Dans l’entretien qu’il nous a accordé, le Directeur de Cabinet d’Abdoulaye Wade est revenu largement sur le processus de réunification de la famille libérale, dont il est chargé du pilotage, mais aussi sur d’autres points d’actualité qui ont marqué la semaine écoulée, notamment la distribution de l’aide à la presse, la sortie du ministre de l’Intérieur sur les évènements de Sédhiou. Il a parlé aussi de l’occupation du poste de vice-président du retour d’Idrissa Seck et de Macky Sall au Pds. Selon lui, Macky Sall n’a jamais été viré du Parti démocratique Sénégalais (Pds). A en croire Babacar Gaye, le parti travaille pour les retours définitifs de ses militants « perdus ».
Idrissa Seck est de retour dans la famille libérale. Occupera t-il le poste de vice-président ?
Le poste de vice-président existe déjà. Il n’est pas encore occupé comme vous le constatez. Le Président de la République n’est pas dans l’obligation de nommer quelqu’un à ce poste. Mais comme le dit la constitution, il peut y pourvoir en nommant quelqu’un vice-président.
En l’occurrence Idrissa Seck ?
Mais si c’est un sénégalais qui doit occuper, Idrissa Seck est un sénégalais.
N’est- pas une récompense pour les retrouvailles pour l’unité, pour la réunification du parti ?
Je ne le pense pas. Vous savez le président de la République a estimé devoir se faire appuyé par quelqu’un pour certaines taches de la République. Il doit choisir un sénégalais, et Idrissa est un sénégalais comme nous tous.
Le président de la République a décidé d’autorité de ponctionner les salaires des fonctionnaires du public comme du privé pour aider le peuple haïtien. Est – ce que cette décision est démocratique ?
C’est une bonne idée. Le président de la République n’a pas donné cette initiative. Il appartient à l’Assemblée nationale, s’il faut pour contribuer à l’effort de solidarité à l’égard d’Haïti, de prendre une part du salaire des travailleurs du Sénégal. D’ailleurs, cette idée ne vient pas du Président de la République. Mais après ces événements malheureux, maitre Wade avait appelé à une concertation de toutes les sensibilités politiques, les mouvements associatifs pour pencher et réfléchir comment le Sénégal devrait s’organiser pour apporter son soutien à Haïtien. Beaucoup d’idées ont été émises à cette effet, parmi lesquelles, le ponctionnement d’une part du salaire des sénégalais pour effectivement aider les populations d’Haïti. Je pense que c’est normal que le Président de la République doit faire la synthèse des idées.
La contribution volontaire ne veut pas dire une ponction forcée ?
Non ! Nous avons estimé simplement que, quand l’Assemblée nationale qui représente le peuple vote une loi pour dire que chaque travailleur contribue pour tant de jour de salaire, je pense qu’on peut considérer cela comme une volonté exprimée au nom de l’ensemble des sénégalais.
C’est ça que j’appelle une contribution volontaire. C’est vrai que ça s’impose à tout le monde. Le Président pense que c’est trois jours, certainement l’Assemblée peut retenir un à deux jours.
Ca dépend, et dans ce cas là, Haïti mérite que le Sénégal soit solidaire, parce qu’il ne faut pas l’oublier Haïti est le prolongement du continent africain même.
Ne serait-il pas plus compréhensible d’ouvrir un compte bancaire au lieu de ponctionner sans l’avis des personnes concernées (fonctionnaires) ?
C’est vrai parce que ça peut poser des problèmes aux personnes qui ne veulent pas contribuer. Je suis parfaitement d’accord avec vous. Peut être il appartiendra à l’Assemblée nationale de corriger au cas échéant la proposition du président de la République. Il ne faut jamais oublier qu’il appartiendra en dernier ressort à l’Assemblée, il appartient aux députés, les seuls représentants du peuple de tenir compte les désagrégements, les désapprobations, les idées, les arguments pour dire au Président oui ou non sur la façon de procéder. Personnellement, je crois que l’essentiel est qu’on sente qu’il ya des africains qui pensent que les haïtiens sont déportés d’Afrique vers les Caraïbes et nous avons un devoir de solidarité envers eux.
Sur le projet de réunification des militants au sein de la famille libérale en ce qui concerne Macky Sall. Pensez-vous qu’il entendra cet appel ?
Je confirme que Macky Sall n’a jamais été viré du Pds. Au contraire, c’est lui qui a fait une déclaration de démission au sein du parti. Cela est dû au fait qu’il n’occupait pas les fonctions qu’il avait auparavant au sein de la formation. Imaginez que si toutes les personnes démissionnent comme lui parce qu’elles n’occupent plus les fonctions qu’elles avaient occupées. C’est inacceptable et ce n’est pas militant comme démarche..
Donc vous ne comptez pas sur son retour ?
Au contraire ! Nous travaillons à ce qu’il revienne dans le parti. Quoiqu’on dise, au moins, il a travaillé pendant ses années de militantisme pour faire du Pds ce qu’il est devenu aujourd’hui. A travers les positions qu’il avait occupées, il a montré qu’il était capable de faire quelque chose. C’est un investissement personnel du parti et du secrétaire général national du Pds sur la personne de Macky Sall. Dans une partie de Macky Sall, il y a une part du Pds. Nous avons investi sur lui, il est tout à fait normal que nous cherchons à le garder pour nous. Ce n’est pas normal qu’il soit avec des personnes qui l’ont combattu ou qu’il a combattu pendant une vingtaine d’année. Est-ce que vous pensez que Macky Sall est à l’aise quand il est au côté d’Ousmane Tanor Dieng ou de Moustapha Niasse. Je ne le pense pas. Il serait plus à l’aise quand il est à côté de moi.
Pensez- vous qu’il a été poussé vers la porte ?
Non ! Encore une fois. Un jour peut-être, nous écrirons nos mémoires pour relater nos faits et méfaits de nos pratiques politiques. Je pense que l’histoire retiendra la vérité.
C’est vrai qu’il existe une crise entre le parti et Macky Sall et il a estimé nécessaire de quitter le parti. Je pense qu’il assume sa position et continue de l’assumer. Au Pds, nous estimons que nous devons faire revenir toutes les personnes qui se sont senties frustrées par, peut être, la manière dont le parti les a été géré. Il peut arriver qu’ils aient des raisons d’être frustrées et de prendre des positions de ce genre. Mais je pense qu’en politique, l’essentiel c’est de savoir dépasser des moments difficiles. Chacun a eu sa dose de frustration et ce n’est pas une raison, qu’à chaque étape, nous sommes obligés de nous délestés. Je pense que ce n’est pas une bonne méthode. Aujourd’hui, l’heure est au rassemblement. Le Président de la République m’a chargé personnellement de coordonner ce mouvement du retour.
Avez-vous déjà rencontré Macky Sall ?
Pour l’instant non. Peut être que le moment n’est pas favorable. Mais j’ai rencontré d’autres personnes qui étaient dans une situation comme celle de Macky Sall, nous avons discuté pour qu’ensemble qu’on puisse reconstituer cette famille libérale. Pour moi, c’est honorable et valorisant comme tâche. Si je parvenais à concrétiser le retour de Macky Sall dans le parti, j’aurais peut être apporté une des solutions à ses plus grandes préoccupations : c’est-à-dire faire de tel sorte qu’en 2012, que nous tous, nous nous retrouvions autour du père pour le porter encore à tête de l’Etat.
Becaye Diop, ministre de l’Intérieur a fait une sortie sur les évènements de Sédhiou en disant que s’il n’avait pas lui une part à Sédhiou, il demanderait aux forces de l’ordre de tirer sur les élèves grévistes. Est –ce qu’un ministre, de surcroit chargé de garantir la sécurité, à tenir des propos pareils ?
Je pense que non. Becaye avait fait un communiqué pour démentir les propos qu’on lui aurait attribués. Personnellement, je m’en tiens à sa déclaration. Mais dans le principe, je pense qu’il lui appartient d’assurer la sécurité des populations et des biens. Ce n’est pas parce qu’un ministre de l’intérieur est de telle ou telle région qu’il faille ne pas créer des conditions pour que le pays ne soit pas dans la stabilité. C’est regrettable si c’est lui qui l’a dit. Mais il ne faut pas aussi qu’on tire trop sur lui. Le ministre de l’intérieur est le ministre le plus populaire pour la simple raison qu’il gére des dossiers qui concernent la classe politique.
Pendant la distribution de la subvention de la presse par l’Etat, il y a eu des patrons d’organes de presse qui rendu simplement leurs chèques. Qu’en est –il ?
Je ne sais pas comment ils ont procédé à la répartition de cet argent. Si la partage n’a pas été bien fait, il faut le rétablir. Mais la presse ne doit pas être aussi exigeante en matière de subvention. C’est vrai qu’elle contribue comme les partis politiques, comme beaucoup d’autres secteurs au renforcement de la démocratie. Mais ce n’est pas une raison pour que les derniers publics leurs soient versés de manière gratuite. Toutefois, si le gouvernement décide d’apporter son soutien à la presse pour les mettre dans les conditions optimales de travail, on devrait s’assurer d’une bonne répartition équitable qui tient compte de la qualité du travail fourni par les uns et les autres, qui compte de l’apport de tel ou tel autre organe, qui tient compte évidemment du soutien qu’il faut apporter aux petits reporters, aux journalistes qui n’ont pas encore fait leur formation, aux journaux qui viennent de démarrer pour que nous puissions avoir un ensemble d’organes de presse qui pour à donner satisfaction à notre système démocratique. Je ne sais pas comment le ministre de tutelle a procédé à la distribution. Mais c’est avec amertume que j’ai constaté qu’il y a des chefs d’organes de presse qui ont rendu leur chèque. Je pense que, ce n’est pas très gentlemen. Ce n’est pas élégant. Je pense qu’ils auraient dû se contenter de faire une réclamation, ou d’alerter l’opinion sur les méthodes mais en gardant respectivement leurs chèques, non pas par le ministre, mais par le contribuable sénégalais.
africanglobalnews.com
Macky Sall ne va jamais participer à cet arnaque de la nation. Il a raison de s’opposer ferocement à la réelection de ABDOULAYE WADE en 2012, car il s’est que c’est la dernière stratégie de ABDOULAYE WADE de mettre de facon illégale son fils à la tete du pays.
PEUPLE DU SENEGAL, ne vous trompez jamais de choix, dès le premier jour de la réélection du ABDOULAYE WADE en 2012, KARIM SERA AU PALAIS.
MACKY SALL DIT NON AUX WADES (ABDOULAYE+KARIM+VIVIANE+…)
MACKY SALL DIT OUI AUX SENEGALAIS ET MILITE POUR LA CAUSE NATIONALE.
VIVE MACKY SALL EN 2012. YES WE CAN