Le jeune leader socialiste est de nouveau sur le devant de la scène. A chaque fois que de besoin, le Parti socialiste sort son tireur d’élite favori pour descendre la cible, ou du moins l’adversaire du moment.
L’affaire Malick Noël Seck avait son signé son come back médiatique mais la déclaration de candidature d’Ousmane Tanor Dieng est l’occasion idéale pour pratiquer son sport favori.
Au sortir des rencontres de la coalition Bennoo Seggil Senegaal qui a désigné Moustapha Niasse, le fils de Jean Paul Dias a repris du service. Il ne rate aucune occasion de se payer la tête de l’ancien Premier ministre. Sa dernière sortie sur les agissements du leader de l’alliance du progrès le témoigne à suffisance. Barthelemy Dias a simplement accusé Moustapha Niasse d’avoir acheté les voix des membres de la coalition pour s’assurer d’être leur candidat . Cette attaque frontale n’est sans nul doute pas la dernière.
De telles attaques, qui appelleront certainement des répliques,renseignent que rien n’est acquis quant aux reports de voix entre opposants. Ces deux camps, celui de l’AFP et du PS, voient l’acrimonie personnelle entre leurs deux leaders s’accentuer. Augure d’une campagne du premier tour sans concessions entre eux? Quel sera le discours de Tanor envers Niasse, et vice versa? Les stigmates des attaques entre les deux formations laissetont-elles des traces?
Sa carrure imposante et sa voix rauque lui permettent de survoler tous les leaders des jeunesses politiques du pays. Il ne rechigne pas à aller au charbon.