Les propos tenus par le coordonnateur du Parti démocratique sénégalais (Pds) à l’égard du président de la République Macky Sall sur l’affaire Lamine Diack, «ne sont pas de nature» à entrainer son arrestation, a soutenu le professeur Babacar Gueye, spécialiste en droit constitutionnel, lors de l’émission Opinion de ce dimanche sur Walfadjri.
«Oumar Sarr c’est un opposant (…). Je ne vois pas en quoi les propos qu’il ait tenus soient de nature à l’amener devant le juge ou même d’être convoqué à la gendarmerie. Cet article 80 qu’on évoque souvent est un fourre-tout qui permet tout», a expliqué le Pr Gueye.
Pour le constitutionnaliste, Oumar Sarr était dans «son rôle», celui d’un opposant qui a vu «une poche ouverte pour attaquer le pouvoir».
«C’est normal. Ce n’est pas lui qui a révélé l’information, mais les propos qu’il a tenus ne doivent permettre de l’amener dans la juge», a-t-il dit.
Selon M. Gueye, l’Etat doit «être fort». «Mais, a-t-il ajouté, un Etat fort ne veut pas dire un Etat policier. Il ne faudrait pas pour des raisons politiques qu’on prenne les gens, qu’on les amène devant le juge, qu’on les convoque à la gendarmerie, etc.»
«Dans sa sortie, c’est vrai Lamine Diack, a dit qu’il a essayé de réunir les moyens au niveau de l’IAAF pour participer au départ du chef de l’Etat en exercice en 2012 au Sénégal. Mais, il n’a cité aucun candidat de l’opposition», a expliqué le professeur de droit.
L’enquête permettra de savoir qui a pu bénéficier de ces financements et c’est à Lamine Diack de préciser ces propos, de dire à qui il a donné de l’argent, d’après M. Gueye.
«Il me sera difficile de remettre en cause les propos de Diack, parce qu’il n’a montré aucune volonté de protéger son fils Massata Diack, qu’il a nommément cité dans ses aveux.
Le constitutionnaliste a également avoué lors de l’émission qu’il a «toujours soutenu» que l’élection présidentielle de 2012 était l’élection «la plus fausse» de l’histoire politique du Sénégal.
«Par-delà même des considérations de corruption, de financement de la campagne de la part de Diack sur ses aveux, du point de vue purement politico-juridique il y a un problème. En 2012, on a un candidat qui a réussi à arriver en tête au premier tour et qui n’aurait dû jamais se présenter. C’est ce qui a faussé les résultats », a expliqué M. Gueye.
Il a toutefois affirmé que par rapport à cette affaire, le président de la République «ne peut pas être destitué» et «ne doit pas» présenter sa démission.
Il y a aujourd’hui lieu de légiférer le financement des partis politiques au Sénégal, selon le professeur. Parce que personne «ne sait», d’après lui, qui finance les partis politiques dans ce pays.
«Ils n’ont pas assez de militants et ces militants ne participent souvent au financement du parti», a-t-il dit.
lignedirecte.sn
Ah bon ce type est maintenant juge?
Ou est-il avocat?
Ou aucune de ces fonctions ne necessitent une maitrise particulière?
Vraiment le sénégal est un pays bizare tout le monde s’érige en spécialiste de tout.
Cette sortie est sans interet et montre l’absence de retenu de ce professeur de droit.
Lamine diack est devant de vrais juges qui réunissent les preuves avant de vous convoquer, cela n’a rien a voir avec les juges.. suivez mon regard.
Donc tout ce qu’il a dit il était oblifé de le dire, c’est cela la difference avec des amateurs.
Karim doit remercier Dieu de ne avoir comme juge les juges français.