Le président du Comité national de gestion (Cng) de lutte est en colère contre le journaliste Cheikh Yérim Seck qui a écrit sur son site, dakaractu.com, que cette structure recevait 700 millions de francs Cfa par an. Au cours d’une conférence de presse tenue lundi, le docteur Alioune Sarr a non seulement démenti les écrits du journaliste, mais il ajoute que « Cheikh Yérim Seck n’a plus de valeur ».
D’où Cheikh Yérim Seck tient-il ses informations ? La question mérite d’être posée, avec le différend qui l’oppose au Comité national de gestion (Cng) de lutte. Il y a quelques jours, Cheikh Yérim Seck révélait que le Cng collectait au moins 700 millions de francs Cfa par an. Mais l’information est totalement démentie par docteur Alioune Sarr. Le président du Cng de lutte admet certes que le journaliste Cheikh Yérim Seck a reconnu s’être trompé, mais il ne décolère pas contre lui.
« Cheikh Yérim Seck reconnaît qu’il a été induit en erreur par ses sources », a déclaré Docteur Alioune Sarr qui faisait face à la presse, lundi, pour démentir l’information selon laquelle le Cng de lutte recevait 700 millions de francs Cfa par an. Et le président du Cng ne cache pas sa colère contre le journaliste. « Pour nous, Cheikh Yérim Seck n’a plus de valeur. Il en avait jusqu’au jour où il a tenté de fusiller le Cng. Le Cng est broyé sans raison, de façon triste sans avoir la loyauté, ni le courage de nous faire face. Il est inadmissible de nous fusiller à tort », a laissé entendre Alioune Sarr. Qui ironise : « Cette somme serait la bienvenue pour une structure qui, depuis 1994, n’a jamais bénéficié d’un budget ou quelque chose de cette nature pour fonctionner. » Pis, à en croire Alioune Sarr, le Cng n’a pas de budget parce que n’ayant pas besoin de cet argent. « Le Cng ne détient même pas de budget de fonctionnement. Nous avons tout simplement des relais de papiers administratifs », dit-il répondant à ceux qu’il qualifie d’« ignorants et de personnes malintentionnées ».
