XALIMANEWS- Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) constituent la troisième cause de mortalité dans le monde. Au Sénégal, ils posent un sérieux problème de santé publique. A en croire les spécialistes, leur incidence est en augmentation. La journée mondiale de lutte contre les AVC, ce mardi 29 octobre, a été l’occasion pour le Dr Mbagnick Bakhoum, neurologue à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff, de sonner l’alerte. Le spécialiste a, notamment, fait noter l’ampleur du problème.
« Les AVC sont la principale activité dans notre service de neurologie et occupent plus d’un tiers des lits d’hospitalisation. Ils représentent également la première cause de mortalité dans nos services de neurologie », a confié Dr Bakhoum à nos confrères de Sud FM.
Le président de l’Association sénégalaise de soutien aux familles de malades victimes d’AVC explique que deux tiers des patients hospitalisés dans les services de réanimation meurent d’un accident vasculaire cérébral.
« Lorsqu’on se refaire de l’enquête qui avait été faite par le ministère de la Santé et la JICA, les maladies non transmissibles actuellement gagnent du terrain et représente 42% de la mortalité en tête de file nous avons les maladies cardio-vasculaires c’est-à-dire les AVC et les maladies cardiaques qui en représentent 17% », a rapporté le spécialiste qui souligne que
« C’est une maladie qui gagne du terrain au Sénégal. Dans cette même enquête de 2009 à 2019, il a été noté que les maladies cardiaques, les AVC et le diabète gagnaient du terrain de jour en jour ».
Dr Bakhoum d’indiquer que « L’AVC est un accident brutal » au regard de la rapidité des symptômes qui apparaissent soudainement, tels que des troubles de la parole, une asymétrie faciale ou une perte de mobilité d’un membre ou d’un côté du corps.
« Devant ces signes, il est impératif de se rendre rapidement à l’hôpital », a recommandé le médecin.