our des injures, A. F. Dieng a attrait son épouse en instance de divorce à la barre du Tribunal de Grande instance de Dakar. Se présentant comme un petit-fils de Serigne Touba, le plaignant n’a pas digéré les accusations de son épouse M. D. Fall selon lesquelles il serait un … homosexuel. Pour laver son honneur, il a réclamé, par le biais de son avocat, la somme de 50 millions Fcfa. Délibéré le 1er novembre prochain.
Célébré avec faste, le mariage entre A.F. Dieng et M. D. Fall n’a duré que le temps d’une rose. Et le couple solde désormais ses comptes devant le Tribunal de Grande instance de Dakar où l’époux A. F. Dieng a trainé sa désormais ex-douce-moitié pour injures publiques. Lesquelles injures ont écorné son image et souillé à jamais sa réputation. En effet, non contente de demander le divorce après seulement deux mois de mariage, la dame a accusé son mari d’être un … homosexuel. Un énorme affront pour quelqu’un qui se réclame petit-fils de Serigne Touba, même si rien dans son habillement (pantalon pinw) ne démontre ce statut. En tout cas, depuis les accusations de son épouse, le plaignant est devenu la risée de son voisinage aux Almadies et dans les boîtes de nuit qu’il fréquente. Pourtant au début de cette relation, couronnée par un mariage fastueux et des largesses à la jeune femme, tout allait bien dans le meilleur des mondes possibles.
Dès que le mariage a été scellé, la jeune femme a fait des pieds et des mains pour rejoindre le domicile conjugal. A chaque fois qu’elle exigeait de rejoindre le domicile de son époux, celui-ci la faisait patienter. De guerre lasse, M. D. Fall finit par rejoindre le domicile de sa belle-famille. Même si elle a consommé son mariage, la jeune femme est intriguée par le comportement pas du tout catholique de son époux. Interpellé par le conseil du plaignant sur ce comportement, la prévenue s’est contentée de dire : «xamna ma xamm» (Il sait, moi aussi je sais). Une réponse évasive qui fait dire à l’avocat du plaignant que la mise en cause raconte des contre-vérités. Il l’accuse d’être une matérialiste, qui ne s’est intéressée qu’à l’argent de son client. Pour appuyer ses propos, la robe noire affirme que son client a été plumé à hauteur de 15 millions Fcfa pour ce mariage éclair. «Elle pouvait lui permettre de savourer son mariage pendant au moins deux ans, au lieu de demander le divorce au bout de deux mois seulement», tonne l’avocat.
En plus du préjudice matériel, l’avocat révèle que l’image de son client a été sérieusement écornée en sa qualité de petit-fils de Serigne Touba. Et pour la réparation de ce préjudice, il n’a pas fait dans la dentelle, puisqu’il a réclamé 50 millions de dommages et intérêts. Suite à la plaidoirie du conseil de la partie civile, l’avocat de la défense a davantage chargé l’auteur de la procédure qui, à ses yeux, mérite d’être dans les caniveaux. C’est pourquoi, il ne va pas se garder dit-il, de l’enfoncer dans les caniveaux. A l’en croire, hormis le fait qu’il n’a pas accepté que sa femme rejoigne le domicile conjugal après le mariage, l’époux aurait filmé ses ébats pour faire mal à son épouse. Revenant sur les révélations de sa cliente, l’avocat estime que celle-ci n’a pas été la seule à faire cas de l’homosexualité du sieur Dieng. Il en veut pour preuve les déclarations du témoin B. Fall qui confesse avoir entendu ces rumeurs dans l’entourage du plaignant.
Ce qui lui fait dire que sa cliente n’a rien fait que répliquer aux injures de son époux, en demandant le divorce. «Il faut savoir quitter la table de l’amour quand elle est desservie», clame la robe noire. Sur le préjudice évalué à 15 millions, l’avocat révèle que sa cliente n’a reçu que deux millions lors du mariage. Certes, l’époux, ajoute-t-il, lui avait miroité les clés d’un véhicule, mais elle n’est jamais entrée en possession dudit véhicule. Quant à la bague qui a été offerte lors du mariage, l’avocat relève que le joyau a été volé par l’employé du plaignant. De son côté, le représentant du parquet a requis l’application de la loi. Délibéré le 1er novembre prochain.
Moussa CISS (L’AS)
Kou beug tabb nitt mou doon imam ci kogne, na gnou ko gueustou ci djiguene ba noppi. Lou djiguene gni wakh, mann nanou kham bann façon ndjiit la.
Ki daal, wakhi djabar dji Matt naa djap. Ndakh toumaalouko sangara, wala yamba, wala ndiaaloo, wala sathie.
Ak ngoordjiguene, kou ko yeukeuti diggeunté gnaari adji denccanté, khamna foy mou ko tekk.
Doon seutou kilifa tewouta doon kharitou ibliiss.
Waa leur gourou makka amna gnou doomou gordjiguene bou fess ak keneen kou gnou djapoon ak Lou toll ci benn tonne amphétamines