XALIMANEWS : Babacar Ngom se défend. Lors de la séance d’explication organisée aujourd’hui en présence des journalistes, lhomme d’affaires déclare détenir un titre foncier de 300 hectares sur cette assiette foncière qui fait l’objet de polémique. Selon lui, cette superficie lui a été octroyée sur délibération par la communauté rural de Djilakh, qui se trouve dans la commune de Sindia.
Elle ferait partie de ces 300 hectares que les conseillers ruraux de Djilakh lui avaient attribués. Mais c’est au moment de commencer les travaux sur ces terres qu’il s’est rendu compte les 75 hectares de cette superficie sont une réserve les habitants de Djilakh.
Babacar Ngom a fait savoir qu’il ne comptait pas rétrocéder les terres aux habitants de Ndingler. « Nous avons la légitimé et la légalité parce que nous disposons d’actes administratifs très clairs. C’est le village de Djilakh qui m’a attribué, sur délibération, ces terres. Si je dois les rétrocéder, ça sera pour le compte des habitants de Djilakh qui me l’avaient donné », a-t-il répondu.
Au lieu d’être objectif et véridique sur cette affaire, les sénégalais les plus rétrogrades, les plus démagogiques et les plus ignanes l’analysent avec les faux arguments de l’émotion et la sensiblerie… Pauvre pays de refuseurs du développement ! Même les élus locaux de Djilakh ont publiquement affirmé que c’est eux qui ont donné un bail d’exploitation légal à Babacar Ngom. Alors que veulent les habitants de Ndengler ? Si j’étais Babacar Ngom ou tous les autres investisseurs qui ont les mêmes problèmes de terre pour implanter leurs entreprises, j’irai investir en Guinée ou en Gambie. Ils seraient accueillis les bras ouverts ! Au Rwanda, ce sont des villages entiers qui ont été déplacés pour permettre de nouvelles implantations industrielles ou agro-alimentaires. Mais au Sénégal on est des émotionnels attardés et des refuseurs du développement…