Xalimanews- Lors de la 13ème édition de la biennale de l’art africain contemporain, le collectif Has’art a présenté hier son exposition sur le thème « l’éclosion ». Cette exposition a eu la participation de 10 artistes plasticiens et artistes formés dans le cadre du projet libert’art. Cette initiative engendrera une action pédagogique vers les élèves de l’école primaire liberté 6 baraque qui seront initiés aux arts visuels sous formes d’ateliers-concerts.
Prenant la parole, le président de Has’art, Pape Idrissa Camara, professeur de l’école des arts a soutenu d’emblée qu’il a travaillé sur le thème de l’éclosion parce que tous les artistes sont des novices. Il affirme que le collectif prône l’histoire africaine. « J’ai travaillé sur l’histoire africaine concernant l’aide qu’on a apporté aux africains que bon nombre d’africain ignore. On a décidé de travailler pour ce thème afin de revivre un valeur culturel ancien », indique-t-il. M. Camara invite les élèves à visiter cette exposition pour les inciter à aimer l’art. « Ce qui nous a séparé de l’animal c’est l’art » comme disait l’autre. Ce serait intéressant de développer cette filière car cela rapporte énormément d’argent à l’État, ajoute-il. Le président de Has’art pense qu’on doit créer notre propre marché pour écouler « nos œuvres et avoir notre propre identité africaine afin de développer la culture ».
Embouchant la même trompette, le directeur du centre culturel Keur Meissa, Meissa Mbaye a déclaré que le projet que « nous avons dans le cadre de la biennale avec le collectif Has’art est une continuité d’un projet que nous avons réalisé en partenariat avec libert’art dont pendant un mois nous avons formé des personnes au management culturel et d’artiste plasticien ». Cette formation a pour but décloisonner ces codes artistiques, dit-il.