Qu’on l’aime ou pas, Barthelèmy Dias dit ce qu’il pense. Et ce ne sont pas encore les tentatives de dénégations d’une partie de l’opposition qui l’empêcheront de dire la vérité. L’affaire de Talla Sylla qui a boudé les travaux, la position du Ps, la taupe du pouvoir au sein de Benno…, le maire de la commune de Mermoz sacré-cœur dit tout.
L’As : Après d’intenses journées de réflexion à Ngor Diarama, que peut-on retenir du séminaire de Benno ?
Nous venons d’évacuer le premier séminaire qui avait pour objet l’ordonnancement au plan institutionnel. Au sortir de ce séminaire, nous sommes d’accord que nous allons mettre en place une Commission qui a pour mission d’élaborer un projet de constitution. Le deuxième aura lieu le 10 juillet et ce séminaire va discuter des accords programmatiques. Ensuite, les deux derniers séminaires discuteront des alliances électorales.
Quelle est la position du Ps concernant la candidature unique ou plurielle ?
Il faut qu’on se comprenne. Nous, dimanche dernier, nous sommes allés à Ngor Diarama pour parler de l’ordonnancement institutionnel et pas autre chose. Et le Parti socialiste l’a dit et l’a réaffirmé. Nous sommes engagés dans la recherche d’une candidature unique. Mais il ne faut pas qu’on mette la charrue avant les bœufs. On ne peut pas aujourd’hui vouloir parler de candidature unique, alors que nous n’avons pas encore arrêté le type d’institutions que nous voulons avoir, s’il s’agit d’un régime présidentiel ou parlementaire. Nous n’avons pas encore eu la constitution qu’on voudrait proposer au peuple sénégalais. Ce qui est sûr, c’est qu’à l’occasion d’un second tour, sur la base de discussions au préalable, nous devons tous nous engager sans avoir à pinailler, à marchander. Une chose est claire : le régime de Abdoulaye Wade est fini. Ce qu’il y a lieu de faire, c’est travailler avec méthode et organisation.
À ce niveau, reconnaissez-vous quand même qu’il y a des divergences de vue au sein de Benno ?
À notre niveau, il n’y a pas de problèmes. Il faut que les gens comprennent que leurs opinions personnelles n’engagent que leurs modestes personnes. Nous, ce qui nous engage aujourd’hui, ce n’est pas du subjectif mais de l’objectif. Aujourd’hui, ce n’est pas de parler de personnes mais d’objectif. L’essentiel, c’est que nous sommes tous engagés autour d’une candidature unique. Et avant d’aller au stade de la candidature unique, il faut d’abord que l’on soit d’accord sur les institutions, le régime, la constitution. Il faut qu’on soit d’accord sur un certain nombre de points avant d’en arriver là. C’est tout de même élémentaire. Vous ne pouvez pas, aujourd’hui, dire que vous avez désigné le candidat de l’opposition et discuter après des institutions, d’un code de conduite. Ça c’est mettre la charrue avant les bœufs. Ce qu’on souhaite, c’est qu’il n’y ait aucun dérapage ou écart de langage. Maintenant, chacun avec sa lecture des choses. Au Parti socialiste, quand nous étions au séminaire de Ngor Diarama dimanche, c’était pour discuter sur l’ordonnancement institutionnel, pas sur autre chose, encore moins sur la candidature unique.
Quid de Talla Sylla qui a boudé le séminaire ?
Dans votre livraison d’aujourd’hui (NDLR : d’hier), vous avez eu à citer le Ps et l’Apr parmi les partis s’étant opposés à la proposition de Talla Sylla. Le Ps n’a fait aucune observation suite à la lecture du projet de déclaration politique du camarade Talla Sylla. Nous n’avons fait aucun commentaire. Après Ousmane Tanor Dieng, j’ai pris la parole pour demander aux uns et aux autres de comprendre que majorité ne veut pas dire unanimité. Quand vous faites une proposition, et que malheureusement la majorité n’y adhère pas, vous devez accepter la démocratie. L’objectif étant de convaincre, si vous n’avez pas réussi à convaincre, il faut l’accepter et revenir sur vos propositions, accepter de continuer la discussion et approfondir la réflexion. Ça, ce n’est pas méchant. Nous avons été objectifs et pragmatiques. Je profite de l’occasion pour saluer le camarade Talla Sylla. Tout de même, il s’est engagé à faire un travail. Maintenant, que son travail n’ait pas enregistré la majorité lors du séminaire, ça ne remet pas en cause ce travail. On n’était pas à Ngor Diarama pour discuter de la candidature unique, on était à Ngor Diarama pour discuter de l’ordonnancement institutionnel. Le 10 juillet, on part pour discuter des accords programmatiques.
En ce qui nous concerne, nous, il n’y a absolument aucun problème. L’atmosphère qui a prévalu était bon enfant. Et je profite de l’occasion pour saluer et encourager le président Amath Dansokho, qui a présidé les travaux avec brio. Et je reste convaincu que, peut-être, ceux qui ont parlé de taupe dans la coalition sont ceux-là qui cherchent des problèmes où il n’y en a pas. Il n’y a pas de problèmes. Talla Sylla est toujours avec nous dans le Benno. Nous l’encourageons à continuer et à persévérer dans la voie de la recherche de la candidature unique.
Pourquoi alors a-t-il claqué la porte ?
La Coalition Benno Siggil Sénégal n’est pas une religion ni une confrérie. Talla Sylla a donné son point de vue, sans aucune exception, les parties prenantes ont dit qu’elles n’étaient pas préparées pour débattre sur certains points. Elles étaient venues pour débattre sur l’ordonnancement institutionnel ; je ne vois pas là où est ce qu’il y a lieu de bouder. C’est mon humble point de vue. Il ne m’a pas donné l’impression de quelqu’un qui a boudé. Je reconnais que Talla Sylla a défendu son point de vue, même s’il n’a pas été traité lors de ce séminaire, mais je demeure convaincu qu’on ne pourra pas l’éviter.
Vous trouvez donc normal qu’il sorte avant la fin des travaux et juste après avoir fait des propositions dans le sens de la candidature de l’unité…
Il n’était pas le seul. Pour dire que Moustapha Niass a quitté avant la fin de la manifestation. Il a eu à dire qu’il partait à un mariage. Il s’est excusé. Peut-être que Talla Sylla aussi partait à un baptême.
En tout cas, en partant, il n’a pas tenu des propos discourtois. Il est parti sans claquer la porte comme tant d’autres.
Avec les membres du jef jel…
Oui ! je connais Yoro Bâ, mais je ne connais pas les autres membres. Talla Sylla ne m’a pas donné l’impression d’un homme qui a boudé ou qui a claqué la porte. Je reste convaincu que Talla Sylla est un homme politique. C’est un homme patient, présent, persévérant…
Les problèmes, ce n’est pas seulement au plus haut niveau. Chez les jeunes, aussi. Il y en a même qui disent que les chefs travaillent à vous rapprocher en ce moment…
Il n’y a pas de problèmes. Et cela me permette de dire que cette question de taupe que vous avez eu à soulever récemment dans vos colonnes (NDLR : L’As du week-end dernier) est une réalité. A la limite même, flagrante. On sent une certaine volonté mafieuse de vouloir discréditer, de vouloir installer au sein de Benno, que ce soit chez les adultes ou les jeunes, une situation de malaise. Heureusement, ça ne passera pas. Parce que Benno est animée par des hommes, des femmes et des jeunes conscients que le concept de benno dépasse leurs modestes personnes et leurs modestes partis. Ils savent qu’ils sont en train de prendre date avec l’histoire. En conséquence, ils n’ont pas droit à l’erreur.
Propos recueillis par Madou MBODJ
lasquotidien.info
Ousmane Tanor Dieng se fiche de nous Barthelemy Diaz n’a aucune compétence pour diriger la jeunesse socialiste, il en est de même pour Abdoulaye Wilane. Vous devez savoir que les jeunes qui adhérent dans les partis politiques sont tous instruits et intelligents. Barthelemy n’a qu’une grande gueule, il n’a rien réalisé dans sa commune concrétement sinon á louer sa mairie pour des soirées,des xawaré, et des receptions
et des koladera!!! dis moi d’ou tu viens je te dirai qui tu es