[Audio] Alassane Dialy Ndiaye égratigne le Patron des socialistes : « Nous aussi au Ps on avait à faire face à ce type de dévolution puisqu’on préparait quelqu’un à prendre le pouvoir, en l’occurrence Ousmane Tanor Dieng »

« La floraison de mouvements citoyens est peut-être l’un des signes qu’on ne fait pas confiance aux partis politiques », a dit Alassane Dialy Ndiaye sur les ondes de la Rfm avant de regretter que la politique soit devenue aujourd’hui comme une marchandise alors qu’elle doit être comme un service.

« Ce que je vois actuellement au Sénégal, il y a deux parties (pouvoir / opposition) toutes fragilisées. Et cela est très dangereux pour le Sénégal », explique-t-il en analysant la situation politique du Sénégal. Dans la même veine, il a soutenu que les Assises nationales ont abouti à des conclusions très intéressantes, mais il reste une chose importante à faire : « Présenter un candidat à la Présidentielle de 2012 ». D’ailleurs, se désole-t-il, « ce que je reproche aux partis politiques, c’est de ne pas se concentrer sur les choses qui développent le Sénégal. On laisse tout le temps Wade s’exprimer pour en faire un débat à longueur de journée ».

« Je ne suis pas la personne qui est satisfaite de tout. Je me réserve le droit de critiquer. Wade n’est pas parfait. Il y a des erreurs dans la gestion des hommes et de son parti. On assiste à la mise à l’écart d’un parti structuré », fait observer Alassane Dialy Ndiaye. Il reproche aussi au chef de l’Etat le fait de mettre à l’écart des personnes ressources que compte le Sénégal.

Toutefois, reconnaît-il, Wade a fait des réalisations infrastructurelles très intéressantes à Dakar et à l’intérieur du pays et le fait de marquer de façon très nette la position du Sénégal sur le plan international est pour lui une chose à saluer. Alassane Dialy Ndiaye a aussi déclaré que le portefeuille ministériel de Karim Wade est « extrêmement très lourd ».

Rappelant les dispositions de l’article 35 de la Constitution, il soutient que la dévolution monarchique du pouvoir n’est pas un fait nouveau. « Nous aussi au Ps on avait à faire face à ce type de dévolution puisqu’on préparait quelqu’un à prendre le pouvoir, en l’occurrence Ousmane Tanor Dieng », se rappelle-t-il.

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AUdio: rfm/archipo.com