Le ministère ghanéen de l’Information exhorte les citoyens ghanéens et le public en général sur son territoire à se méfier de la circulation de faux billets de Francs CFA, en particulier les coupures de 2.000 et de 10.000 Francs CFA qui sont très en vogues ces derniers jours-ci dans le pays.
Face à ce qu’il considère comme un crime, dans un communiqué qui vient de paraitre à Accra, la capitale ghanéenne, le ministère affirme qu’un réseau de faussaires basé en Côte d’Ivoire serait à l’origine de l’émission des faux billets qui ruinent des détaillants et des petits commerçants. En conséquence, il invite cette couche de la population qui exerce des activités quotidiennes de durs labeurs à recourir aux détecteurs de faux billets.
Pour monter l’alerte contre le phénomène de faux billets CFA dont le commun des ghanéens ne maitrise pas trop les rouages, les autorités ont révélé que les contrefaçons s’introduisent au Ghana par les lieux de changes dans les marchés, les places funéraires et les boîtes de nuit.
Pour arrêter cette saignée qui risque à terme de couler l’économie des ghanéens dont certains adorent le CFA en raison de sa stabilité par rapport à la fluctuation actuelle du Ghana Cedis, la déclaration du ministère de l’Information donne des pistes de vérifications à la population. Il conseille aux utilisateurs du Franc CFA d’utiliser les détecteurs de faux billets ou à comparer les billets suspects avec d’authentiques billets de banque CFA afin d’identifier certaines caractéristiques de sécurité telles que les marques d’eau, la coupure du billet et les fils de sécurité visibles avec l’inscription de la valeur de la note pour trier les faux des vrais billets.
Loin de concerner seulement les ghanéens, cet avertissement concerne aussi les citoyens francophones étudiants, visiteurs, commerçants et utilisateurs du Franc CFA qui vivent ou qui font leurs affaires à redoubler plus de vigilance.
Indépendamment de sa volonté, le Ghana quoiqu’ayant sa propre devise, le Ghana Cedis, fait face à la circulation d’autres devises étrangères telles que l’Euro, le Dollar et le Franc CFA. La dernière citée est une monnaie qu’utilisent les trois voisins francophones du Ghana à savoir le Togo, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. Avec l’intégration sous régionale, le Franc CFA a tendance à devenir une monnaie de référence dans le pays. Cette situation est aussi favorisée en partie par la présence de nombreux francophones au Ghana.
Le Franc CFA est une monnaie commune aux pays de l’espace de l’Union Economique Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). L’Union regroupe le Benin, le Burkina Faso, la Cote d’Ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.
il faut les arrêter au plus vite. L’espace n’a pas besoin de ce genre de pratique.
Que la BC prenne les esures qu’il faut pour rayer ce comportement. celà défie le pouvoir de l’autorité publique et empêche le bon fonctionnement de l’économie.
la Bc doit prendre les mesures nécessaires pour jugler ces comportements.