XALIMANEWS-Au Sénégal, le nombre de députés va passer de 165 à 172. Cela se justifie par l’érection de Keur Massar comme 46e département ainsi que l’augmentation progressive de la population. Si certains responsables politiques ont salué cette nouvelle option parlementaire, d’autres ont émis des réserves quant à son application.
Les membres de Yewwi Askan Wi, à l’issue du séminaire des élus de ladite coalition à la mairie de Dakar ont fait face à la presse. Une rencontre au cours de laquelle Ousmane Sonko et Cie se sont prononcés sur l’augmentation du nombre de député.
« Nous ne devons pas accepter qu’avec cette augmentation de députés, le budget de l’Assemblée nationale connaisse une hausse. Cela ne doit aucunement être un prétexte valable », a mis en garde Ousmane Sonko.
Toutefois, les leaders de cette coalition ont déploré la manière dont Keur Massar, érigée en département, fonctionne. «Ce qui se passe à Keur Massar Sud est une honte. La nouvelle commune née de la décentralisation de Keur Massar ne dispose pas du moindre bâtiment administratif. Même pour installer le nouveau maire et son équipe, il a fallu louer un bâtiment en dehors de la commune», regrette le maire de Ziguinchor.
Face à cette situation, Ousmane Sonko pense que le gouvernement est responsable, car, dit-il, il a pris une mesure précoce de décentralisation. «Ils sont en train de créer des retards pour bloquer le fonctionnement de ces nouvelles collectivités. Ils veulent, à travers ces manœuvres, mettre cette commune sous délégation spéciale. Nous n’allons pas l’accepter», a-t-il laissé entendre.