveau se révèle suffisamment lui-même et tristement aux consommateurs. On se souvient de ses pleurnicheries auprès du premier bourreau des consommateurs, Abdoulaye Wade himself, parce que Modou Diagne Fada ne lui avait remis que 500.000 f pour sa part sur les 50 millions remis par Wade pour leur soutien aux élections législatives boycottées justement par plus de 80 % des consommateurs. Inutile d’évoquer ses différentes contributions destinées à dédouaner son bienfaiteur chauve et chef de parti au sujet des malheurs des consommateurs. Parfois c’est même avec une virulence inouïe que ce consumériste alimentaire s’en prend aux consommateurs qui se risquent à accuser le régime qui nourrit Massokhna Kane

    Nous pouvons passer en revue les contradictions de chacun de ces mercenaires de consuméristes, mais fort heureusement très peu de sénégalais sont encore dupes face à ces chasseurs de prime. Les crises que traversent les pauvres consommateurs sont nombreuses et croissantes de jour en jour. Leurs causes vont de la pression fiscale d’un état qui multiplie son train de vie princier sur le dos des pauvres contribuables, à la corruption généralisée sans commune mesure dans l’histoire, en passant par un affairisme dégueulasse qui débute par la famille du président elle-même et leurs larbins. Ces causes sont bien connues de ces associations alimentaires, mais les combattre ou dénoncer leurs auteurs ne les arrange pas car elles en bénéficient directement ou indirectement.

    Ces consuméristes à la gomme peuvent s’ils le veulent s’exprimer au nom de leurs familles qu’elles nourrissent avec leurs ribas, mais nous ne les laisserons plus s’exprimer au nom des consommateurs et véritables victimes qui tôt ou tard décideront de prendre eux-mêmes leur destin en main, à l’image des marchands ambulants à qui les alternoceurs ont voulu retirer leur maigre gagne-pain sans leur proposer de solution de rechange sérieuse. La force sera le seul langage que comprendront ces vautours au sommet et leur vieux maître.

    MARVEL

    [email protected]

  4. A ces consuméristes à la gomme

    Il est de ces consuméristes qui devraient cesser de parler au nom des sénégalais dont ils n’ont cure des préoccupations réelles. Ces mercenaires ont récemment mis sur pied une bande dénommée ENAC que l’on peut logiquement appeler « Entente Nationale des Associations sur le dos des Consommateurs ».

    Aucun sénégalais sérieux, victime, ou soucieux du minimum des souffrances de ses compatriotes, ne se reconnaitrait dans ces soi-disant associations :
    – telle que l’UNCS de Jean Pierre Dieng fondée sur les traces du PDS et sur les conseils de la non moins Viviane Wade qui n’a jamais eu le moindre respect pour les sénégalais qui l’ont pourtant adoptée,
    – telle que SOS Consommateurs dirigée par un politicien de bas étage comme Massokhna Kane,
    – ou encore telle que Ascosen dirigée par un chasseur de primes comme Momar Ndao que l’on retrouve toujours quelque part dans la marmite de toutes les sauces cuisinées par Abdoulaye Wade.
    D’autres pseud-associations se sont créées par intérêt purement personnel et pour bouffer sur le dos des pauvres consommateurs

    Ces mercenaires sont en réalité chargés de détourner les consommateurs vers de faux problèmes, vers de fausses cibles, …… Ces associations font habituellement semblant d’élever le ton, de simuler des négociations, et de trouver des pseudo-accords qui ne règlent aucun des véritables problèmes des consommateurs.

    Il suffit d’ailleurs de voir comment ce type d’association est financé en catimini pour se convaincre de la supercherie, c’est-à-dire par des dons en nature provenant de certains corrupteurs, ou des missions fantoches pour ou avec certaines autorités accompagnées de perdiems mirobolants, ou encore avec des deniers publics provenant de la présidence ou provenant d’entreprises publiques telles que l’ARTP.

    Lorsque par exemple l’Etat, par l’intermédiaire de l’ARTP, suce les consommateurs avec une taxe RUTEL ajoutée sur le coût de toutes les opérations téléphoniques et internet, une taxe de 2 % d’abord, on comprend dès lors pourquoi ces consuméristes à la gomme n’évoquent même pas l’idée de porter plainte contre leur bienfaiteur qu’est l’ARTP, encore moins contre la présidence qui en a la tutelle et qui valide cette corruption déguisée. Et contre cette taxe, ces consuméristes appellent curieusement à observer une journée sans téléphone, une action qui bien sûr n’impactera que les victimes de cette agression fiscale, à savoir les opérateurs téléphoniques eux-mêmes obligés d’appliquer une telle décision, ainsi que leurs abonnés qui payeront plus chers une fois de plus. Il n’est donc pas surprenant qu’avec une telle complicité de ces associations composées de chasseurs de primes qu’elle sucre tous les mois, que l’ARTP puisse porter ensuite aussi facilement cette taxe à 5 %.

    Lorsque l’ARTP et la Présidence de la République choisissent d’offrir à une entreprise étrangère appelée Global Voice Group près de 60 milliards par an (300 milliards sur un contrat de 5 ans), provenant en majorité de sénégalais de l’extérieur qui aident à survivre leurs parents restés au Sénégal, lorsqu’il est de notoriété publique que Global Voice Group est une entreprise voyou qui ne propose ses services qu’aux régimes les plus corrompus ou les plus illégitimes, ces guignols de consuméristes n’y trouvent rien à redire hormis de porter plainte, non pas contre les voleurs qui dépouillent les sénégalais de 2 fois 300 milliards, mais contre la Sonatel parce qu’elle refuse de se poser en simple victime d’une telle arnaque grosse, une arnaque comme toutes celles auxquelles se livrent quotidiennement un président cleptomane et insatiable, mais qui n’oublie cependant pas d’arroser au passage ces associations d’alimentaires sans vergogne.

    Nous sommes habitués aux agitations sélectives et sans lendemain de ces associations. Lorsque la clameur populaire et la tension s’élèvent sur un sujet donné comme la flambée des prix des denrées, comme les pénuries de gaz ou de carburant ou de certaines denrées, comme les hausses successives et vertigineuses du prix de l’électricité qui s’accompagnent paradoxalement de la grande raréfaction de cette électricité, ces associations sont activées par des commanditaires pour monter au créneau, en réalité pour canaliser cette clameur, pour faire baisser la tension, pour endormir les consommateurs, les orienter au besoin vers d’autres causes ou coupables, faire mine de négocier pour eux, avant de parvenir comme d’habitude soit à rien du tout, soit à des explications stupides, soit à un pseudo accord sans impact.

    Lorsque Momar Ndao tente de répondre à Abdoulaye Bathily au sujet de l’absence de plainte contre la Senelec malgré tous les dégâts parfois mortels qu’elle cause quotidiennement aux populations depuis près de 10 ans, il pousse le ridicule si loin en rappelant à Bathily qu’il avait justement porté plainte contre la Senelec ………………. en 1993. Rien que cela ! Donc depuis 18 ans, de l’avis de Momar Ndao, la Senelec n’a commis rien d’aussi répréhensible que les quelques heures de dysfonctionnement ou suspension des services de la Sonatel. Mais comment s’étonner de cette attitude de Momar Ndao, un fraudeur épinglé par la Senelec en 1999, et qui à ses heures perdues se fait passer pour un expert en balistique pour le compte du commanditaire de l’assassinat de Maître Seye. Où sont ses autres fameuses plaintes qu’il annonce tout le temps pour faire du cinéma, endormir les plus naïfs, et mériter ses différents cachets à la présidence, à l’Artp, au Conseil Economique et Social, etc….. ?

    Quant à Massokhna Kane, inutile de s’attarder sur son cas. Cet avocat de bas étage doublé d’un politicien de caniveau se révèle suffisamment lui-même et tristement aux consommateurs. On se souvient de ses pleurnicheries auprès du premier bourreau des consommateurs, Abdoulaye Wade himself, parce que Modou Diagne Fada ne lui avait remis que 500.000 f pour sa part sur les 50 millions remis par Wade pour leur soutien aux élections législatives boycottées justement par plus de 80 % des consommateurs. Inutile d’évoquer ses différentes contributions destinées à dédouaner son bienfaiteur chauve et chef de parti au sujet des malheurs des consommateurs. Parfois c’est même avec une virulence inouïe que ce consumériste alimentaire s’en prend aux consommateurs qui se risquent à accuser le régime qui nourrit Massokhna Kane

    Nous pouvons passer en revue les contradictions de chacun de ces mercenaires de consuméristes, mais fort heureusement très peu de sénégalais sont encore dupes face à ces chasseurs de prime. Les crises que traversent les pauvres consommateurs sont nombreuses et croissantes de jour en jour. Leurs causes vont de la pression fiscale d’un état qui multiplie son train de vie princier sur le dos des pauvres contribuables, à la corruption généralisée sans commune mesure dans l’histoire, en passant par un affairisme dégueulasse qui débute par la famille du président elle-même et leurs larbins. Ces causes sont bien connues de ces associations alimentaires, mais les combattre ou dénoncer leurs auteurs ne les arrange pas car elles en bénéficient directement ou indirectement.

    Ces consuméristes à la gomme peuvent s’ils le veulent s’exprimer au nom de leurs familles qu’elles nourrissent avec leurs ribas, mais nous ne les laisserons plus s’exprimer au nom des consommateurs et véritables victimes qui tôt ou tard décideront de prendre eux-mêmes leur destin en main, à l’image des marchands ambulants à qui les alternoceurs ont voulu retirer leur maigre gagne-pain sans leur proposer de solution de rechange sérieuse. La force sera le seul langage que comprendront ces vautours au sommet et leur vieux maître.

    MARVEL
    [email protected]

  5. Réponse du Président Momar NDAO à Marvel

    Marvel,

    En vous cachant derrière un pseudonyme et en passant votre temps à insulter ceux qui ont le courage d’exprimer leur point de vue, vous ne méritez même pas que je vous réponde.

    Car vous êtes le prototype du faux type, qui avance masqué pour trainer dans la boue des gens qui ne sont pas votre égal et qui, eux, se battent au vu et au su de tout le monde en assumant leurs positions.

    Cagoulard à la solde de la SONATEL et de politiciens en mal de popularité, on comprend votre haine et votre hargne contre nous, qui avons osé attaquer le plus gros pourvoyeur de devises du Sénégal (visez mon regard) et qui avons fermé le caquet à un politicien périmé, nullard en histoire qui se fait appeler professeur et qui ne maitrise même pas l’histoire récente de son pays.

    Vous tentez d’avancer masqué en couvrant votre tête, à la manière de l’autruche, mais votre postérieur dégoûtant et puant la mauvaise foi, la rancœur et l’argent pourri qui vous a été remis par ceux qui vous actionnent, est resté au vent en nous polluant l’air de vos affirmations fumeuses et gratuites.

    Vous dites que j’ai répondu à Bathily en évoquant notre plainte de 1993. Que vous êtes malhonnête. J’ai dit que la dernière fois que nous avons porté plainte contre SENELEC, c’était le 22 juillet 2010 (il y a juste quelques jours) et cette plainte on l’a annoncé lors de notre participation à la marche des intellectuels qui a eu lieu de 21 juillet 2010. voir ces liens :

    http://www.dailymotion.com/video/xe4dy8_ascosen-marche-contre-coupures-cour_news?start=84#from=embed
    http://www.pressafrik.com/Pour-non-respect-des-conditions-contractuelles-l-ASCOSEN-va-porter-plainte-contre-la-Senelec_a34269.html

    Cette plainte est une des innombrables actions que nous avons mené contre SENELEC pour la préservation des intérêts des consommateurs.
    En 1993-1994, nous avions aussi porté plainte contre SENELEC pour fausse facturation et cela m’a valu mon emploi.

    En effet, je dirigeais le réseau commercial d’une compagnie d’assurances la SONAM Vie et j’avais beaucoup de privilèges. Je n’étais pas encore Président de l’Ascosen, j’étais juste Secrétaire général.

    L’Ascosen ayant attaqué SENELEC pour facturation estimée et fausse facturation, mon PDG me demanda de laisser tranquillement SENELEC qui était l’un de ses plus gros clients et d’arrêter mes activités dans l’Ascosen, car je ne pouvais pas être son premier commercial et attaquer son plus gros client.
    Je lui ai dit que je préférais continuer à défendre les consommateurs. Il m’a dit que si je persiste, il ne renouvellera pas mon contrat. J’ai insisté, il n’a pas renouvelé le contrat et j’ai perdu mon emploi.

    J’ai fait une traversée du désert de plusieurs années à cause de mon engagement pour la collectivité et des gens comme vous, qui ne me connaissent pas, se permettent d’émettre des jugements de valeur sur moi.

    Je peux mettre ma main au feu, qu’un encagoulé comme vous, qui ne peut même pas assumer ses points de vue, au grand jour, ne ferai jamais un tel sacrifice.

    Je pourrai vous donner à l’envi des exemples pour illustrer les sacrifices que j’ai faits pour les autres, donc, je ne suis pas comme ceux que vous pensez. Je suis différent.

    Vous poussez l’outrecuidance jusqu’à prétendre parler au nom des consommateurs, je pense que vous pensez à vos congénères de consommateurs encagoulés, car vous ne représentez que la face la plus hideuse de l’être sénégalais les aigris, fumistes, fumiers et malhonnêtes et pire, qui avancent masqués.

    Pour rappel, contrairement à des gens comme vous, qui devaient être nettoyés au karcher afin que l’on se débarrasse de la chienlit, l’ASCOSEN existe depuis 21 ans, et notre dernier congrès a eu lieu le 4 novembre 2008. Au cours duquel nous avons renouvelé toutes nos instances régionales et nationales.
    Pour vos insinuations de fraude sur l’électricité, mentez ! Mentez, toujours, il restera quelque chose. Si j’avais fraudé sur l’électricité, SENELEC me le ferait payer très cher.

    J’aurais pu vous opposer le mépris en ne répondant pas à votre mail, cela fait vingt et un an que je me bats contre de lécheurs d’entreprise et de politiciens de votre trempe pour défendre mes convictions.

    Ce n’est pas vos insultes ni deux ceux qui sont payés par les puissances d’argent et ceux de politiciens périmés nihilistes qui m’arrêteront.

    J’ai comme bréviaire ce proverbe berbère qui dit : « faire, encore faire, toujours faire et laisser braire » !

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