En sport, une équipe c’est comme une troupe militaire. On choisit toujours les plus aptes, c’est-à-dire les meilleurs, les plus performants, ceux sur qui on peut compter pour remporter des victoires.
Quand Amara Traoré prenait la tête des Lions, il avait pris une sérieuse option en misant sur les jeunes talents. C’était une rupture avec l’ancien régime qui pendant huit ans avait pris en otage le football sénégalais.
Certes les vétérans furent brillants, mais pas vaillants. La génération d’El Hadj Diouf et de son « ami » Henry Camara (les plus bavards en ce moment) n’a plus sa place dans l’équipe nationale, excepté deux ou trois joueurs. En 2008, ils ont fait éliminer honteusement le Sénégal au mondial sud africain qui vient de baisser le rideau.
Sportivement correct, ni El Hadji, Diouf, ni Henry Camara n’ont leur place dans cette équipe. Henry Camara est resté presqu’une année sans club, El Hadji Diouf c’est une star qui ne brille pas. Pourquoi veut-on faire revenir dans l’équipe nationale des carrières en décadence ?
Le débat ne devrait même pas se poser au point de faire tergiverser Amara Traoré qui n’a pas le courage de dire que « Diouf, c’est fini ». Heureusement le président de la FSS est là pour recadrer les choses.
Le vétéran El Hadji Diouf n’en peut plus. Lui-même le sait. Seul Youssou Ndour demande au coach de le réintégrer dans l’équipe. Cet homme, Youssou Ndour, est un vrai opportuniste, un parvenu qui ne pense qu’à ses intérêts et non du pays.
Diouf est allé jusqu’à se comparer à Diego Forlan, oubliant qu’il n’est pas de la même classe que le meilleur joueur du mondial qui inspire respect et admiration par son talent et son comportement exemplaire.
Omar Daff qui a signé son retour a montré que seul le travail, la discipline et l’humilité payent. Ce qui manque à Diouf.
Son « am »i Henry aurait dû se taire. En l’entendant parler, on a comme impression qu’il est champion du monde 2002.
Dioufy, restez en club. Vous êtes bon là bas. Vous nous avez fait rêver. Mais ça reste là. Même pas un « pote » soulevé.
Amara, reste sérieux et aie le courage d’assumer.
