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Au bord du gouffre : Mimi Touré s’embrouille, Mame Mbaye Niang s’égosille

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‘’ La peur est ce qui gronde dans le courage ; la peur est ce qui pousse le courage au delà du but.’’ –
Alain.

Le Sénégal n’a jamais été aussi proche d’un désastre humanitaire. La gestion approximative des affaires de notre pays a exacerbé le délabrement des conditions de vie de nos populations exsangues. Le vécu des sénégalais ne cesse de se dégrader sans qu’aucune lueur de solution ne se pointe à l’horizon. Le monde rural, abandonné à son triste sort, vit le plus grand drame de son existence. Les mauvaises semences livrées, par ce régime en pleine décrépitude, ont fini par faire exploser les compteurs de la misère. Les sénégalais sont arrivés à un stade de survie où prendre un repas par jour dépourvu de toute qualité nutritive relève du luxe.

Il ne fait alors l’ombre d’aucun doute que ceux qui étaient dans l’obligation de trouver des esquisses de solution ont failli à leur mission première. Au lieu d’affronter cet échec social qui résulte de leurs mauvaises décisions politiques, nos pseudos gouvernants font fi d’ignorer les besoins concrets du peuple ou de marginaliser les maux dont ils souffrent. Pour continuer de tirer profit des avantages indus dont il continue malhonnêtement de bénéficier, l’apprenti intellectuel Mimi Touré, se contente de nous servir des réactions instinctives qui ne s’attaquent guère aux vrais problèmes.

Pour dissimuler son incapacité à faire marcher l’économie, cette demoiselle, troublée par ses indénombrables brutales ruptures conjugales, préfère recourir sur fond de mensonges, à des rattrapages médiatiques, qui deviennent à ses yeux l’unique recours pour préserver son siège éjectable. La manière convulsive avec laquelle, cette activiste de la bassesse cherche à dénigrer pour exister politiquement constitue en réalité le reflet d’une personne désorientée et désemparée. Faire l’âne pour mériter le foin devrait être la dernière arme de persuasion qu’une prétendue chef de gouvernement devrait emprunter pour bénéficier de la confiance de son gourou.

Cette communication de désespérés, au delà des retombées néfastes qu’elle engendre pour ce gouvernement d’amateurs, est assez révélatrice de la panique qui les anime. Peur bleue qui pousse leur maître inculte à se terrer dans le silence et à dilapider l’argent des contribuables sénégalais pour instrumentaliser ses paresseux moutons de panurge, pour qu’ils viennent cracher leurs venins très peu convaincants sur ce peuple traumatisé par leurs divagations répétitives.

Du coup, ces bornés de l’APR, à l’image de Diéne Farba Sarr et d’Abou Abel Thiam, qui ont réduit leurs vies au ventre agissent comme des primates en fonction des instructions reçues. Ne pouvant point faire preuve d’une élévation d’esprit pour défendre convenablement leurs réformes populistes, ces ignares avec l’arrogance dont ils sont coutumiers, n’ont pas manqué d’aiguillonner comme à la triste accoutumée les tracasseries judiciaires pour se donner de l’importance auprès de leurs camarades de parti.

Ce n’est pas parce que vous usiez de produits dépigmentants que vous devriez vous faire pousser des ailes, ce n’est pas aussi parce que vous aviez à vos pieds celle qui gère les dossiers lourds et qu’elle est tombée sous votre charme, au sens propre comme figuré, que vous êtes forcement un grand homme. Mame Mbaye Niang qui vit sur le dos des contribuables, en bénéficiant abusivement tous les mois d’une indemnité de logement de 750.000 fcfa et d’une dotation de carburant de 400.000 fcfa, devrait être la dernière des personnes à nous gaver de gesticulations puériles, qui ne font hélas qu’exalter sa mentalité fétide.

Il est le symbole vivant des inégalités sociales que leur guide Michelin tente de réduire en recrutant tous azimuts 1000 agents de santé et en suivant comme une bête nécrophage les cours des marchés mondiaux. Ces mesures prises à l’emporte pièce prouvent encore une fois que ce système qui joue désormais sa survie a lamentablement échoué sur tous les plans. L’Etat montre que le secteur privé qui devait être le principal pourvoyeur d’emploi, pour résorber les 121 391 étudiants qui sortent chaque année de nos universités, est à l’agonie.

A quoi bon d’abaisser le prix du pain de 25 FCFA, à la veille des élections pour les augmenter aussitôt après, si les masses populaires n’ont pas une rémunération qui leur permet d’avoir ne serait ce que la moitié du prix du pain. L’Etat devrait plus tôt faciliter leurs insertions professionnelles par la mise en place d’un environnement fiable des affaires, de telle sorte que même si la baguette de pain coutait 200 FCFA qu’elles puissent l’acquérir sans aucune entrave.

En usant de stratagèmes pour reprendre en vain ce pouvoir qui l’a échappé, le stagiaire de la présidence suit à grand pas les traces de Zine el-Abidine Ben Ali, qui sentant la fin de son règne venir avait proposé aux tunisiens la création de 300 000 emplois supplémentaires. L’ex chef d’Etat Tunisien était parti jusqu’à renoncer à sa candidature à la présidentielle de 2014 et même jusqu’à limoger son gouvernement. Malheureusement lorsqu’un peuple perd confiance à son leader, ce dernier n’a qu’une seule voie : la démission. Macky Sall refuse de voir la réalité dans la glace, il aura beau se vautrer dans la poussière de ses réalisations chimériques, le peuple sénégalais comme un coq affamé le retrouvera au palais de la république, pour l’y extirper.
Éternel Wadiste
Moïse RAMPINO

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