La Cour de répression contre l’enrichissement illicite n’est pas encore installée et n’est pas fonctionnelle. Pour lancer un mandat d’arrêt international, il faut, préalablement, un refus d’obtempérer ce qui n’est pas le cas de l’intéressé qui n’a reçu aucune convocation.
« Rebondissement dans la traque des biens mal acquis : Mandat d’arrêt international lancé contre Karim Wade », lit-on à la « une » de l’Observateur de ce 31 octobre 2012.
Sur une page entière, l’auteur de l’article Daouda Mine revient sur la synthèse des auditions de l’ancien ministre d’Etat Karim Wade, les 3 et 5 juillet dernier, mais n’apporte aucun élément nouveau. Tout au plus, il informe vaguement d’un mandat d’arrêt international lancé contre le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade. Sans donner de date d’émission de la décision du procureur spécial Alioune Ndao.
Après vérification auprès au Tribunal régional hors classe de Dakar, il nous revient qu’aucun mandat international n’est lancé contre personne. « Quant à la Cour de répression, elle n’est pas encore fonctionnelle. Le jour où le citoyen Karim Wade sera entendu, il lui sera notifié une date afin qu’il réponde à la Cour. Puis une seconde date en cas d’empêchement. C’est en cas de refus d’obtempérer que le sujet de droit verra lancer contre lui, un mandat d’arrêt international », nous explique-t-on au temple de Thémis comme si nous avions cinq ans. Du côté de Karim Wade, son entourage affirme qu’il n’en est rien. « Pour lancer un mandat contre quelqu’un, il faut qu’il soit en fuite. Ce qui n’est pas le cas de Karim ».
Pour rappel, Karim Wade lorsqu’il quittait Dakar pour Paris avait montré toute sa disponibilité à coopérer avec la Dame justice. « Lorsque la justice de mon pays aura besoin de moi, où que je sois dans les 48 heures, j’organiserai mon retour », avait-il rassuré. Monsieur Wade était retourné à Dakar le 1er juillet dernier pour répondre à la convocation du capitaine Ibrahima Mbow de la section de recherche de Colobane qui l’avait entendu.
Lorsque la Cour sera officiellement installée, après les enquêtes préliminaires, elle entreprendra une enquête, une instruction et une accusation sur les personnalités visées de l’ancien régime. La procédure est »suffisamment longue » et pourrait prendre des années. Peut-être tout le quinquennat.
Ndiogou Cissé
Votre financier est dans de sales draps,et voyez bien rassures que ces magouilles ne vous epargneront pas.
L’intox m’avait semblé grosse, et je n’ai manqué de le souligner dès ce matin, quand un site l’a balancée ! Quand bien même il y aurait refus d’obtempérer, monsieur Karim Wade, Français quand il est en France, ne saurait être livré par La France, pays digne, qui se fait l’honneur de ne jamais livrer ses enfants pieds et poingts liés à quiconque, fut-il un grand pays ! Après l’échec de la tentative de faire comparaître Karim Wade devant la justice Française qui a jugé irrecevable la plainte du groupe scherpa qui croyait le faire condamner, d’autres manipulations sont mises en branle pour créer une diversion des populations qui n’ont d’oreilles que sur ce remaniement qui suscite inquiétude teintée d’espoir ! Si le Sénégal peut livrer ses fils à interpoll, c’est notre affaire, mais la France ne le fera jamais et de surcroît quand on ne dispose d’aucune preuve de ce qu’on reprocherait à ce monsieur, que des rumeurs !
Bonjour chers compatriotes!
Nous voyons tous que nos vigiles soit disant journalistes nne disent pas de la vérité. Ce qui est plus beau et sage, c’est de dire de la vérité que de mentir. A qui profite ces multiples mensonges des journalistes? Je demande à faux journalistes de vérifier l’information avant de la diffuser.
je savais que c’était faux.