Elle a encore un acte de nature à faire étrangler de nature certains de ses camarades du Parti socialiste, qui s’électrifient de nervosité à chacune de ses sorties sur fond de franc-parler qui dérange. Elle, c’est la députée-mairesse, Aïssata Tall, qui s’est transportée, ce matin, au lancement officiel de la Plateforme Dialogue et Convergence «Waxxtane Ba Deggo» de la Commission “Orientations et Stratégies” du Mouvement des forces vives de la Nation du 23 juin 2012 (M23), à la Place du Souvenir à saluer l’initiative pris par le COS/M23 :
« Je fais partie des Sénégalais qui pensent que l’esprit du M23 ne doit pas mourir. Car l’esprit du M23 est un esprit de revendication et même si nécessaire de contestation et de manifestation dans la protection de ce que nous considérons comme étant notre intérêt général et notre intérêt hautement patriotique », a déclaré la responsable du Parti socialiste.
Poursuivant, la parlementaire explique : «aujourd’hui, il est question de maintenir cet esprit et cette flamme pour qu’elle ne s’éteigne pas. Ce qui m’a intéressé, c’est le fait de dire « wakhtane ba deggo » dialoguons jusqu’à trouver un accord et aussi le fait que cette Plateforme soit un espace de convergence permanente, où les idées viendront s’exprimer, s’entre-choquer pour que dans leur entre-choc jaillisse la lumière ».
Interpellée sur ses absences répétées au Comité central du Parti socialiste et si elle est venue représenter celui-ci à cette Plateforme, Me Aïssata Tall Sall rétorque : «je ne répondrai pas aux questions en rapport avec le Ps ! Je suis venue, ici, en tant que Aissata Tall Sall, acteur politique du Sénégal »
Sur le fait d’augmenter à 15 le nombre de députés pouvant former un Groupe parlementaire, la robe noire affirme : « je ne veux pas en parler, car, en tant que députée, on nous a convoqué à l’Assemblée nationale et il y aura un débat. Je réserve mes premiers mots à l’Assemblée, si je n’étais pas député je aurais pu vous donner mon opinion ».
Quid du papa de feu l’étudiant Mamadou Diop, tué lors des évènements pré-électoraux sous Me Abdoulaye Wade qui se sent abandonné par les opposants d’alors et gouvernants d’aujourd’hui, la responsable socialiste souligne : «j’étais à la Place de l’Obélisque quand son fils est mort, même si je n’ai pas assisté à l’accident. Je ne fais pas partie de ses avocats mais je leur demande de tout faire pour que l’affaire aille jusqu’au bout. Si son père veut que je sois à ses côtés, je le ferai, car je n’ai pas de problème sur cette question », dixit Me Sall.
Adama Laye (Actusen.com)
Il est mort, l’esprit. Les financiers du pourrissement de la vie retiennent leurs bourses.