Oui la société sénégalaise est devenue méconnaissable au vu de la violence sous toutes ses coutures défrayant la chronique !
Viols, affaires de mœurs, vols à main armée, meurtres et crimes odieux sont aujourd’hui banalisés par notre société car rythmant notre quotidien.
Ce phénomène constitue un facteur de destruction du tissu social avec des ramifications jusqu’au niveau économique.
Un homme surpris entrain d’abuser sexuellement d’un talibé de 10 ans, une femme tuée par son ex-copain à Thiès, une élève de 10 ans violée par son directeur d’école, viols sur personnes déficientes mentales et la liste est longue !
En deux ans, plus de 1300 femmes ont été victimes de violences sexuelles et selon Cairn info, 3% des enfants interrogés admettent de façon anonyme avoir été victimes de cette même horreur. Il convient alors de protéger ces couches vulnérables avec des lois bien pensées qui ne sauraient déplacer le problème. Faire pencher la balance serait une autre injustice et il s’agira pour les femmes, non pas de renverser les inégalités en leur faveur, mais de lutter contre celles-ci.
Qu’arrive-t-il alors à notre société ? Malade !
Oui les effets néfastes de la globalisation sont arrivés chez nous. Ils ont tapé à nos portes depuis longtemps et avec notre hospitalité légendaire, nous les avons accueillis et adoptés chez nous.
Les films violents passent en boucle et la petite enfance n’est nullement épargnée. D’ailleurs les parents, en voulant faire la grasse matinée le Week-end, trouvent le salut en plaçant les mômes devant le téléviseur, très souvent sans aucun contrôle.
Il en est de même en ce qui concerne les adolescents, beaucoup de parents pensent que la mission d’éducation incombe uniquement à l’école. Ce qui traduit l’amalgame faite avec l’instruction, qui a une autre finalité.
L’éducation visant à inculquer les valeurs d’éthique et de citoyenneté en vue de la sociabilisation de l’individu et à l’inverse l’instruction, mission incontestable de l’Etat, consistant en la transmission du savoir et des connaissances.
D’ailleurs l’école sénégalaise, société en miniature n’est pas épargnée par le fléau.
Le conseil national de régulation de l’audiovisuel, censé veiller à l’application des lois et règlements au niveau du paysage audiovisuel, devrait être beaucoup plus vigilant sur les contenus audiovisuels.
Les journalistes également sont appelés à avoir en bandoulière le code de la presse, qui requiert d’eux : la production, le développement de l’information, de programmes et services de qualité, contribuant à l’éducation, à l’épanouissement moral et scientifique.
Mais ce serait une erreur de s’en arrêter là au niveau de l’analyse du sujet. Il faudrait rappeler que le comportement criminel n’est pas une fin en soi. Il est forcément lié à d’autres facteurs que ceux précités. Ce comportement traduit en général une révolte, par rapport au climat socio politique.
D’ailleurs par définition, la violence c’est toute privation d’un droit humain ! Ainsi l’Etat a une responsabilité incontestable et entière en ce qui concerne les autres formes de violence comme : le chômage, le non-respect du droit à la santé, l’injustice, la limitation du droit d’expression…
Le comité des Droits de l’Homme des Nations unies, qui a examiné le Sénégal en Novembre 2019, a émis de sérieuses préoccupations sur l’usage excessif de la force et sur la longue durée des détentions préventives concourant à la surpopulation carcérale.
Notre société vit un fatras de faits avec impacts négatifs sur notre tissu social, qu’il convient de résorber au plus vite !
A retenir :
Toute personne lésée dans son droit, développe intérieurement une rébellion, qu’elle pourra soit gérer dans la limite des règles de la société soit en franchissant la ligne rouge. Alors que tout berger s’occupe convenablement de son troupeau ! Etat/peuple, parents/enfants, presse/lecteurs, justice/justiciables, enseignants/élèves…
Abib Diop, Pastef Suisse, commission industrie mouvement des cadres Pastef
l’Islam-Business, le lobbying des polygames (beaucoup de responsables politiques et chefs hauts placés sont polygames, Madame Macky Sall devrait en faire son cheval de bataille), la faillite de l’enseignement et de la formation des jeunes bradés à des artistes et membres de familles religieuses qui parcourent le monde à la recherche de financements détournés … A l’image de Abdoulaye Wade et de sa bande de pyromanes, des collaborateurs de Macky Sall placés pour vider les projets des sénégalais de leur utilité …des incultes leaders d’opinions qui annoncent dans les quartiers populaires et sur le web que le covid19 n’atteint pas les noirs…., des oulémas qui décident du boycott d’une institution scolaire sous prétexte du port de voile, des oustaz qui s’occupent de l’élection de miss Sénégal … La compétence n’est pas une valeur dans ce pays. Il faut parler haut et fort, mobiliser les marabouts et les griots comme escorte Et ON POURRA VIVRE DE JOURS HEUREUX AU SENEGAL … Les pièces d’identité, comme à Madagascar, sont distribuées aux clients des partis. TOUS les responsables de parti l’ont dénoncé au lendemain de l’élection du Président. SILENCE RADIO MAINTENANT pour en profiter son tour venant à l’exemple d’un Idrissa Seck) …… Dans ce pays, on applaudit les voleurs et les criminels. Circulez, y a rien à voir