Les crimes abominables commis sur des enfants de très bas âge enlevés et tués comme des animaux au Sénégal convoque notre responsabilité à tous.
Je considère pour ma part que devant ce niveau incroyable de déliquescence de l’Etat, c’est au peuple Sénégalais lui-même qu’il revient la responsabilité de prendre sa propre défense en main.
• Il faut d’abord vaincre cet esprit ambiant fait de lâcheté qui veut laisser la responsabilité du règlement de cette affaire entre les mains du bon Dieu alors que nous, nous nous croisons les bras pour nous indigner et nous lamenter aux bancs ‘jaaxle’, dans les salons ou autour du thé.
• Deuxièmement, nous devons nous organiser pour nous auto-protéger. Il appartient encore une fois à la jeunesse d’assurer la sécurité dans les quartiers et villages, de jour comme de nuit, en s’appuyant sur les règles élémentaires de justice et d’équité. Les jeunes leaders qui dirigent les ASC, les dahiras et toutes les autres structures autonomes des populations doivent aider à l’établissement de ces règles, aidés en cela par les instances de légitimation locales à savoir le chef religieux du quartier ou du village, l’imam, le chef de quartier ou de village, etc.
On ne peut plus laisser les innocents sans défense entre les mains de bourreaux de la pire espèce que l’Etat n’est même pas capable de retrouver à supposer qu’il veuille bien les rechercher. Les partis politiques, la société civile organisée ont ici l’occasion de montrer qu’ils ont une capacité citoyenne. Tout le monde doit se retrouver avec comme seul et unique objectif l’éradication de ce fléau dont l’ampleur et la récurrence sont sans précédent dans l’histoire récente de notre pays.
Il faut aussi se préoccuper très sérieusement de la montée extraordinaire de l’obscurantisme au Sénégal au détriment de la lumière.
Ce mardi 20 mars 2018
Mamadou Diop ‘Decroix’
DEMANDEZ A ABDOULAYE WADE COMMENT PAPE DIOP A PU SACRIFIER LES ALBINOS PARCEQUE LES SENEGALAIS EN VEULENT SAVOIR DE PLUS
La créature dont j’avais le plus peur sur terre jusqu’à c’était la vipère. Une société qui accepte de vivre dans l’hypocrisie, le mensonge, l’obscurantisme, l’idolâtrie, le voyeurisme, la bêtise est pire qu’une vipère. Donc, aujourd’hui j’ai plus peur à cette société qu’à une vipère.