Le préfet du département de Thiès, Alioune Badara Samb a annoncé, mardi, le démarrage « imminent » des travaux du projet de construction de la troisième station de traitement d’eau de Keur Momar Sarr (KMS3) pour l’approvisionnement en eau de la région de Dakar.
« Le démarrage du projet est imminent. Les entreprises ont été déjà sélectionnées, les contrats signés, il ne reste que la phase approbation de l’autorité compétente », a-t-il dit aux journalistes lors de la rencontre de lancement de la phase de mise en œuvre du PAR (Plan d’actions de réinstallation).
Selon lui, « certaines entreprises ont déjà obtenues des assiettes pour servir de base vie. Les conduites sont disponibles. Je crois que courant juillet au plus tard, le démarrage effectif des travaux va être constaté sur le terrain ».
Présentement, « le Sénégal est confronté à un déficit d’eau surtout pour l’approvisionnement de la capitale [Dakar] », a fait remarquer l’autorité administrative.
C’est pour cette raison que « le gouvernement a engagé d’importants financements dans le secteur de l’hydraulique particulièrement en ce qui concerne la question de l’adduction d’eau », a relevé Alioune Badara Samb.
Il a estimé que « cet important chantier contribuera à terme à résorber considérablement le déficit en eau de la capitale, de la zone ouest « .
Le tracé du projet de construction de la troisième station de traitement d’eau de Keur Momar Sarr pour alimenter la région de Dakar s’étend sur un linéaire de 216 km, lit-on dans un document de presse réalisé par le cabinet HPR Ankh consultants chargé par la Sones de l’exécution de la phase de mise en œuvre du PAR.
La réalisation de ce projet n’est pas sans conséquence sociale sur les populations parce que sur « cette distance relativement longue, se situe un nombre important de localités concernées par les travaux de pose de canalisation », a précise-t-on dans le texte.
Il indique que « le regroupement de ces pertes par catégories de personnes affectées par le projet (PAP) ainsi fait, a permis de décompter 1673 personnes physique et morale directement affectées par le projet ».
En effet, « une vingtaine de communes au total vont ainsi être touchées par les travaux, dans les trois régions du projet. La plupart de ces différentes communes se trouvent dans les départements de Louga (5), Kébémer (5) et Tivaouane (4). Les autres sont localisées à Thiès (2) et Rufisque (2) », précise le document.
Source: APS