Tout a démarré lorsque le Président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse a appelé le rapporteur de la commission décentralisation pour lecture de leur travail. Aussitôt, le président du groupe parlementaire des libéraux s’est levé pour faire appel au règlement intérieur, requête que le président a refusée.
La lecture du rapport de la commission décentralisation s’est faite finalement sous les huées des députés de l’opposition qui scandaient » Monsieur le président appel au règlement! »
Avec Dakaractu
Encore le procureur politique de l’APR qui s’affiche. Et la contradiction ne peut être ignorée que par les fanatisés. Ils ont tous répété que Khalifa Sall ne peut se présenter à l’Assemblée, parce que ce n’est pas le député Khalifa qui a été accusé et arrêté, mais le citoyen maire Khalifa, bien avant qu’il ne soit élu. Une façon de dire que cela n’a rien à voir avec l’Assemblée, que l’affaire Khalifa a précédé cette législature. Mais alors, Yakhayti, pourquoi demander la levée de son immunité pour le juger ? C’est le député Khalifa qui est en prison ou bien ?
Tant que le programme de tous les jours du pouvoir de Macky Sall, de ses juges, ses procureurs, ses députés, ses militants, ses journalistes, ses conseillers, sera de mettre de côté tout ce qu’il y avait d’une république, d’un état, pour ne se consacrer qu’à tisser des mensonges pour peindre leur légionnaire en chef, ses contradictions flagrantes seront toujours vues par les sénégalais honnêtes. Et ils n’auront que leurs fanatisés pour continuer de leur faire croire que leurs actes sont approuvés.
C’est ce même procureur qui a été chargé de la torture d’Aida Ndiongue, sans raison autre que l’ordre de Macky Sall. La preuve, il n’y a plus de sénégalais honnête pour croire à cette affirmation, en conférence de presse, de 12 milliards de bijoux en or dans un coffre, soit l’équivalent de 700 kg d’or. Et pourtant ce sont ces énormités qui ont servi à faire approuver par beaucoup de fanatisés la torture d’Aida Ndiongue.
Et pourtant, lorsque, malgré toutes les tortures, malgré tous les mensonges déversés chaque jour dans les médias, Aida Ndiongue eut été libérée, une lettre a circulé. Une lettre qui portait le nom et signature du procureur. Et cette lettre montrait un mécontentement à la décision du juge de libérer Aida. Le procureur a nié, devant ses paires magistrats, d’être l’auteur de cette lettre qui conteste une décision de justice. Et portant, prompt à s’auto saisir, le procureur ne s’est jamais auto saisi pour connaître qui a sali son nom en lui faisant porter une lettre dont il n’est pas l’auteur. Facile à comprendre pourquoi le procureur ne s’auto saisira pas pour laver son honneur. C’est parce qu’une lettre de mécontentement de la libération d’Aida Ndiongue ne peut venir de l’opposition. Elle ne peut venir que du cercle du pouvoir de Macky. Or le procureur ne s’auto saisi que lorsqu’il s’agit de casser de l’opposant.
C’est ce même procureur qui a été chargé de la torture de Thierno Ousmane Sy, uniquement pour le plaisir de Macky Sall. Quand ce procureur s’opposait systématiquement aux demandes de libération de TOS, il savait très bien qu’il était innocent des accusations d’Abdou Latif Coulibaly. Il le savait parce que la justice sénégalaise dont il est sensé faire partie avait déclaré que TOS est innocent. Malgré la certitude qu’a ce procureur que celui qu’il maintient en prison est innocent, il l’a pourtant maintenu. Pourquoi ? Qui avait plaisir à ce qu’on torture des innocents, dans le pouvoir de Macky Sall ? L’innocence de TOS était connue lorsque Macky Sall est arrivé au pouvoir. Connue parce que c’est la justice sénégalaise qui l’a décidée. Qu’un procureur le maintienne après en prison, et refuse systématiquement sa libération, les raisons ne peuvent absolument pas être liées à la justice. Il faudra chercher les raison ailleurs.
Et c’est ce procureur là; qui a prouvé qu’il peut torturer pour des raison qui n’ont rien à voir avec la justice qui demande la levée de l’immunité de khalifa Sall.
Et les légionnaires au pouvoirs, au Sénégal, pensent que nous avalerons un jour nos cerveaux pour trouver normal ce qu’ils font ? Alors que nous avons nos yeux et que nous voyons ? Alors que nous nous disons musulmans ? Ils rêvent.