Il se fait remarquer de plus en plus dans les médias, les émissions interactives qui servent de tribune à Babacar Mbaye Mouskade et ses interventions régulières où il donne son opinion de la situation politique nationale. Du « wakh sa xalaat » comme il en foisonne sur les ondes dakaroises, et à Thiès sur les radios locales.
emier leader Thiesseois à rendre visite à Karim Wade en prison
Membre de la Génération du concret et leader de Nouvel Engagement Thiesseois (NET), Babacar Mbaye dit Mouskade revendique sa proximité avec Karim Wade, le fils d’Abdoulaye Wade détenu à la prison de Rebeuss pour enrichissement illicite présumé. Mouskade confie pourtant avoir été « le premier leader Thiesseois à rendre visite à Wade-fils » dont il demeure convaincu de l’« innocence ».
Quid de ses débuts en politique ?
Certains parmi les responsables politiques libéraux qui l’accrochent et l’apprécient aujourd’hui, le snobaient lorsque le PDS était au pouvoir, lorsque ces derniers étaient dans les bonnes grâces du pape du Sopi, inaccessibles pour beaucoup d’entre eux, qui sèchent le téléphone ou refusaient de le rencontrer. Mais Babacar Mbaye ne leur en tient pas rigueur, ni hier ni aujourd’hui, Karim Wade lui suffit comme interlocuteur avec qui il traite directement. Et c’est tout en sourire qu’il parle de sa première entrevue avec le leader de la Génération du concret, la fameuse GC.
Fini donc les adversités politiques pour des besoins de positionnement au niveau local. Le fait de quitter le pouvoir et de se retrouver dans l’opposition donne lieu à une nouvelle distribution des cartes. Un nouveau paramètre qui aura le mérite de rassembler les fils d’Abdoulaye Wade et membres du PDS, de la GC plus particulièrement. Des camarades de parti avec qui Mouskade compte toutefois, ensemble, main dans la main, redorer le blason du PDS lors des élections locales, à Thiès et au niveau national, et plus tard, réussir leur grand coup qui consiste à «virer du pouvoir le président Macky Sall» qui les traque sans répit.
Macky Sall, «le pire élève qu’Abdoulaye Wade ait eu».
Très sévère avec Macky Sall tout de même. Mais toujours courtois dans ses sorties médiatiques quand il parle de président de la République : Mouskade estime qu’ « on peut être adversaires politiques tout en se respectant les uns les autres ». Le candidat déclaré à la mairie de Thiès ne voudrait pas pour autant, voir Idrissa Seck, ou encore Macky Sall… pas même en photo. Le leader de l’Apr, dit-il, «est le pire élève qu’Abdoulaye Wade ait eu». Mieux ou pis, «il n’ira pas loin» à en croire le jeune responsable politique. Certitude ou simple parole d’opposant ? En tout cas Babacar Mbaye Mouskade ne cherche pas loin quand il s’agit de mettre un nom et un visage aux nombreuses difficultés que traverse le Sénégal.
Des difficultés qu’il attribue à une seule personne : Macky Sall qui selon lui, «n’a pas bien appris à l’école de Wade. Il a été un mauvais élève». Mouskade en veut pour preuve « la cacophonie gouvernementale récurrente, le tâtonnement dans plusieurs dossiers, les lenteurs dans les réformes institutionnelles, notamment la réduction d mandat présidentiel, et le fait que Macky s’entoure de socialistes qui ont les mêmes ambitions que lui et qui n’hésiteraient pas à le poignarder dans le dos». Et aussi, l’ «acharnement dont le pouvoir fait montre à l’endroit des responsables du PDS traqués par la cour de répression de l’enrichissement illicite», la Crei qu’il disqualifie d’emblée.
« Deukk bi dafa Macky», l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye interpellé
S’il dit saluer la mesure de baisse des prix du loyer, «une petite révolution», Mouskade estime ne pas perdre de vue que le pays reste difficile. « Le pays n’est pas aussi liquide que sous Wade, l’argent ne circule pas », constate le jeune responsable politique qui fera preuve d’imagination lorsque lui vient à l’idée de dépeindre avec ses mots propres, le mal-être des Sénégalais. «Deukk bi dafa Macky», scande-t-il, le 10 avril 2013, ignorant à l’époque qu’il était en train d’introduire dans le vocabulaire, dans le langage courant, une question qui sera plus tard analysée non comme «un concept économique», mais plutôt comme «de la sociologie», par l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye, invité de Tfm.
Et ce sont sans doute les réseaux sociaux et sites internet qui auront permis de diffuser à l’échelle nationale et internationale, une expression que se sont désormais approprié une bonne frange de la population sénégalaise, l’opposition en particulier.
Dans les journaux, sur les plateaux de télévisions et sur les ondes radios, l’expression « dekk bi dafa Mack » forgée par Mouskade, semble être la chose la mieux partagée. Une expression encore en vogue et dont Mouskade ne cesse de se féliciter.
ThiesVision.com
Ca ressemble plutot a un compliment .etre un mauvais eleve dr Wade est tout c qui peut arriver a un être humain.Donne nous une liste des bons eleves de Wade,ca nous servira.
Depuis sa chute,aucun d entre eux nest copte ou k c soit,ils se terrent tous pour eviter k leur gestion soit Mise sur la table.
La presse senegalaise est vide parfois jusqu’a donner de l importance a ces suivants,griots,larbins,qui se denient toute competence,ambition,au profit d autres personnes.