Le Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) a débuté depuis hier, Mardi 20 juillet, au Sénégal. Au niveau de la banlieue, force est de constater qu’avec la saison des pluies beaucoup de collèges faisant office de centre d’examen sont submergés par les eaux de pluie. Malgré tout ces désagréments, les candidats ont pu composer sereinement.
« Il y’a une semaine de cela le collège Keur Mbaye Fall 2 était inondé, raison pour laquelle on a transféré le centre d’examen à Keur Mbaye Fall 1 », a laissé entendre Mme Khady Séné, présidente du Jury A du collège de Keur Mbaye Fall2. C’était hier, mardi 20 juillet, au premier jour des examens du Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) au Sénégal. Pour éviter que les candidats soient perturbés ou dérangés, les autorités académiques ont décidé de faire déplacer les candidats.
En ce début de saison des pluies, certaines écoles de la banlieue sont dans les eaux. « La première pluie qui est tombée sur Dakar a causé cette inondation notée dans certaines écoles », ont-elles précis. L’une d’entre elles du nom de Mme Séne a avancé que c’est grâce à la prévenance de l’Inspection départementale de l’enseignement (Iden) que les candidats ont pu composer tranquillement. Le collège Keur Mbaye Fall 1 a regroupé 570 élèves séparés en deux jury. Le Jury A est composé de 288 candidats dont trois absences et le Jury B de 282 candidats, dont, 8 absences.
« Le démarrage des épreuves a accusé du retard à cause de l’arrivée tardive du personnel sensé surveillé les candidats », a noté Mme Sène. « La pluie de ce matin a également en quelque sorte joué sur le retard accusé », a-t-elle dit. Sur cette même lancée, M. Moussé Sarr, Président du Jury B a, à son niveau, déploré sérieusement l’absence du service d’ordre.
A propos des sujets d’examen distribués aux candidats, M. Sarr a indiqué que les ces derniers ne devraient pas avoir de problème pour bien les traiter. « C’est abordable pour un élève qui a le niveau de la 3ème parce que les sujets sont choisis par rapport au programme », a-t-il souligné. Sur ce sujet, Mme Séne a tenu à signaler que le niveau des élèves baisse de jour en jour, surtout avec l’avènement de l’internet. « La plupart des élèves ne réussissent pas à l’examen car le niveau est très bas. Ils ont la paresse de lire et préfèrent se contenter de l’internet pour élargir leurs connaissances alors que ce n’est pas ce qu’il leur faut », a-t-elle déploré.
Cette thèse mettant en doute le niveau des élèves n’est pas attestée par Ndèye Astou Kandji qui, a travers un extrait du livre de l’écrivain Ferdinand Oyono, « Le vieux nègre et la médaille », a trouvé que le texte qui leur a été soumis était « abordable ». Même son de cloche pour le jeune, Souleymane Diop, candidat libre. « Je me suis retrouvé dans les deux premiers sujets », a-t-il avancé. Du côté du collège de Mbao, il n’y avait rien de spécial à signaler à part que le site commence a être inondé car des flaques d’eau assez importantes occupent les artères permettant d’accéder aux différentes salles de classe. Malgré ce décor, le Principal du collège, El Hadj Ibrahima Ndiougou, estime que « tout s’est bien déroulé. La preuve, les épreuves ont démarré à temps ».
Dans ce centre, il a été noté la présence de deux jury. Le Jury A avec 303 candidats, dont 10 absences, et le Jury B, avec 316 candidats dont 10 absences également. Le président du Jury A, M. Diéne Séne a affirmé que les sujets sont tout à fait accessibles pour l’ensemble des candidats. « Les sujets parlent des faits d’actualités, comme le viol, la pédophilie et la torture ; je pense que les candidats sont capables de traiter et d’analyser les causes et solutions par rapport à ces sujets là », a-t-il souligné.
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pourquoi ne laissez-vous pas passer tous les candidats