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Après Mary Teuw Niane, un autre enseignant déclare sa candidature pour la mairie de Kaolack

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‘Mes chers Kaolackois,

J’ai souhaité aujourd’hui m’adresser à vous.

Dans un an ont lieu les élections locales. Kaolack a rendez-vous avec la démocratie, c’est-à-dire avec elle-même.

Notre région subit de grands désordres, désordre économique, désordre budgétaire, désordre social, désordre de propreté qui entraînent d’autres désordres dans les vies comme dans les lieux de vie – à l’école, à l’hôpital, dans les maisons. Une équipe municipale enfermée dans ses certitudes, a touché à tout sans rien régler.

Je le dis : on ne peut pas innover, créer, soigner, éduquer, et soumettre ces nécessités vitales aux seules lois du marché. On ne peut pas critiquer le pouvoir financier, tout en le laissant continuer ses pratiques détestables. On ne peut pas protéger les Kaolackois en imposant des candidats qui continueront de nous laisser vivre dans le saleté.

On ne dirige pas une mairie en opposant les jeunes aux plus âgés, les travailleurs aux chômeurs, les Kaolackois aux étrangers. On ne dirige pas Kaolack sans porter haut ses valeurs et son identité, qui ont fait l’admiration de tous. Derrière l’apparence de nos ressources, trop souvent confondues avec l’agitation, l’équipe en place a surtout une réalité : une politique injuste exclusivement menée au profit des privilégiés.

Il est temps, il est grand temps que cela change vraiment.

Je veux rendre à Kaolack sa force, sa sérénité, son unité.

Je veux redonner à chacun le goût de l’avenir et l’envie d’un destin en commun.
Aussi, j’ai décidé de proposer ma candidature aux élections locales.

Oui, Kaolack connait des heures difficiles. Mais je suis résolue à me battre de toutes mes forces pour lui redonner avec vous un avenir. Il n’est pas de plus beau combat, il n’est pas de mission plus noble.

J’ai la conviction que face aux multiples défis de notre monde, une vision claire, une action cohérente et un langage de vérité permettront de récréer de la confiance, de redresser notre région et de le rassembler dans la justice. La peur, le repli sur soi et le défaitisme : ce n’est pas Kaolackois !

Je vous le dis ici dans ma ville,Kaolack,capitale du basin arachidier où rien n’a jamais été donné, où tout a été conquis par le courage des femmes et des hommes. Kaolack, terre d’hospitalité pour ceux venus d’ailleurs, qui contribuent aujourd’hui à notre prospérité. Jaolack, que j’aime tant, qui m’a tant donné et qui m’a tant appris.

Je vous le dis en m’appuyant sur ce que j’ai de plus cher, les valeurs transmises par ma famille : la morale, le sens de la justice et le goût des autres. Je puise ma force dans mes convictions de toujours, celles de la République. Pour moi, la liberté rime avec l’égalité, pour donner à chacune et chacun les moyens de construire sa vie. Pour moi, seule la fraternité permet une société apaisée où chacun donne le meilleur de lui-même aux autres. Pour moi, la laïcité est une valeur inestimable que nous devons protéger précieusement.

Je le dis aussi après longues années de travail dans l’activisme , confiant dans le grand projet du changement que nous avons préparé tous ensemble pour répondre à vos attentes et aux besoins du pays. J’ai vu, j’ai entendu, j’ai écouté, j’ai échangé avec beaucoup d’entre vous.

Les difficultés et même la colère sont là, mais le désir d’agir pour que notre ville retrouve un sens est puissant. Nul n’ignore la situation réelle de Kaolack et la saleté qui nous accable. Nous aurons des efforts à réaliser, mais je m’y engage. On ne peut pas demander toujours plus à ceux qui ont peu et donner à ceux qui ont déjà tout. Tout ne sera évidemment pas possible tout de suite, mais nous reprendrons ensemble le chemin du progrès.

Je m’adresse à vous aujourd’hui pour vous dire que je veux relever le défi d’un Kaolack, compétitif et écologique.
Nous avons des ressources puissantes pour être dans le peloton de tête des villes. Nos ouvriers, nos employés, nos cadres, nos agriculteurs, nos entreprises, nos chercheurs, nos artistes, nos créateurs débordent de compétences, d’imagination et d’initiatives. Nos jeunes sont énergiques et créatifs. Il faut leur faire confiance et leur donner les moyens de leur autonomie.

Les Kaolackois doivent pouvoir vivre de leur travail, avec des emplois qui valorisent et permettent de progresser. Les jeunes doivent pouvoir faire des projets de vie et de travail. Les parents doivent pouvoir éduquer et protéger leurs enfants.

Chacun doit avoir accès aux soins et à un logement digne. La sécurité qui est un droit essentiel, doit être assurée : l’équipe municipale actuelle utilise l’insécurité pour faire peur, moi je veux la combattre. Nous nous appuierons sur des services publics rénovés, attentifs à chacun, et sur une fiscalité juste.

Je vous promets de nouvelles conquêtes. L’égalité des droits pour tous, et d’abord entre les femmes et les hommes, doit enfin devenir une réalité. La culture doit être mise en avant pour nous inspirer, nous faire grandir et nous réunir.

Je veux enfin que notre Kaolack retrouve toute sa voix dans le pays.

Mes chers compatriotes Kaolackois,

Nous rêvons d’un véritable changement au profit de tous, un changement où les mots se transforment en actes.
Je suis enthousiaste à l’idée d’aller à votre rencontre.

Je veux plus que tout rassembler, rassembler aujourd’hui les femmes et les hommes de toutes obédiences, les écologistes et les humanistes, pour que demain en 2021 nous puissions rassembler les Kaolackois et la ville toute entière.
Avec votre soutien, avec votre confiance, je prends aujourd’hui devant vous l’engagement de la victoire en 2021.

Vive la ville de Mbossé.’

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