Après le choix d’un échantillon aléatoire de Ministères, Agences en lieu et place d’un « ciblage » sur la base d’un logiciel d’algorithme, deux ou trois semaines, selon nos sources, c’est tout simplement ce qu’il reste de la quiétude des ministères, agences et autres démembrements de l’administration. Comme le révélaient nos confrères du « Populaire » avant-hier, de sources sûres, les cabinets commis par l’Autorité de régulation des marchés (Armp) sont fin prêts pour les audits de cette année. Ils seront en action sous peu.
Bientôt, l’audit de certains Ministères, Agences et autres démembrements de l’Etat. Sauf changement, « dans moins de deux à trois semaines », en principe, tout département qui fonctionne avec un budget qui avoisine les 10 milliards, sera passé à la loupe. Les cabinets à charge de cette opération, renseigne-t-on du côté de l’Armp, seront sur le terrain sous peu. En ce moment même, ils sont en train de faire une formation sur les techniques d’audit à l’endroit des équipes de l’Autorité de régulation des marchés publics. Et à ce sujet, dit-on, l’Armp entend la jouer serré. Même si le nombre de Services à fouiller reste encore indéterminé, la constance est qu’aucun Département parmi ceux qui sont retenus par l’ordinateur, ne sera oublié. En clair, point besoin d’user d’arguments du genre : « je n’ai pas reçu de courriers ou l’Armp ne m’a pas transmis tel ou tel autre document » (la plupart des autorités épinglées n’avaient que cet argument).
Au cas où cela arriverait, encore que c’est peu probable, une source affirme : « ce sont les structures techniques des Ministères qui sont les seules habilitées à répondre aux manquements soulevés dans le cadre de ces audits ». On n’adresse pas, recadrent nos sources, « un courrier à une personne, mais plutôt à l’institution. Car les ministres ne peuvent répondre, à moins qu’ils ne soient des techniciens. Si la situation se complique, il y a toujours des accusés de réception des différents courriers transmis ».Pour ce qui est de la redevance due à l’Autorité de régulation, d’après nos informations, « le ministre de l’Économie et des Finances est en train de préparer le décret devant permettre de payer les redevances de cette année à la Commission d’enquête de l’Armp. Il s’agit, contrairement aux 5 % qu’on a voulu faire croire au président de la République pour jeter l’opprobre sur l’organe en question, de 0 %. Autrement dit, le taux le plus bas de l’Uemoa. Parce que le surplus est reversé au Trésor public ».
Madou MBODJ
lasquotidien.info