L’un des rares ténors à n’avoir pas encore décroché un combat, Balla Gaye 2 qui sort d’une année blanche a des fourmis dans le guimb. Invité de l’émission «Entre temps», le Lion de Guédiawaye confie qu’il a hâte de redescendre dans l’arène.
Alors que son combat contre Gris Bordeaux est sur toutes les lèvres, Omar Sakho alias Balla Gaye 2 a fait savoir sa folle envie de renouer avec les chaudes ambiances de l’arène sénégalaise. « J’ai la nostalgie de l’arène. L’ambiance qu’il y a autour, le spectacle, la ferveur des supporters durant la préparation et le jour du combat me manquent beaucoup. Et je suis impatient de revenir», a déclaré le fils de Double Less qui ajoute : «la lutte c’est toute ma vie. Donc rester une année sans l’exercer ne m’a pas du tout plu. Je sais que les fans sont impatients de me revoir, mais qu’ils sachent que je le suis plus qu’eux. J’ai des fourmis dans le guimb. Je suis pressé de lutter et surtout gagner pour mes supporters».
«Aucun lutteur n’est plus technique ou plus courageux que moi»
Même s’il n’a pas voulu trop s’avancer sur son éventuel duel contre le troisième tigre de Fass, le tombeur de Mohamed Ndao Tyson n’arrive toujours pas à digérer ses deux revers de suite contre Bombardier et Eumeu Sène. «Je n’arrive toujours pas m’expliquer ces deux défaites. L’un m’a plaqué d’une façon très facile, l’autre, je ne sais quoi ; j’ai voulu tenter une prise, mais ça a bloqué. J’ai dit stop pour voir ce qui n’allait pas. Maintenant, je suis revenu pour reprendre ma place», dit-il avant d’ajouter : «aucun lutteur n’est plus technique ou plus fort que moi dans l’arène. Non. Il n’y en a pas. J’ai perdu et je l’accepte, car c’est Dieu qui donne et qui retire. Mon souhait est de décrocher un combat pour revenir en force». Contraint à la pause suite à une seconde défaite de suite contre Eumeu Sène le 4 avril 2015, Balla Gaye 2 affirme avoir profité de cette absence pour retrouver une vie de famille. «J’ai retrouvé une vie de famille, ce qui n’était pas le cas dans le passé. Car entre les combats et la préparation, mes enfants pouvaient rester des mois sans me voir. Et je crois avoir bien profité de ces moments pour passer beaucoup de temps avec ma famille et mes amis», explique-t-il.
«Je prie tous les jours pour que mes enfants ne deviennent pas des lutteurs »
Par ailleurs, le Lion de Guédiawaye qui pourtant a bâti sa réputation autour de la lutte avec frappe indique qu’il ne veut pas que ses enfants suivent ses pas. «Mon vœu le plus cher est que mes enfants ne deviennent pas des lutteurs comme moi. C’est un sport très difficile et qui demande beaucoup de sacrifices. Je prie tous les jours pour qu’ils ne deviennent pas des lutteurs», dit-il. A l’en croire, il a embrassé la carrière de lutteur par accident. «Le football était mon sport favori, mais pas la lutte. Je suis devenu lutteur par accident», conclut-il.
Mansour SAMB (L’AS)
