Bara Tall reconnaît lui-même devoir à ces banques et à d’autres personnes pour avoir utilisé leur force physique dans le cadre des travaux des chantiers de l’Etat sénégalais. Mais, il affirme ne jamais avoir été un mauvais client depuis qu’il a commencé à travailler avec ces établissements financiers. Mais que faire, se désole-t-il, quand ton premier client : l’Etat refuse de te payer et t’empêche de travailler depuis cinq ans ? Je reste à la maison depuis le mois de mars 2010, pour ne pas faire semblant de travailler alors que ce n’est pas le cas ; car je me préparais à cette saisine. Je ne peux pas arrêter la mer avec mes bras ». Sûr, poursuit-il, la mort dans l’âme, « si l’Etat avait mis mon dû à ma disposition, j’aurais épongé toutes mes dettes ».
« Le jour où elles (les banques) décident de mettre à la vente aux enchères de mes biens, je prendrais les devants en les étalant dans la rue et j’appellerai toutes les télévisions sénégalaises pour les filmer ; une manière de prendre à témoin l’opinion publique sénégalaise « pour lui montrer la manière dont l’Etat m’a ruiné, m’a privé de mon droit le plus élémentaire ; travailler pour gagner ma vie, faire travailler d’autres sénégalais (3000 employés, ndlr) », déclare le patron de Jlf.
Il assimile, par ailleurs, à un « effet d’annonce », la promesse du chef du gouvernement de tout régler. « Jusqu’à ce jour, rien n’a bougé ; je n’ai reçu aucun sou ; même si on me fait comprendre que la procédure est enclenchée. Mais les banques ont étés patientes, elles ont quand même des règles à suivre », s’indigne-t-il.
Bara Tall promet de faire beaucoup de révélations sur ce dossier. « Le jour où je convoquerai une conférence de presse, je parlerai des choses que je n’ai jamais évoqué à la presse », promet-il.
Ferloo.com
QUELLE HONTE !
VOUS ÊTES INCAPABLE DE FAIRE LA DIFFÉRENCE ENTRE LA SAISIE ET LA SAISINE