L’Algérie a pris ses dispositions pour la fermeture de sa frontière avec le Mali, annoncé lundi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani.
Je confirme la fermeture des frontières avec le Mali, a indiqué M. Belani interrogé sur le sujet par l’AFP.
Nous avons informé la partie malienne des dispositions prises pour la fermeture de la frontière, a déclaré M. Belani dans une déclaration écrite transmise à l’AFP à l’issue de la visite en Algérie du Premier ministre malien, Diango Cissoko.
S’agissant de la situation au Mali, M. Belani a rappelé que l’Algérie a toujours été animée de la volonté d’aider ce pays frère à surmonter les difficultés auxquelles il est confronté, en vue d’une sortie de crise durable et d’une gestion apaisée de la transition.
Cette solidarité s’est traduite, depuis le début de la crise malienne, par une aide financière, humanitaire et par l’appui à l’armée malienne dans le renforcement de ses capacités pour la lutte contre le terrorisme et le crime organisé.
Samedi, l’Algérie avait exprimé son soutien sans équivoque aux autorités de transition au Mali où l’armée, appuyée par les troupes françaises, a lancé une contre-offensive pour repousser l’avancée vers le sud des groupes islamistes qui contrôlent le nord du Mali depuis neuf mois.
L’Algérie, qui partage une longue frontière avec le Mali, a toujours milité en faveur d’une solution politique pour régler le conflit dans ce pays. Alger a néanmoins autorisé le survol de son territoire par l’aviation française.
Dimanche soir, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius avait déclaré que si les troupes africaines doivent remonter au nord, il faudra que les Algériens ferment leurs frontières.
Le 16 décembre, la Libye avait fermé ses frontières avec ses quatre voisins du sud: l’Algérie, le Niger, le Tchad et le Soudan, en raison de la détérioration de la sécurité dans le sud du pays, décrété zone militaire fermée.
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