XALIMANEWS: Invité du jury du dimanche de Mamadou Ibra Kane sur iradio, le ministre de l’interieur et de la securité publique s’est prononcé sur la question de l’insécurité qui fait débat ces temps-ci au Sénégal.
Si l’on en croit Aly Ngouille Ndiaye, l’Etat pour sa part ne compte pas être favorable à cette loi, » nul part, dans le monde, il n’a été prouvé que l’application de la peine de mort pourrait reduire le taux de criminalité. De l’indépendance jusqu’en 2004, la peine de mort existait au Sénégal.Et nous n’avions eu que deux cas d’exécutions. Pourtant, il y’avait, entre temps, combien de meurtres? Ce n’est pas forcément la solution »a répondu le ministre Aly Ngouille Ndiaye.
Des pays ont instauré la peine de mort sans qu’elle ait été appliquée une seule fois, mais au moins tous les potentiels assassins de sang froid vont avoir peur de subir le même sort que leurs victimes. J’ai grand espoir qu’avec les revenus qui seront tirés du pétrole et du gaz dans deux ans, chaque Commune aura un commissariat de police au nombre d’agents proportionnel à sa démographie, et une brigade de gendarmerie dans les zones rurales. Invoquer la pauvreté pour justifier la recrudescence des crimes crapuleux au Sénégal depuis ces 5 dernières années, c’est se moquer du monde ! Combien de crimes y avait-il au Sénégal dans les années 70 ? Très peu, et la plupart étaient des crimes passionnels en milieu rural.
Une exactitude vos propos si pertinents« nulle part il n’a été prouvé que l’application de la peine de mort pourrait réduire le taux de criminalité» C’est avec évidence un faux mythe. On ne revient pas en arriéré.Selon Goethe « Nul passé ne mérite d’être revécu»