XALIMANEWS-L’enquête dans l’affaire de la mort de l’étudiante de l’UGB Seynabou Kâ Diallo avance.
Lors d’une reconstitution des faits, précise Libération dans sa parution de ce jeudi, le principal suspect, Yahya Seck alias Prince a montré aux gendarmes comment il a tué Seynabou Ka Diallo dans la chambre 12 (G6) du village F du Campus de l’université Gaston Berger.
Tout serait parti d’une dispute au sujet de l’enfant que portait la victime et qui serait le fruit d’une relation amoureuse avec le suspect présumé.
Le mis en cause demandait à Seynabou Ka Diallo de «tout faire» pour avorter. La jeune dame, qui avait eu confirmation de sa grossesse au niveau des services médicaux de l’UGB, voulait garder l’enfant.
Prince s’emporte, l’attaque et l’étrangle jusqu’à ce que mort s’en suive. Un acte involontaire d’après le mis en cause. Les constats techniques et médicaux disent le contraire, d’après Libération, qui a fait le compte-rendu de la reconstitution.
En effet, souligne le journal, Seynabou Ka Diallo est morte d’une asphyxie mécanique, preuve qu’elle a été étranglée, et elle portait sur le corps des traces de violences.
Logé au campus après avoir “cartouché” à la faculté des lettres, Prince vendait du café Touba et de crème glacée.
Après son acte présumé, il est resté dans le village comme s’il ne s’était rien passé. C’est pourquoi, d’après Libération, son arrestation a surpris plus d’un.
En outre, Prince Yahya Seck commettra une erreur. En effet, il avait gardé le téléphone de la victime.
Constant que la victime n’avait pas son téléphone lorsque son corps a été découvert, les gendarmes cherchent à capter le bornage de l’appareil.
Prince eut la malchance de rallumer le téléphone à ce moment-là et alors que la mère de l’étudiante tuée rappelait une énième fois.
Les enquêteurs constatent alors que le cellulaire de Seynabou Ka Diallo bornait près de celui de Prince.