Le ministre-conseiller spécial du président de la République, Arona Ndoffène Diouf, fustige la déclaration des membres du Mouvement du 23 juin qui demandent au chef de l’Etat de supprimer le Sénat au nom de l’application des conclusions des Assises nationales. Nous l’avons rencontré hier.
« Les Assises nationales ne sont pas la charte suprême. La charte suprême du Sénégal, c’est la Constitution qui est installée pour régir la République », a déclaré Arona Ndoffène Diouf. Il affirme ne pas comprendre la position des membres du M 23 qui demandent au président de la République de modifier la Constitution, alors que la lutte contre le régime de Wade avait pour principalement motivation la désapprobation des multiples modifications de la charte fondamentales opérées par l’ex-chef de l’Etat. « Je suis membre du M23. C’est nous qui défendions la Constitution quand Wade a voulu la modifier. Nous avons notre logo qui dit, ne touche pas à notre Constitution. On ne doit pas aussi permettre à Macky Sall de jouer le même jeu avec la Constitution », a martelé le membre de la coalition « Macky 2012 ». Le Pr. Diouf poursuit : « Il est inadmissible dans une République d’imposer au président de la République la suppression d’une institution qui a été mandatée par la Constitution ».
Le ministre-conseiller spécial planche pour des concertations entre le M 23 et le président de la République. « Il est temps de s’asseoir autour d’une table et de recadrer la discussion sur cette même Constitution. Nous devons voir comment faire pour défendre la Constitution, parce que si l’on dit à Macky Sall de modifier une partie de la Constitution qui arrangerait peut-être les conclusions des assises nationales, c’est lui demander de violer notre charte dans le M 23. Il y a une contradiction», a-t-il insisté. Arona Ndoffène Diouf estime qu’il faut un dialogue pour lever les contradictions. « Il s’agit de voir, au dessus de tout, quel est l’intérêt supérieur de la nation. Nous sommes tous là pour défendre les intérêts des Sénégalais. Il est temps de se redresser et d’ouvrir le dialogue entre les mouvements démocratiques progressistes et l’Etat autour d’une table. Les arguments des uns et des autres seront confrontés pour aboutir à une conclusion qui ne serait pas partisane, mais qui cible l’intérêt supérieur de la nation», a-t-il souligné.
Le Pr. Diouf estime que le Sénat doit être maintenu ajoutant que « des mécanismes devraient être trouvés pour améliorer les missions et la composition du Sénat et d’en faire un instrument de défense des intérêts des Sénégalais et non un moyen d’applaudissement pour défendre des intérêts partisans ». Il est également d’avis que le Sénat permettrait de voir à l’œuvre des personnalités de l’arène politique qui ont un électorat incontournable et d’autres personnalités ayant une expérience avérées dans leurs domaines respectifs.
Le ministre-conseiller a également indiqué que le chef de l’Etat n’est pas obligé de revoir le mode de désignation des Sénateurs. « Il a hérité d’une institution qui a été écrite par le régime précédent. Demander à Macky Sall de revoir le mode de désignation des membres pourrait créer une situation similaire à celle que les Sénégalais ont vécu avec Wade », a-t-il averti.
Candidat à la Présidence du Sénat
Le ministre-conseiller spécial, Arona Ndoffène Diouf souhaite que la présidence du Sénat soit confiée à une personnalité membre de la coalition « Macky 2012 ». « Il est nécessaire que le Sénat soit au moins régi par un membre de la coalition, Macky 2012, en incluant l’Apr », a dit Pr. Diouf qui invoque des raisons stratégiques pour expliquer sa proposition. Il ajoute que ce sont ces raisons stratégiques qui expliquent sa candidature à la présidence du Sénat. Le Pr. Diouf écarte « tout antagonisme entre l’Apr et la coalition Macky 2012 à propos de la présidence du Sénat. « L’Apr et Macky 2012 sont dans la même coalition. Nous avons combattu ensemble. Contrairement à certains journaux qui ont affirmé qu’il y a un combat entre les responsables de l’Apr et ceux de la coalition. Ma candidature a été posée individuellement. J’ai le droit de solliciter la coalition, Macky 2012 pour soutenir ma candidature. J’ai appelé certains responsables pour leur dire que je sollicite leur soutien. La majorité a répondu favorablement en y incluant le coordonnateur, Ibrahima Sall qui m’a donné sa parole en disant qu’il va me soutenir individuellement », a-t-il expliqué.
Le Pr. Diouf ajoute que les autres candidats ont le droit de postuler. « C’est au président maintenant de faire l’arbitrage. Ce n’est pas un débat de déchirure », a-t-il dit.
lesoleil.sn
C’est une imposture ca.Un mecton qui ne represente rien et rien qui s’invente des habits de presidenty de Senat!!!
Seul au Senegal on voit cela.Battu dans son bureau,comme au North carolina ou il vivait avec une communaute senegalaise qui l’ignore.Teuf Senat.Cela c’est pas la rupture.
DECIDEMENT CE ARONA DIOUF N’A AUCUNE VERGOGNE.
CE MENTEUR PSYCHOPATE< NE PEUT VRAIMENT PAS FERMER SA GUEULE…..
ARONA DE GRACE! TON AVIS N"INTERESSE PERSONNE…
TU NEST QU'UN MENTEUR, TU N'AS AUCUN DIPLOME……
DIS NOUS DE QUELLE UNIVERSITE TU ES DIPLOME??????
EVIDEMMENT TU AS PEUR QU'ON VERIFIE< ET LE FBI QUI CHERCHE
A IDENTIFIER DES FOSSAIRES DE DIPLOMES DE TON GENRE POUR
LES ARRETER POUR FAUX ET USAGE DE FAUX.
FERME TA GUEULE ET VAS AU DIABLE….. SALE IMPOSTEUR!….
Mr Diouf, vous dites du Président de la république: « Il a hérité d’une institution qui a été écrite par le régime précédent. Demander à Macky Sall de revoir le mode de désignation des membres pourrait créer une situation similaire à celle que les Sénégalais ont vécu avec Wade ». Et nous qui croyions que l’ objectif était de « réparer » ce système malade hérité de l’ ancien régime?!? Vous vous permettez de relativiser les directives des Assises nationales? On ne peut pas vouloir une chose et son contraire, Mr Diouf! Vous nous rendez la tâche facile en vous disqualifiant vous-même! Nous avons besoin de patriotes qui peuvent vivre de la seule satisfaction d’ avoir aidé à réhausser le niveau de la démocracie au Sénégal, et non de tacticiens qui ne disent pas vraiment ce qu’ ils ont derrière la tête. Les directives des Assises nationales méritent le plus grand respect. Un respect qu’ elles ont, d’ ailleurs, à travers les nations démocratiques du monde entier. Fouler aux pieds l’ esprit des Assises nationales, c’ est continuer de croire que le Sénégal se laissera diriger par le même système, et qu’il suffira de changer quelques têtes pour que les sénégalais n’ y voient que du feu. « Ministre-conseiller spécial du président de la République »? C’ est alarmant ca! Mais sachez que le seul fait de les avoir tenues, fait des Assises nationales un acquis considérable qui, comme tous les acquis, sera défendu! L’ ancien système ne roulait ni pour, ni dans l’ intérêt des sénégalais et c’ était celà la base des Assises nationales.
Nous vous rappelons que nous nous sommes battus pour changer le système! Et le fait que nous soyons allés au second tour des élections présidentielles devrait vous montrer, si besoin en était, que nous n’ avons pas unaniment voté pour « un » homme, « une » femme ou « un » parti!
Ne vous croyez pas plus forts ou plus adorés ou, encore moins, plus intelligents que Wade et consorts pour être à l’ abri des réactions du peuple qui tire sa force de « ses » Assises nationales.
Que vous osiez remettre en cause les directives des Assises nationales devrait suffire à vous disqualifier de votre poste, à moins que, le Président que vous êtes sensé conseiller, ne partage vos idées! Ce qui serait insouhaitable, mais pas la fin du monde, parceque le peuple montrera à qui veut le savoir, qu’ il laissera derrière lui, tous ceux qui rateront le train de l’ histoire.
Mr Diouf, vous êtes libre de trahir l’ esprit des Assises nationales, mais soyez sûr que vous en tirerez les conséquences!
Bien dit, Pape.