J ai suivi mon grand frère et ami Mamadou Diop Decroix qui a dit, lui aussi, que Karim Wade ne veut pas d une amnistie. Je dis lui aussi parceque d autres l ont dit mais avec d autres motivations:
- certains disent que pour affaiblir Ousmane SONKO, il faut amnistier Karim et SONKO ;
- les Karimistes se battent pour le retour de Karim et sa participation à l élection présidentielle de 2024 et ceci bien avant l affaire SONKO, donc ils n ont pas les mêmes motivations que les premiers cités.
En ce qui me concerne, sans chercher à savoir ce que veut Karim ou ce qu il ne veut pas, j ai toujours réclamé une amnistie pour lui.Je suis à l aise dans ce débat car depuis son arrestation, ma position n a jamais variée. Quand la justice aura fini de faire son travail que le Président de la République use de ses pouvoirs constitutionnels pour le faire libérer s il est condamné.Certains s en souviennent peut-être, le jour de sa condamnation, j avais demandé qu il soit gracié. J étais sur un plateau de la tfm à 13h. Un de ses avocats d avait a l époque joint au téléphone pour me dire « est-ce que c est Karim qui vous l a demandé . » Ma réponse reste invariable: je défends mes convictions sans l avis de Karim.
Suis un témoin de l histoire. En 1976, quand SENGHOR a fait voter une Loi sur le courants de pensée limitant les partis à quatre, le Pds était obligé de se réclamer du Libéralisme pour se conformer à la Loi et le Parti a failli exploiser. Consulte le sage Serigne Cheikh MBACKE Gainde Fatma avait tranché le débat en ces termes: « si tu t appelles Mamadou, on t oblige à prendre le nom de ABLAYE et si ne l acceptes pas tu disparais, acceptes qu on t appelles ABLAYE. Quand tu seras grand et fort, tu sauras comment faire d autant plus que le nom ne changera pas tes objectifs. » C est ainsi que le Pds a pu surmonter cette crise.
Alors dans le cas de Karim, qu on me dise ce qu il faut faire à défaut d une amnistie ? Pourra t-il participer à la prochaine élection ? Veulent-ils dire que Karim n a qu à attendre l après Macky?
C est quand l après Macky? Est-ce que le successeur de Macky sera dans une logique de revisiter le procès de Karim? Et puis ne l oublions pas, Karim est dans le milieu des finances internationales et cette condamnation est un blocage. En ce qui me concerne que le Président Macky Sall qui appelle tous les Sénégalais à l union pour relever les défis a besoin de Karim et de Khalifa Sall.
Telle est ma conviction
Ministre Serigne Serigne Mbacké Ndiaye
gardes tes convictions de fumiste et d’hypocrite , monsieur ndiaye éternel opportuniste, personne ne vous le demande
Et il ne fait aucune allusion à l’autorité de la chose jugée comme si la justice chez nous n’a aucune valeur, aucun poids et que les micmacs prennent le dessus sur tout. Quand les tout-petits croupissent dans nos geôles pour des vétilles et des broutilles dérobées, pourquoi les politiciens prônent pour l’impunité quand il s’agit de nos deniers publics, fruit du labeur de tout un peuple. Finalement des langues de bois sans scrupules, des mercenaires sans aucun grassement payés pour se faire avocat du Diable
ATTENTION ! J’espère que les partisans, les conseils de Mrs Khalifa Sall , de Karim Wade ne s’y laisseront pas tromper. D’autre part, le pouvoir pourrait, en choisissant la date de début des faits à amnistier et leur date de fin, en profiter pour laver de tout ceux de son camp qui seraient soupçonnés ou épinglés par des rapports des services de contrôle.La grâce, si elle supprime ou diminue le quantum de la sanction, ne fait pas disparaître la condamnation, qui reste inscrite au casier judiciaire.
L’amnistie, au contraire, consiste à supprimer rétroactivement le caractère d’infraction à certains faits. Elle a des conséquences plus fortes que la grâce : avec l’amnistie, c’est la condamnation elle-même qui disparaît. Cependant, cette disparition est sans effet sur la partie déjà exécutée de la peine.
L’amnistie est un acte législatif relevant de la compétence exclusive du Parlement, qui précise la nature et la gravité des infractions concernées. Si la loi d’amnistie est normalement un acte général et impersonnel, elle peut néanmoins conditionner ses effets au respect par le délinquant de certaines obligations (par exemple, le paiement de l’amende).