Ces derniers jours, l’émission After-Work est sous les feux de la rampe. La cause, ses animatrices, Adji Astou et Nancy Eva Thiam sont montées au créneau pour dénoncer leur mise à l’écart au profit d’Aïda Patra qui vient de débarquer à la 2STV. Dans ce méli-mélo, surgit un quatrième larron. Déboulant avec une pile de documents, Astou Ndiaye puisqu’il s’agit d’elle demande à ces dernières de se taire. « Si la propriétaire de l’émission que je suis ne parle pas, elles n’ont pas à geindre », nous confie cette commerciale qui revendique la paternité de l’émission qui fait le plus parler d’elle par ces temps qui courent. À l’en croire, 2stv lui a chipée sa création et le moins que l’on puisse dire, est que cette Astou, à ne pas confondre avec l’une des animatrices a du mordant à revendre. À Setal.net, elle raconte comment son émission lui a été volée par le fils d’El Hadji Ndiaye.
Elle se rappelle sa première rencontre avec Abdou Ndiaye le 11 juin de l’année dernière. Ironie du sort ? C’est à la même date qu’elle soutient avoir protégé son «œuvre» au Bureau sénégalais du droit d’auteur (Bsda)
La protection de l’émission After-Work au Bsda
Après cette rencontre au cours de laquelle Astou Ndiaye se remémore avoir fait une brève présentation des ses émissions dont After-Work à Abdou Ndiaye, un autre rendez-vous est fixé avec ce dernier. Seulement, il n’aura jamais lieu.
La voie du fils du boss de 2STV étant infranchissable, Mlle Ndiaye dit s’être entretenu avec son professeur de Comptabilité, Mr Alioune Ndiaye qui se trouve être l’oncle maternel d’Abdou Ndiaye qui lui suggère de se rapprocher de Mme Sarr, l’assistante de la Directrice, Marième Ndiaye. Ce qu’elle fera sans attendre. Mais en raison du voyage de la directrice, Astou Ndiaye n’a pu la rencontrer.
Toutefois, son assistante lui demandera d’envoyer ses émissions par mail. Elle le fait mais comme le fils d’El Hadji Ndiaye, Abdou semblait sous le charme d’After-Work après la brève présentation qui en a été faite, Astou Ndiaye dit n’avoir pas mis celle-ci dans le mail qu’elle a envoyée à l’assistante. Pour étayer ses propos, elle ouvre son adresse mail et montre à Setal.net non seulement les courriers envoyé à Mme Sarr, mais aussi ceux transmis à TFM et à SENTV et selon les besoins de chacque télévision. Mais s’empresse de préciser que seule la 2STV n’a pas répondu.
Pis, c’est dans cette longue attente que Astou Ndiaye verra, et son sang n’a fait qu’un tour, une bande annonce passer en boucle sur la 2STV. On est au mois de septembre de l’année 2012. Elle a failli tomber des nues en voyant que c’est « After-Work ». C’était comme si on lui tirait le tapis sous les pieds. Mais elle garda son calme et son premier reflexe a été de prendre rendez-vous avec un huissier de justice pour constater ce qui vient de se passer et qui n’est en fait que le début de ses cauchemars.
La Sommation
Une sommation datée du 21 septembre 2012 sera servie à la 2stv pour arrêt immédiat de la diffusion de « Après le travail » (signification d’After-Work). Et comme une suite favorable ne s’en est pas suivie, le 26 septembre, c’est-à-dire cinq jours après la sommation, elle était dans l’obligation d’assigner la première télévision privée du Sénégal à comparaitre au tribunal hors classe de Dakar pour le 4 octobre 2012. Sauf que la Justice se rangera du coté de la partie adverse. Et ce, malgré tous les documents qu’elle a pu produire durant le procès qui a fait l’objet de quatre renvois selon ses dires. Néanmoins, celle qui vous récite ses premières leçons de marketing ne l’entend pas de cette oreille. «Le juge a tous les documents qui attestent que je suis la mère de cette émission mais j’ai été déboutée », constate-t-elle, mère. Cependant, lâcher du lest n’existant pas dans son vocabulaire, Mlle Ndiaye promet de se battre. « Je me battrai jusqu’au bout pour avoir gain de cause », nous dit-elle. Un parfum d’appel se fait sentir…
En sus, c’est la presse qu’elle avait mis à l’écart tout au début de cette affaire qui remonte au mois de juin 2012, que cette fille ainée d’une famille modeste mais « digne » va investir pour dénoncer ceux qu’il qualifie de « voleurs ». « Ils m’ont pris mon bien et cela ne se passera pas comme si de rien n’était », s’écrie-t-elle. « Depuis, je n’ai pas arrêté de prier et Dieu est le plus Grand Juge, je finirai par être rétablie dans mes droits. Mais il faut que quelqu’un dénonce ces gens là qui s’approprient l’œuvre du bas peuple que nous somme », renchérit-elle. « Mais ce qui m’a le plus révolté, c’est de voir des personnes s’enticher pour quelque chose qui ne leur appartient pas. Cette émission est mon œuvre et je suis la seule habilitée à en parler », remet-elle les points sur les I.
Pour sa part, Abdou Ndiaye qui a été incriminé non par le tribunal mais par Mlle Astou Ndiaye n’a pas jugé utile de se prononcer sur les accusations dont il fait l’objet. Nos tentatives de le joindre par téléphone pour avoir sa version sont restées sans suite.
setal.net