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« Après soixante ans d’indépendance, notre pays le Sénégal se trouve plongé dans une des crises institutionnelles les plus graves de son histoire. » (Par Serigne Fallou Mbacké)

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Sénégalaises, sénégalais,

Après soixante ans d’indépendance, notre pays le Sénégal se trouve plongé dans une des crises institutionnelles les plus graves de son histoire.

Comment en sommes nous arrivés à ce point ?

C’est la question qu’il convient de se poser, tant les récents événements foulent au pied tous les principes fondateurs d’un état de droit sur lesquels nos ancêtres ainsi que nos ainés ont bâti le Sénégal de paix et de démocratie qui est en train d’être outragé par les actes d’une inacceptable portée que viennent de poser Macky Sall et son régime.

La démocratie repose sur le respect de la loi, et la sauvegarde des droits de chaque citoyen sénégalais tels que consacrés par la Constitution de notre pays, qui est bien au-dessus de nous tous, à commencer par le premier d’entre nous, le Président Macky Sall en l’occurrence.

Il a juré fidélité à la Constitution et s’est engagé solennellement à la protéger et à veiller à son application, sans distinction ou discrimination, en toutes circonstances.

Aujourd’hui, nous constatons pour le déplorer que son régime a décidé de poser des actes tous plus antidémocratiques les uns que les autres, à l’encontre du Président Ousmane Sonko, dernier martyr en date des élans dictatoriaux de Macky Sall, qui vient, en violation flagrante des dispositions réglementaires qui organisent leur mission, de réquisitionner les forces de défense pour mater les citoyens sénégalais qui veulent exercer un droit imprescriptible que leur confère notre Constitution, celle de manifester.

Nous constatons tous que son régime est aux abois, et Macky Sal a décidé de transformer le triste complot sur la base d’une sordide accusation de viol contre le Président Ousmane Sonko en un duel qu’il tient coute que coute à remporter, en pliant la loi et le droit à ses propres volontés, pour briser le Président de PASTEF, et l’éliminer de la course à la Présidentielle de 2024, dont il a déjà réussi à écarter Karim Wade et Khalifa Sall.

C’est ainsi que, de cette abjecte accusation de viol fomentée par de lugubres personnages tapis au cœur de son régime qui manipulent une pauvre orpheline en détresse matérielle et sociale, nous en sommes arrivés à l’une des plus révoltantes prises en otage d’un citoyen sénégalais par un régime aux abois, pour un délit d’ambition, celle de se mettre à la disposition de son pays et de servir son peuple.

Sénégalaises, sénégalais,

Trop, c’est trop !

Le Président Macky cherche à se ménager un boulevard vers 2024 pour usurper le pouvoir et régner sur le Sénégal d’une main de fer, en écartant tous ceux qui pourraient lui porter ombrage, ou procéder à une reddition des comptes qu’il a transformée en un règlement de comptes par anticipation, car il est déterminé à en échapper lui-même, et à en préserver sa famille, son clan et son régime.

C’est l’heure de lui dire non. Il ne peut plus impunément soustraire son sort des aléas du jeu démocratique dont il viole allégrement les règles depuis qu’il est à la tête du Sénégal.

Cet homme qui se trompe de pays, de peuple et d’époque a posé l’acte de trop, en décidant de coller au Président Ousmane Sonko un motif supplémentaire aussi saugrenu que ridicule de troubles à l’ordre public, après lui avoir barré la route du tribunal afin de l’empêcher de faire face à un juge en possession d’un dossier vide, tant le complot mal ficelé du viol imaginaire a fait long feu.

J’en veux pour preuve le placement sous contrôle judiciaire de l’héroïque propriétaire du fameux salon, rentrée libre après son face à face avec un juge désarmé devant un dossier sans consistance dont le ridicule se le dispute à la machiavélique volonté de nuire  à la réputation du Président Ousmane Sonko, la cible nouvellement désignée de Macky Sall qui n’a pas hésité, sous le coup sans doute d’un rare éclair de sincérité, à le qualifier de pire adversaire, avant de souffler qu’il se lavait les mains, comme Ponce Pilate, d’un complot à son encontre dont il ignore l’existence.

Sénégalaises, sénégalais,

Nous en avons désormais assez des facéties et simagrées tragicomiques de Macky Sall. Il est temps de lui faire face. Et de lutter pour la restauration des valeurs de notre République. Pour le respect des libertés individuelles. Pour le respect de l’Etat de droit. Pour stopper cet emprisonnement injustifié de tout opposant qui ne lui ferait pas une allégeance à la Mbourou ak soow.

Sénégalaises, sénégalais,

 Levons-nous et disons non !

Rendons-nous en masse à la manifestation de ce vendredi. Pour exiger la libération immédiate et sans conditions de tous les prisonniers politiques. Pour exiger l’abandon des poursuites contre le Président Ousmane Sonko.

L’heure n’est plus aux paroles et récriminations. L’heure est à la mobilisation citoyenne, et responsable.

Aux guides religieux de toutes obédiences religieuses et de toutes confréries, aux organismes internationaux de paix, de défense des droits de l’homme et à tous les partenaires de notre pays, je vous demande de vous impliquer dans ce conflit dont nul ne peut prédire la fin, afin que Macky Sall retrouve la lucidité et sache enfin raison garder.

Nul n’est au-dessus de la loi, et il est clair, et je l’affirme solennellement, que nous avons désormais décidé de barrer la route à ses méthodes staliniennes d’une époque que nous pensions à jamais révolue en Afrique.

Que la paix soit sur le Sénégal.

Je vous remercie de votre aimable attention.

Touba Darou Khoudoss, le 4 mars 2021

Serigne Fallou MBACKE

2 Commentaires

  1. Tu es un idiot ! Ce n’est pas une crise institutionnelle, mais une affaire privée qu’un irresponsable yolom guénio a machiavéliquement et cyniquement changé en « complot politique ». C’est honteux et indigne de soutenir que la pauvre jeune Adji Sarr elle n’a aucun droit !

    • Lemzo…Franchement ton gars la thiouné la..comment vouloir réduire à sa plus simple expression une opposition qui toujours joué depuis 1960 le rôle digue pour freiner le flot de colère du peuple…voilà le résultat..l’espace occupé par une opposition peu classique constituée de jeunes, par des actvistes et par des frustrès de tout bord….parainnage, exil, emprisonnement..non, il s’est royalement fourvoyé ah ah..il peut continuwr de bander les muscles..la graine est semée..avant 2024 sera rude très rude..et je ne parle même pas de 2024 qui sera l’hécatombe s’il se présente…ces jeunes là sont plus harakiri que ls jeunes de 1988, 1993, 2000, 2012 homme averti en vaut trois

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