Incroyable, mais vrai ! C’est Me Wade, alors président de la République, qui avait fait auditer par l’inspection général de d’Etat (Ige) sa propre fille, Syndiely, aux commandes du Fesman ; Cependant, la mesure ne renseignait nullement sur une volonté nouvelle de l’homme de se réconcilier avec une gouvernance transparente, selon la libération.
Le président de la République avait simplement à cœur de barrer la route à un autre de contrôle réputé incontournable : la cour des comptes. En effet, cette dernière avait, conformément aux procédures, communiqué au président Wade pour information la liste des établissements publics à auditer, parmi lesquels le Fesman. Le chef de l’exécutif, allergique à tout contrôle lorsqu’il s’agit de sa progéniture très impliqué dans les affaires du Pays, en atteste le passage de Karim Wade à la tête de l’Anoci, eut une parade pour écarter la cour des compte.
Répondant à la lettre de ce corps de contrôle, Me Wade fit savoir à son président, Abdou Bame Guèye, qu’il ne voyait pas la pertinence d’une telle mission puisque l’Ige était déjà envoyé en contrôle au Fesman. Dans un premier temps, la cour des comptes avait retenu de passer outre cette remarque du président sortant. Mais, avec le changement de régime, les magistrats ont décidé d’abandonner leur mission puisque sûr que l’Ige aura toute la latitude de mener à bien sa mission.