Les résultats affichés sont encore décevants?: en 2011, à peine 38 % des 80?000 candidats ont décroché le sésame. Mais, en dix ans, le nombre de lycéens parvenant en terminale a été multiplié par trois.
Les taux de réussite sont généralement plus élevés dans la capitale que dans le reste du pays, où ils tournent autour de 15 %. La ville de Saint-Louis constitue toutefois une exception. Cette année, elle affiche 40 % d’admis. Et son célèbre prytanée militaire frôle les 100 % de réussite. Un exploit partagé avec l’école Mariama Ba, située sur l’île de Gorée, au large de Dakar.
Si ces deux établissements affichent des résultats rarement égalés, d’autres moins prestigieux sortent aussi du lot. « Des élèves de très grande qualité viennent du lycée Limamoulaye de Pikine [banlieue de Dakar, NDLR] », indique Amadou Diaw, le président de l’International School of Management (ISM), qui, avec l’Institut africain de management (IAM) et le Centre africain des études supérieures en gestion (Cesag), compte parmi les meilleures écoles supérieures de la sous-région.
Les bacheliers sénégalais constituent environ 65 % des étudiants de première année de l’IAM et de l’ISM. Mais si l’on en croit leurs responsables, bien qu’ils soient soumis à des tests d’entrée rigoureux, ils présentent quelques faiblesses. « Par rapport aux étudiants burkinabè, béninois ou encore gabonais, dont le français est la langue de communication, nous remarquons que les Sénégalais, surtout quand ils sont issus d’établissements publics ou de milieux défavorisés, ont des aptitudes communicationnelles moindres. Ils s’expriment peu en français et beaucoup en wolof », précise Amadou Diaw.
Quant à Zacharia Tiemtore, directeur général du groupe IAM, il constate que beaucoup présentent des lacunes en mathématiques, économie et comptabilité. Au Sénégal, 70 % des élèves de terminale sont inscrits en filière littéraire.
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