Les délestages de la Senelec sont la résultante d’une mauvaise politique énergétique et les populations doivent prendre leurs responsabilités pour y mettre fin. Telle est la conviction du candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2012, le Pr Arona Coumba Ndoffène Diouf, s’exprimant hier, en marge d’une visite rendue au khalife général des mourides à son domicile à Touba.
(Correspondance) – ‘C’est la situation que vivaient le Mali et la Guinée en 1975 avec les délestages qu’endurent aujourd’hui les Sénégalais. Et le gouvernement n’a plus d’excuses face à cette situation douloureuse’, selon le Pr Arona Coumba Ndoffène Diouf, à la sortie de l’audience que lui a accordée hier le khalife général des mourides, Cheikh Sidy Moukhtar Mbacké. Pour le candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2012, ‘avec les délestages, les Sénégalais sont entrés dans une civilisation des générateurs avec les problèmes environnementaux et sanitaires qu’ils induisent, sans compter la chèreté des factures bimensuelles que l’Etat tente de ramener à un mois pour se sucrer sur le dos des populations’.
Pourtant, dira ce scientifique vivant au pays de l’Oncle Sam, le pays dispose de ressources suffisantes pour faire face à la crise énergétique. Et Arona Coumba Ndoffène Diouf de rappeler la tourbe découverte depuis 1962 dans la zone des Niayes par les géologues en vue de produire de l’électricité. ‘Cette boue noire peut produire de l’électricité au Sénégal sur une durée de 50 ans. Malheureusement, des études confirmées en 1984 par la Compagnie des tourbières du Sénégal restent jusque-là inexploitées’, s’indigne-t-il.
Sur le même registre, il révèle que la zone littorale était prévue pour accueillir un parc éolien pour la production de l’électricité à partir du vent. ‘Avec les nouvelles technologies, une simple turbine éolienne peut générer 1,5 mégawatts d’électricité, ce qui pourrait assurer l’approvisionnement en courant de sept cents maisons au Sénégal. Et, avec le parc, on peut mettre en place plus de mille turbines dont le coût global équivaudrait à la facture d’un voyage du président de la République du Sénégal aux Etats-Unis d’Amérique’, note le président du mouvement Alternative Citoyenne And Défar Sunu Rew qui dénonce un manque de volonté politique des régimes successifs. Pour en finir avec les coupures intempestives d’électricité, il est d’avis que les Sénégalais devraient aujourd’hui prendre leurs responsabilités.
Pour rompre avec ces dysfonctionnements, Arona Coumba Ndoffène Diouf entend briguer un mandat présidentiel en février 2012. Toutefois, il exclut toute alliance avec les tenants des régimes précités ou avec la mouvance Bennoo Siggil Senegaal. ‘Pour les échéances présidentielles à venir, nous ne nous associerons pas avec des partis qui ont déjà une responsabilité dans la situation douloureuses qui vit le Sénégal. Dans ce cadre, toute alliance avec Bennoo Siggil Senegaal est exclue’, précise-t-il.
Evoquant le conflit opposant l’Etat du Sénégal et le groupe Wal Fadjri, le professeur Diouf dit soutenir toute initiative visant à sauver une entreprise, un outil de travail que ce soit avec Sidy Lamine Niasse, Bara Tall ou Abdou Latif Coulibaly.
Babacar SAMB
walf.sn
AMI SURFEUR JE VEUX PARTAGER AVEC NOUS DES MIRACLES DE LA VOYANTE BINTOU MBENGUE ,QUE LA PRESSE AVAIT REVELE LES JOURS PRECEDANTS .A…APELLEZ PARTOUT OU VOUS TROUVEZ ELLE VOUS DIRA INCHALAH