Un véhicule de l’armée malienne à Kidal, le 29 juillet 2013.
Quatre jours après des affrontements meurtriers dans cette ville, des combats ont repris à Kidal, mercredi 21 mai, entre des soldats et des groupes armés, dont des rebelles touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).
Dans la matinée, l’armée malienne a confirmé avoir lancé une offensive pour récupérer cette grande ville du nord du pays, située à plus de 1 500 kilomètres de Bamako. Celle-ci est retombée sous le contrôle du MNLA au cours du week-end, après de longs combats qui avaient coûté la vie à une trentaine de soldats.
Mercredi, des soldats maliens ont été tués, d’autres ont été faits prisonniers par les groupes armés, d’après une source militaire à l’ONU sur place, selon qui les groupes armés semblaient prendre le dessus sur les soldats maliens. Les rebelles touareg ont, de leur côté, affirmé qu’ils contrôlaient totalement la ville. « Les combats se poursuivront jusqu’à ce que nous ayons entièrement libéré la ville », a indiqué l’armée malienne.
UNE CENTAINE DE MILITAIRES FRANÇAIS SUPPLÉMENTAIRES
« Les coups de feu ont commencé » en milieu de matinée, a témoigné un habitant de la ville, qui a rapporté que « l’armée malienne tirait, les rebelles touareg aussi ». Selon le gouvernement malien, le MNLA est appuyé par des groupes armés djihadistes, ce que les touareg n’ont pas confirmé.
La Minusma, la mission de l’ONU sur place, a indiqué que les coups de feu provenaient de toutes les parties, sans les identifier nommément. « Le renforcement des positions des uns et des autres ne pouvait déboucher que sur ça », indique une source de la Minusma, en référence aux renforts annoncés tant des forces maliennes que des groupes armés
La France a annoncé qu’une centaine de soldats supplémentaires vont être envoyés au Mali. « La décision a été prise de prendre des éléments depuis Abidjan pour les basculer à Gao compte tenu de la période de tension », a déclaré le porte-parole des armées, le colonel Gilles Jaron, démentant toute manœuvre particulière. L’effectif français de la force Serval passe donc de 1 600 à 1 700 le temps de la relève.
« C’est une centaine d’hommes qui devraient être là en fin de soirée ou demain dans la journée à Gao pour nous permettre de faire face à une contrainte qui est celle d’amorcer une relève alors que nous faisons face à une période de tension ».
Regarder notre carte explicative : La carte du Mali décryptée en cinq minutes
La France avait intimé l’ordre au gouvernement Malien de ne pas continuer leur progression qui leur aurait permis au moins de clarifier le rapport des forces sur le terrain. Aucun leader Africain n’avait alors compris que les TOUAREGS ont, depuis des décennies des amis dans le parti Socialiste Français de François Hollande et que ces derniers militent en faveur d’une indépendance de L’AZAWAD ! La collaboration de ces indépendantistes avec les Djihadistes d’ANSAR DINE et du MUJAO avait inquiété plus d’un en France, mais cela semble oublié et le soutien aux TOUAREGS continue de plus belle! Les Malien se son laisser endormir par la France, avec des faux semblants de négociations, de concession des TOUAREGS, périodes qui permit à ces derniers de se réarmer pour reprendre KIDAL et bientôt GAO et plus tard TOMBOUCTOU qui serait un jour leur CAPITALE ! Aux Maliens de se sacrifier pour reconquérir l’intégralité de leur territoire national , il y va de leur dignité !