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Nouveau module sur l’éducation sexuelle: Ces éléments qui contredisent le ministre de l’Education

Date:

XALIMANEWS- Le ministre de l’éducation a démenti l’information selon laquelle les autorités ont décidé  d’intégrer un nouveau module à l’école portant sur  l’éducation sexuelle lors de son passage à Thiès, le présent audio dit tout le contraire.

Selon l’autorité qui a fait l’audio, lui-même était présent à Saly lors de l’atelier de l’UNESCO tenu les 21, 22 et 23 décembre 2020 portant sur l’éducation sexuelle et reproductive. A l’en croire, toutes les instances de décision sur l’éducation étaient représentées pendant ces 3 jours pour décider de comment intégrer l’éducation sexuelle et reproductive dans le programme. C’est validé ou pas, l’autorité promet d’y revenir.

6 Commentaires

  1. Rappelez vous que IBK du Mali aussi avait voulu forcer le même module de l’éducation sexuelle à l’école malienne. C’est la fronde des imams et du peuple qui l’a fait reculer. Les légionnaires reçoivent les mêmes consignes des mêmes maîtres satanistes. C’est pour ça qu’ils ont été soutenus pour arriver au pouvoir.

  2. cLe ministre de l’éducation ne doit JAMAIS reculer sur la nécessité d’étendre et d’intensifier l’éducation sexuelle dans nos écoles. C’est une catastrophe dans les régions reculées et même ici à Dakar ! C’est une nécessité salutaire de mieux former et autonomiser les jeunes filles et les femmes comme on le voit dans tous les grands pays musulmans, en Turquie, au Bangladesh, au Maroc, au Qatar, en Algérie, en Malaisie, en Tunisie et ailleurs. Le ministre ne doit pas accorder la moindre importance aux mensonges de ces paresseux enseignants, ces imams salafistes et ces politiciens populistes ! Ces guignoles idiots sont incapables de comprendre qu’on peut même aujourd’hui parfaire son éducation sexuelle par internet avec des sites spécialisés sur la protection contre les MST, sur l’espacement des naissances, sur la santé prénatale, sur la santé maternelle et infantile, sur le planning familial, etc. Les sources d’information sont maintenant plus fiables et plus élargies et dans toutes les langues ! Beaucoup de jeunes filles et de femmes sénégalaises les utilisent déjà et sont mieux averties que leurs propres mères sur l’éducation sexuelle. Arrêtez vos conneries d’ignares islamistes et votre obscurantisme de nafèkhes régressifs ! C’est une honte que c’est toujours en Afrique et surtout au Sénégal qu’on voit des gens qui veulent systématiquement retourner au Moyen âge sous prétexte de combattre l’homosexualité !! C’est de la supercherie. Regardez Kara et ses indignes centres d’esclavage… Combien de jeunes filles sont enceintées chaque jour chez nous par des parents proches, par des gens de pouvoirs dans le public ou le privé, par des enseignants irresponsables, des « serignes » riches ? Combien de talibés sont violés par leurs propres serignes daaras ? Et qui protège toutes ces jeunes filles violées ou enceintées qui souffrent terriblement dans le silence ? Personne ! L’État doit absolument renforcer les programmes d’éducation sexuelle et de genre à l’école. Il faut autonomiser les femmes en les formant plus et mieux, en leur réservant des quotas de postes de responsabilités partout et en augmentant leurs pouvoirs d’achat et de décision. C’est la seule issue au Sénégal et partout ailleurs en Afrique pour éviter ces indignes viols quotidiens, ces images de femmes tuées par des sadiques ici même chez nous, ces femmes humiliées chaque jour dans les médias et dans les maisons ! L’homme sénégalais peut être très cynique et très nafèkhe, et toujours sous le couvert du « on est musulman »… De vrais musulmenteurs oui…

    • Comment fait-on dans les villages traditionnels lébous, de N’gor à Toubab Dialaw en passant par le Diender depuis des siècles ? Dans nos communautés, pas besoins d’apprendre cs choses là, et pourtant les filles vivent sans avoir pratiqué , pour la grade majorité, jusqu’au mariage. Dakar n’est pas le centre culturel du Sénégal, au Cayor si proche, les filles sont dignes et se font respecter.

    • Bravo lemzo pour cette belle analyse de comment est notre société sénégalaise : des nafeks. On va encore raté une occasion de prévenir beaucoup de maux qui gangrènent notre société en posant la barrière de l’homosexualité à la place de tirer avantage d’une amélioration et d’une adaptation de l’éducation sexuelle à l’école. On est une société très machos et à chaque fois que nos hommes pensent qu’on va libérer la femme sénégalaise d’une contrainte sociale voire sexuelle, ils se braquent et se cherchent des gardes-fous comme l’homosexualité. Il n’a jamais été dit quelque part que l’éducation sexuelle veut dire promotion de l’homosexualité. Notre société a profondément besoin d’éduquer les futurs adultes surla gravité d’un viol et surtout des conséquences futurs que cela cause aux victimes. Il faut le vivre pour le savoir, car au Sénégal le constat le plus désolant c’est d’entendre que le viol de garçons par des femmes n’existe pas, et pourtant personnellement j’ai été victime de cela à mes 6 ans et les conséquences mentales sont encore là après plus de 40 ans. Donc, il faut qu’on arrête cette tendance négative à s’opposer à toute évolution, alors qu’on tend toujours et encore la main à ceux qui ont accepté d’évoluer et de donner du respect et de la valeur à la vie humaine de tous et de toutes

  3. En ce qui me concerne, j’attends les réactions des différentes familles religieuses du Sénégal ainsi que l’église dont l’autorité est à Rome. Pour cette dernière, la position est ferme, les tendances contre nature sont bannies depuis toujours. Si la communauté Mouride à laquelle j’appartiens ne réagissait pas après avoir été alertée formellement, ‘en prendrais acte pour de bon dans un sens ou dans l’autre. On a vu le représentant du Sénégal à l’UNESCO débarquer à Dakar pendant des semaines, et on peut même se demander si sa sortie au sujet d’une rencontre secrète entre le président Sall et Khalifa Sall n’était pas destinée à faire diversion pour laisser libre court au bon déroulement de ce séminaire durant 3 jours. Pourquoi l’UNESCO n’ose pas en faire de même dans les pays du Maghreb qui ont mis en garde l’organisation depuis des décennies sur des tentatives d’incrustation des idées de ce genre dans leurs différents pays ? Et d’autres dans le monde ? Serait-ce parce que nous serions plus pauvres économiquement qu’on ose nous demander cela ?

  4. Notre pays doit etre en mesure de financer l education de ses enfants avec nos propres moyens afin de rompre le dictat des bailleurs de fonds qui veulent nous faconner a leurs profits. L Unesco ne valide que ce qui est dans l agenda du 3e cycle. L education nationale est un secteur strastegique piegee par le sponsoring des colonisateurs deguises sous forme religieuse (arabocentriste, francophonie), culturelles et technologique.
    A quand le reveil ???
    Wassalam

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