La constitution malienne de 1992 va être révisée et cette révision sera soumise à référendum. C’est ce que le président Amadou Toumani Touré a annoncé lundi 19 avril 2010, à l’occasion de la remise des conclusions du CARI, le Comité d’appui aux réformes institutionnelles. Ce toilettage de la constitution actuelle était attendu par la classe politique malienne depuis longtemps et sa confirmation met un terme aux rumeurs les plus folles.
Le Mali allait-il être touché par le syndrome nigérien ? Le président Toumani Touré allait-il à son tour modifier la constitution pour rester au pouvoir ? Durant de longs mois la presse malienne a entretenu le suspense. En rendant public le projet de révision de la constitution de 1992, concocté par un conseil de sages, le président malien met un terme à ces rumeurs.
On ne touchera donc pas à l’art 30 de la constitution, le nombre et la durée des mandats présidentiels restent inchangés. Amadou Toumani Touré l’a promis : il quittera le pouvoir au terme de son second et dernier mandat : le 8 juin 2012.
Reste le toilettage du texte suprême : il était attendu par la classe politique malienne depuis longtemps. Alpha Oumar Konaré en avait parlé, ATT l’a fait ! Le chantier est ambitieux : il prévoit un chef d’Etat renforcé par un régime semi présidentiel sensiblement modifié. De même, la loi électorale est profondément remaniée afin de relancer la vie démocratique et permettre de lutter contre le clientélisme et la corruption politique.
Tout le monde est d’accord même si l’opposition s’inquiète. C’est que le projet a pris du retard et il ne faudrait pas faire l’économie d’un vrai débat parlementaire sur le fond. Le projet de loi doit être adopté par l’assemblée avant d’être soumis à référendum d’ici la fin de l’année.
Ousmane Sy, secrétaire politique national du parti Adema, s’inquiète du calendrier
« J’ai beaucoup de craintes parce que nous avons des élections législatives et présidentielles en 2012. Et 2011 va être la période du débat sur ces élections. Alors je crois que si nous n’arrivons pas à faire ces réformes avant 2011, ça risque de poser des problèmes… il y a un souci à se faire sur le calendrier parce qu’il y a des consultations indispensables…. »
Que quelqu’un me dise encore que le Sénégal est un exemple de Democratie en Afrique. Nous l’avons été avant l’alternoce.,avant l’arrivée au pouvoir de Wade, que OUSMANE N’gom decrivait comme quelqu’un qui parle en démocrate.mais qui agt en despote.
l experience de 1960 doit elle etre renouvelee?je parle de la federation du mali qui regroupait le senegal et le soudan francais,aujourd hui le mali.oui,je le pense! l histoire nous interpelle en ce moment car les deux peuples ont un destin commun et pendant que le senegal peine a assumer le leadership qui a ete le sien en matiere de libertes democratiques,le mali s engage resolument dans cette voie pour lui ravir la place.Au senegal,il semble que la tradition de lutte democratique s est estompe pour faire place a un « dialogue »incessant (wax budul jeex).ce n est pas le cas au mali ou l on privilegie l action.certains pensent que tout le merite revient a ATT mais c est sous estimer la maturite politique des maliens qui ont boute moussa traore du pouvoir.rappelons nous que les mouvements des jeunes maliens qui se sont souleve contre le regime dictatorial de moussa traore ont pousse les militaires a agir pour eviter un carnage qui commencait a prendre effet.les maliens sont un peuple tres fier comme les senegalais,a la seule difference qu ils savent agir quand il le faut.Apres tout,c etait comme cela chez nous!