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Amélioration de la qualité du service, hausse des investissements : Les bons points de la Senelec

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La Senelec est en train de faire de grands efforts pour satisfaire sa clientèle. Les chiffres partagés par les autorités de tutelle montrent que la société a amélioré sa qualité de service sur la période 2014-2016. Pour poursuivre dans cette dynamique, elles informent que des investissements sont en train d’être faits pour que «le consommateur paie moins cher».

L’avenir du secteur de l’électricité se présente sous de meilleurs auspices. C’est en tout cas ce que montrent les données partagées hier, par les acteurs du secteur, lors de la première consultation publique portant sur la révision des conditions tarifaires de la Senelec pour la période 2017-2019. Selon M. Mor Ndiaye Mbaye, le directeur de cabinet du ministre de l’Energie et du développement des énergies renouvelables, il a été noté «une nette amélioration de la qualité de service sur la période 2014-2016». Mor Ndiaye Mbaye soutient qu’il y a une baisse «des interruptions de service en 2015 autant en nombre qu’en quantité d’énergie». De même, il souligne que «l’énergie non fournie par manque de production a suivi une tendance à la baisse en 2015 et est projetée à une valeur nulle en 2016».
Embouchant la même trompette, le représentant de la Senelec à la concertation, Abdou­laye Dia, s’est félicité de l’amélioration de la qualité de service depuis 2012. «Nous sommes partis de 900 heures de coupure en 2011 à environ 80 heures de coupure maintenant. Il faut souligner qu’en 2011, les consommateurs ont été coupés pendant 11 h par manque de production, aujourd’hui le terme manque de production a disparu de notre vocabulaire, toutes les coupures sont dues à une panne sur le dernier km», s’est-il glorifié.
Selon M. Dia, la Senelec est dans la dynamique de faire en sorte que tous les actes qu’elle pose «concourent au même objectif, que le consommateur paie moins cher». D’après le représentant du directeur général de la Senelec, c’est dans cette perspective que Tobene Power va passer à 105 mégawatts au mois d’octobre. C’est également en ce sens que la centrale de Kounoune, qui a été synchronisée, passera à 80 mégawatts en fin septembre. «Il y a aussi l’importation de l’énergie en provenance de la Mauritanie, de 20 à 35 mégawatts. Cette puissance passera à 60 à la fin de l’année. La Senelec poursuit donc le renforcement de sa capacité de production», a-t-il fait savoir. D’après lui, la Senelec s’oriente aussi vers la distribution avec «un programme d’actions prioritaires triennal de 131 milliards de F Cfa » qui a été lancé. Ce programme permettra «de faire un rattrapage sur tous les retards en matière de distribution».
Le directeur de cabinet du ministre de l’Energie a toutefois souligné que sur cette puissance installée, «la part des énergies renouvelables reste encore faible». D’où, d’après lui, les dispositions prises par le Gouver­nement pour «l’accroissement de la part du renouvelable dans notre balance énergétique, notam­ment avec l’arrivée d’une centrale solaire d’une capacité pouvant atteindre 200 Mw dont l’appel d’offres sera bientôt lancé par la Crse. Tous ces projets doivent concourir à la baisse des coûts de production de la Senelec. Ce qui a été le cas avec la baisse du prix du baril de pétrole. Cette tendance à la baisse des prix des combustibles notée depuis 2014 a permis de faire disparaître la compensation tarifaire tout en neutralisant l’effet négatif qu’aurait pu impliquer le retard de la mise en service de la centrale au charbon».
Le président de la Commission de régulation du secteur de l’électricité, Mamadou Ndoye Diagne, a pour sa part attiré l’attention sur la méthodologie à utiliser pour fixer de nouvelles conditions tarifaires ; permettant de produire de l’électricité en quantité et en qualité pour l’ensemble des consom­ma­teurs. Pour lui, «la question se pose en termes relativement simples : qu’est-ce qu’il faut faire pour avoir le coût du kwh le plus bas possible ?» A l’en croire, «les premières conclusions qui seront publiées par la Crse, lors de la seconde consultation publique, permettront à coup sûr d’avoir un début de réponse à cette équation».

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