Cent quatre-vingt-neuf organes de presse, soit 42 de plus qu’en 2012, se partagent cette année 700 millions de francs CFA, le montant de l’enveloppe affectée à l’aide à la presse, a déclaré jeudi Ababacar Guèye, directeur de cabinet du ministre de la Communication et de l’Economie numérique.
’’Pour l’année 2013, la subvention a été attribuée à 189 groupes et organes de presse, contre 147 en 2012. Parmi les 189 bénéficiaires, figurent 69 radios communautaires et 35 sites d’information en ligne’’, a-t-il dit lors d’un point de presse.
La liste des bénéficiaires a été arrêtée en partant de celle qui avait été actualisée en 2012, laquelle a été complétée avec les demandes reçues par le ministère de la Communication et le nouveau recensement effectué au niveau des associations des radios communautaires et de la presse en ligne.
Selon Ababacar Guère, les organes de presse traditionnelle et en ligne ont 530 millions de francs CFA.
Les radios communautaires, elles, se partagent 110 millions de francs CFA, tandis que les cyberpresses créés dans les 13 régions de l’intérieur ont eu droit à 20 millions. Une subvention de 40 millions a par ailleurs été affectée à la formation au CESTI.
Le Comité consultatif de la subvention à la presse, mis en place par arrêté, a procédé à la répartition de l’enveloppe afin de s’entourer de toutes les garanties et de manière aussi à ce que la distribution se fasse dans la transparence et selon des critères objectifs.
Il est composé de représentant des ministères de l’Economie et de la Communication ainsi que des patrons de presse et des associations et syndicats de journalistes. Selon M. Guèye, le comité ’’s’est heurté au fait que la quasi-totalité des organes ne remplissaient pas les conditions exigées, à savoir le tirage pour les journaux et l’audience pour les organes de l’audiovisuel pour pouvoir bénéficier de la subvention’’.
Toutefois, il a signalé que faute d’instruments fiables de mesure et suffisamment de temps pour vérifier le nombre de journalistes employés par chaque organe de même que les charges sociales, ces critères n’ont pas été finalement pris en compte.
’’D’autres critères tout autant objectifs ont été proposé, notamment l’ancienneté, la régularité, les contenus et les charges sociales estimées selon l’importance du groupe ou de l’organe’’, a-t-il expliqué.
M. Guèye a également rappelé que l’Etat du Sénégal est conscient des insuffisances liées à la ‘’modicité’’ de la somme octroyée par rapport au nombre d’organes éligibles et au système actuel de l’aide à la presse.
A cet effet, il a annoncé que le gouvernement compte réfléchir sur un dispositif plus efficace permettant aux différents organes de presse de pouvoir bénéficier d’un appui de l’Etat sur le plan structurel.
’’La manière dont les sommes sont distribuées ne permet pas aux entreprises de presse de sortir de l’ornière et de renforcer leur efficacité économique’’, a-t-il ajouté.
‘‘Avec l’adoption du Code de la presse, nous osons espérer que la distribution de l’aide à la presse sous ce format sera caduc dès l’année prochaine et que l’aide va se transformer en appui économique’’, a-t-il soutenu.
De son côté, le directeur de la Communication, Alioune Dramé, a annoncé que, depuis le démarrage de la distribution lundi dernier, plus d’une cinquantaine d’organes de presse ont retiré leur subvention.
Cette aide ne doit plus être que symbolique, compte tenu de la rareté des fonds dans tous les payas du monde! Chaque entreprise doit savoir comment « casser la tête de sa petite souri » comme disent les sénégalais! En Europe, les médias qui ne sont pas gérées de manière rigoureuse disparaissent chaque mois et cela ne nous empêche point d’être informés convenablement, notre pays ne peut être une exception.
Cette aide ne doit plus être que symbolique, compte tenu de la rareté des fonds dans tous les pays du monde!
Chaque entreprise doit savoir comment « casser la tête de sa petite souri » comme disent les sénégalais!
En Europe, les médias qui ne sont pas gérées de manière rigoureuse disparaissent chaque mois et cela ne nous empêche point d’être informés convenablement, notre pays ne peut être une exception.
Oh mon dieu! : les médias qui ne sont pas gérés…
Cette aide devrait entierement revenir aux radios communautaires qui, ells, sont interdites par la loi de faire de la publicite.Les autres sont des entreprises privees don’t l’objectif est de faire des benefices.Par consequent, elles doivent etre soumises aux lois du marche. C’est vraiment de l’hypocrisie que de demander un soutien financier de l’Etat alors qu’elles passent le plus clair de leur temps a se positioner comme des modeles de gestion vertueuse.
Le nouveau code de la presse prevoit simplement une condamnation civile du journaliste en cas de violation flagrante de la loi, dans l’exercice de leur function. Pas de peine de prison.Si des magistrats, des medecins, des policiers, des gendarmes sont condamnes et incarceres pour des fautes commises dans l’exercice de leurs fonctions, il n’ya aucune raison pour que les journalistes ne paient pas le même prix pour des fautes professionelles. Une pétition sera bientot lancée ? cet effet. NON A LA DEPENALISATION DES DELITS DE PRESSE!!!!
Commentaires et propositions très pertinentes de Badiane. Cela fait plaisir !
« » pertinents évidemment ! excuses !