Les ententes directes semblent avoir de l’avoir devant elles. Ce mode de passation de marché continue sa montée en puissance telle que l’a révélé le rapport d’audit 2014 de l’Autorité de régulation des marchés publics. Le Sénégal a ainsi atteint le seuil fixé par l’Uemoa.
Le chef de l’Etat avait appelé à la réduction autant que possible des marchés passés par entente directe communément appelés marchés de gré à gré. Mais la tendance reste à la hausse. Les rapports d’audit 2014 de l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) montrent que ce mode de passation de marché a atteint 20% l’année écoulée, soit une croissance d’un point par rapport à 2013. Les ententes directes sont en passe de retrouver leur pic de 23% de 2008. A l’époque, la nouveauté de la procédure qui venait juste d’entrée en vigueur était indexée. Après être descendu à 8% en 2009, ce taux a remonté à 22% en 2011 et à 18% l’année suivante. Les opposants et des organisations qui luttent pour une meilleure gouvernance n’avaient pas manqué de pointer du doigt une gestion peu vertueuse d’un régime libéral en fin de règne. Publiés hier par l’Armp, les rapports montrent que le Sénégal a atteint donc en 2014 la barre des 20% en matière de gré à gré, le taux de référence qu’il ne faut pas dépasser, selon les directives de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).
Si passer un marché par entente directe garde toute sa légalité, le Code des marchés publics révisé en septembre 2014 ne l’autorise qu’en cas d’urgence impérieuse, d’exclusivité, de travaux complémentaires, ainsi que pour des besoins relatifs à la sécurité nationale. Et dans tous les cas, il faut un avis favorable de la Direction centrale des marchés publics (Dcmp).
Les Drp en bonne place, autorités contractantes ménagées
Par ailleurs, 71% des marchés attribués l’ont été à partir de la procédure de Demande de renseignements et de prix (Drp). D’où la persistance de la problématique du fractionnement des marchés dans les structures étatiques pour échapper aux exigences de l’appel d’offres. A la suite de la révision du code, l’Armp a jugé nécessaire de jumeler les audits au titre des gestions 2013 et 2014. C’est ainsi qu’elle a sélectionné 113 entités étatiques à auditer. Les services de Saër Niang en ont conclu que «60% des autorités contractantes ont au moins une performance satisfaisante». Selon le directeur général de l’Armp, la rencontre d’hier ouverte aux journalistes et suivie d’un point de presse avait juste un «but pédagogique». Il ne s’agissait pas de «dénicher un malfaiteur». Par conséquent, aucun exemple de gestion n’a été présenté. Les intéressés ont été renvoyés aux rapports publiés sur le portail de l’Armp. Mieux, les autorités en charge du contrôle a posteriori des marchés de l’Etat ont promis d’organiser «un atelier national de restitution des rapports d’audit». Seront conviés à cette rencontre les autorités contractantes et les cabinets d’audit. Par ailleurs, ils se disent disposés à participer à des séances individuelles pour éclairer la lanterne des personnes responsables de commande.
Le Quotidien
Mr le Maire de Kaffrine est épinglé par les audites . Ablaye Wilane tu as decu tout le Ndoucoumane. C est triste les Senegalais t ont vu jetter l argent du contrubuable au chanteur griot Baba Mal . Nous savions tous cette argent ne t appartiens pas.Mais voila c est ca le PSE:::pauvre Kaffrine…
Il faut sévir, c’est grave,