XALIMA NEWS – Dans la région de Sédhiou, de nombreux jeunes et des femmes ne disposent toujours pas de titre de propriété foncière. C’est la conséquence de la persistance du droit coutumier, le pesanteur social, adossés à une pratique culturelle pluriséculaire ainsi que l’ignorance des procédures d’affectation des terres. Des collectivités locales comme Marsassoum, les contrées historiques du Pakao, du Sonkodou et du Balantacounda restent jusqu’ici attachées à cette forme implicite d’ «ostracisme» dans le contrôle des ressources foncières. De cette situation découle un malaise au sein de ces couches défavorisées résignées à une oisiveté maladive presque vécue au quotidien. La réforme foncière en cours se propose d’apporter tout le correctif nécessaire à cette problématique afin de dessiner un nouveau schéma de redistribution de la terre avec équidistance aux yeux du droit en la matière. Avant d’y remédier, Sud Quotidien, en partenariat avec l’institut Panos de l’Afrique de l’Ouest, a sillonné la région de Sédhiou de fond en comble afin d’apporter un éclairage sur un problème qui plombe l’envol de la couche la plus vulnérable de la population de cette partie du Sénégal.
Sud Quotidien