Le président d’honneur du Pit, qui aurait déclaré récemment que le Sénégal était danger, revient pour préciser ce qu’il avait « vraiment » dit. De Paris où il a pris part à l’ouverture de la 10e édition de la Globale conférence, Amath Dansokho, acculé dans ses derniers retranchements par les responsables de l’Apr, a tenu à souligner que ses propos ont été travestis par la presse. « Cette interview a été tronquée. Ils ont coupé et ils ont mis: le pays est en danger. J’ai voulu envoyer d’ailleurs un huissier mais on m’a conseillé… De tout façon, tout le monde m’a donné raison y compris le chef de l’Etat », se dédouane sur la Rfm le ministre d’Etat. Et Amath Dansokho de repréciser sa pensée: « J’avais dit que nous sommes dans une turbulence générale. Autour de nous, il y a des situations de tension partout…. J’ai dit qu’il ne faut pas se faire d’illusions, il y a des problèmes graves qui se posent et nous ne sommes pas à l’abri de convulsions. Il ne faut pas que par étourderie que nous embarquions notre pays vers des solutions extrêmement dangereuses ».
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