(Par la Commission Scientifique Majalis)
Note : Retrouver en fin d’article tous les documents audio
Après avoir auditionné intégralement le document audio de l’émission en question, l’avis de la Commission Majalis est que cette nouvelle polémique procède plus d’une maladresse verbale de Ouztaz Taïb Socé et d’une maîtrise imparfaite de la véritable pensée et biographie de Cheikh A. Bamba (comme c’est le cas de beaucoup de ses pairs) que d’une intention réelle de nuire ou de s’attaquer au Mouridisme. Ceci, bien que soutenant l’idée très noble que les mourides doivent, dans ce nouveau millénaire, s’organiser davantage pour mieux défendre leurs valeurs et symboles, comme toutes les grandes communautés, devant les récurrentes agressions médiatiques dont ils font quotidiennement l’objet, comme le suggèrent les dignitaires mourides ayant réagi à ces propos.
En effet, le passage incriminé où le conférencier semble dévaloriser l’œuvre du Serviteur du Prophète (Dieu Soit Satisfait de lui) en faveur de celle de son frère et parent Seydi El Hadj Malick (Dieu Soit Satisfait de lui), resté au Sénégal pour continuer, dans les centres urbains, l’œuvre que le Cheikh, selon Taïb, n’a pu réaliser, car détenu alors en exil au Gabon, peut bien prêter à confusion et être interprété dans un sens assez négatif, comme le firent, peut être à juste titre, la plupart des mourides. Mais, replacé dans un contexte beaucoup plus élargi, qui est celui de l’émission globale et des témoignages souvent fort élogieux que Ouztaz Taïb fait du fondateur du Mouridisme et de son œuvre, l’on peut être tenté de penser, qu’en voulant comparer deux trajectoires spirituelles dont il ne maîtrise pas entièrement les fondements, tout en ignorant certaines subtilités sémantiques et règles de bienséance verbales mourides (teggiin), le conférencier est simplement tombé, à notre avis, dans le piège classique des « propos maladroits qui dépassent la pensée de leur auteur » et qui sont mal interprétés par leur auditoire. C’est donc, à notre avis, plus un problème de communication et d’insuffisance d’approche (aggravée par le ton naturellement offensif du prédicateur) que d’une intention réelle et délibérée de diffamation de la part de Ouztaz Taïb. Même si l’on sait, par ailleurs, qu’il arrive que l’islamologue adopte des positions et des jugements quelques fois contraires à l’orthodoxie mouride dont, à notre avis, la vraie répartie devrait rester d’ordre académique, scientifique et communicationnel, dans le cadre de la liberté d’opinion et d’expression responsable reconnue dans notre pays. (N’ayant pu retrouver dans le document la partie litigieuse attribuée au Professeur Iba Der Thiam, la Commission ne peut analyser ou porter de jugement de valeur sur celle-ci).
Forte de cette conviction, la Commission Majalis se réjouit du message de paix et d’apaisement transmis, par voie de presse, par le porte-parole du Calife des mourides, qui a su opportunément rappeler à tous les disciples mourides l’attachement à la sérénité, au pardon et à l’esprit de dépassement qui caractérisent le message universel et intemporel de Cheikhoul Khadim qui disait, après plus de 33 années de brimades et de bannissement : « J’ai pardonné à tous mes ennemis pour l’amour du Seigneur qui les a écartés de moi à jamais ; aussi je ne songe point à me venger » (Muqadimatul Amdâh). « C’est par la grâce [des Combattants de Badr] que j’ai pardonné [à mes persécuteurs] sans aucune rancune et que j’ai réussi à démentir les calomniateurs. » (Mawâhibu Nâfih, v. 146), « J’ai accordé mon pardon, pour la Seule Face de Dieu, avec pureté de cœur.» (Ahonzu bi Lahi mina Chaytani Rajîm (1), v. 14), « O Seigneur ! Accorde Ton pardon à quiconque m’a jamais blâmé ou offensé, et puisse-t-il se soumettre à Toi.» « Sois comme l’a dit un poète : « Je m’attacherai aux vertus honorables de toutes mes forces et détesterai ardemment de dénigrer comme d’être dénigré. Par magnanimité, je pardonne aux gens leurs insultes car il n’est de pire homme que celui qui aime répondre à l’injure par l’injure. Car celui qui respecte les hommes sera à son tour respecté, par contre quiconque les méprise ne sera jamais estimé… » (Nahju, v. 122).
Un autre intérêt suscité à nos yeux par cette polémique est qu’elle pose, plus que jamais, le problème de la responsabilité des médias dans la préservation du tissu sociétal, mais également, en filigrane, celui du traitement délibérément tendancieux de l’information mouride dans la plupart des médias actuels, surtout « people », que tous les disciples mourides ne cessent de déplorer depuis des années. Ce genre de polémiques ne sont ainsi que d’infimes « gouttes d’eau », à priori négligeables, mais bien capables de faire déborder le lourd vase de longues vexations inexprimées. En effet, la pression médiatique sur les valeurs et symboles du Mouridisme, sous diverses formes médiatiques (stigmatisation et harcèlement à outrance, généralisation abusive, hypermédiatisation des brebis galeuses dont les moindres faits et gestes sont délibérément exposés au détriment de ceux des modèles mourides, mouridophobie éditoriale, insultes dans les forums en ligne etc.), même si elle peut être partiellement expliquée par les dérapages bien compréhensibles d’une presse dont on connaît certaines insuffisances structurelles, professionnelles, déontologiques etc., de même que par certains écarts bien réels existants au sein même de la communauté mouride (car n’existant point de fumée sans feu, d’où la nécessité pour les mourides de réfléchir en même temps sur leurs propres « pyromanes » ), celle-ci paraît toutefois profondément injuste et agressive chez la plupart des mourides qui, en retour, développent de plus en plus une sorte de douloureuse « médiaphobie » aux effets psychologiques potentiellement dévastateurs. Ainsi, autant il nous paraît important de savoir raison garder dans ce genre de controverses (qui, encore une fois, auraient pu rester dans le cadre strict de la recherche et de la critique académique, n’eût été l’effet amplificateur des médias populaires), autant il nous parait plus que jamais urgent d’attirer l’attention des acteurs des médias et des leaders d’opinion qui les utilisent sur l’importance de réaliser l’extraordinaire puissance de ces outils à double tranchant et sur leur responsabilité historique à prendre enfin conscience des limites objectives de leur liberté d’expression qui, théoriquement, devrait s’arrêter là où commence celle de ceux qui les écoutent et les regardent quotidiennement. Il y va du salut de notre chère nation qui n’a nullement besoin, surtout en ces temps périlleux, de médias des « Mille Collines »…
Commission Scientifique Majalis (www.majalis.org)
Fichiers audio de l’émission DEMB, dont le thème était « Historique de la venue de l’Islam au Sénégal » (Deuxième partie), diffusée le 13 Septembre 2011 sur 2STV, avec comme invités Ouztaz Taïb Socé et le Professeur Iba Der Thiam.
Extraits polémiques :
http://xalimablog.com/podcast/EmissionDemb_Taib.mp3
Document audio en intégralité :
http://www.majalis.org/download.php?chemin=mp3/16/&filename=EmissionDembIntegrale.mp3
Précisions et dénégations de Taïb à propos de la polémique :
http://www.majalis.org/download.php?chemin=mp3/16/&filename=PrecisionsTaib.mp3
j’ai parcouru l’audio, je l’ai écouté, mais je n’ai rien entendu de négative sur Cheikh Ahmadou Bamba, au point que nos parents mourides font ce tolet. Et pourtant d’autres ont fait des caricatures sur le Prophète Mouhammad (PSL) et je ne me rappelle pas d’avoir entendu une réaction des mourides égale à celle ci faite suite à cette audio. Je ne comprends nos parents mourides, Ils sont prêts à verser le sang pour Bamba et ne le sont pas pour le Mouhammad (PSL) alors Cheikh Bamba était prêt à défendre le prophète à tout prix. » naniou giffe waye, audio bi tognoul kène, dara niawouci » Wa salam
Cet audio ne contient aucune parole qui peut ammener ces polemiques ,ceux qui provoquent des saccagements doivent etre traduit en justice sans ecouter les intermediaires ,la loie c’est à appliquer on en marre.
asalamouhalaykoum mboki talibeyi,nanou dellosi kholyi ak khelyi si wakhi cheikh sidy moukhtar mbacke ,serigne touba amoul morom fi ak fenen kenla ,lolou mome kenkounek warnako kham ,kouy wakhnak euleuk dinga dadiek sa borom .ndakh bamou mete bameti serigne touba rek ni yalla rekay bour ,modem si guedjgui,mayombe ,wirwir,limbarwelly,tounde diewal ak yenen nak yenen youken matalim .serigne touba dal dou morom.
Monsieur Daouda si tu n’a pas entendu ces propos offensants de Taïb, nous l’avons entendu nous, parceque nous sommes de pure wolof et avons bien décortiqué son message. A propos de la caricature du prophète dont tu fais allusion pour montrer une négligeane de la communauté mouride en vers le prophète qui en était victime. Retiens que Les mourides ont toujours défendu et attaqué ceux qui veulent déstabiliser l’islam. la preuve Serigne Touba a été le seul à montrer ton indignation et son refus face au colonisateurs qui voulaient gommer notre religion du pays. Ce qui a valu sa déportation. Nous ne doutons nul part que le prophète (PSL) est le meilleur des créatures. Et Serigne Touba est le serviteur privilégié de MOUHAMET (PSL). Retiens en fin que ce que Serigne Touba a fait pour nous personne ne l’a fait et personne d’autre ne le fera. Raison pour laquelle il mérite d’être défendu au prix de notre vie car il a sacrifié la sienne pour la nôtre. Nous défendrons autan que faire se peut l’islam. Cette religion nous la partageons avec d’autre mais le mouridisme c’est notre marque et si nous la défendons pas qui va le faire.
jégalou boubakh
Moi je suis mouride mais je pense que ça c’est un probleme d’interpretation. J’écoute toujours Taib Socé et je sais kil n’a rien contre notre guide le fondateur du mouridisme.
On doit faire tres attention avec ces genres de chose là c’est tres dangereux et puis santan dafa bari dolé té foumou khadioul rek lay doug.On doit utiliser les tarikhas pour nous unir et non pour devenir des énemis.
Pourquoi vous ne voulez pas qu’on compare nos chefs religieux? ce sont des parents, des hommes de dieux eux ce sont notre force. On n’a pas le droit de les utiliser comme des arme de guerre. gnom gneup si yalla lagnou dieum.
serigne touba doumoromo béne domou adama kouthiy wakh wakh thi lo kham ki nak dafa reuthe amna sans liweur tèwor moy kouy wakhati nangawakh lo kham louko moy danagna dal sakaw prsd de la rpblq sakh bouko lalé dou séde thi mom
Le Taîb de même que DER ont tout simplement déversé ce qu’ils avaient au fonds de le coeur et de leur pensées sur le Mouridisme. Ces gens la essaient de paraître correct mais ils haïssent le mouridisme. Ces paroles sont insultantes. Je n’osent même pas revenir sur les maux tellement c’est mal. Lou doul deug dou yague, li doul deug moy sén (Taïb et d’autres ouztaz) considération ci serigne touba. Sén xool yi nagou wougnion même si sén lamign dafay wax lou ééx mouride yi légui légui. Motax sén xoll molén trahir!
monsieur daouda si tu n¨as pas entendu nous avons bien entendu ce que a dit taíb nous sommes des wolof.consernant l´islam est pour tous les musulmans .pourquoi tu n¨as versé ton sang quant á le mouridisme c´est notre marque nous devos la défendre et continuons de la défendre pour toujours que tout le monde le sache.mercidaouda
Yéne yaléne kanne daguén di doule rek di di déme vous avez meme pas honte. qu’est ce que vous avez entendu de si grave votre fin arrive bientôt. Vous ne croyez en rien que des mensonges de vos marabout doule rek trafic influence rek li léne méti moye elhadji malick li mou déf séne serigne défoule quare bi barigo bou fésse dou défe tiowe doléne guate…..
Elhadji malick si kawe si kaname
Ngëne diégalma yène niep ci caddu yi. Yalna l’islam bi diam ca kanam, sunu xol yi bolo done bène comme nika sunu borom bi beugué niou ngoy ci boumou yallah bi té bagné takhaliko. Yaakaar nani mome la seurigne yèp woté. yalna seytani di geuna niak katane ci nioune. aamiine. guëne balma akh.