Houar-Sintram, entreprise marocaine qui construit la route Linguère-Matam réclame 2 milliards 7 millions 570 mille 680 francs Cfa à l’Etat. Pour le paiement diligent de ce montant des travaux exécutés depuis plus de deux ans, le directeur délégué a écrit à Karim Wade, ministre des Infrastructures.
Par Dialigué FAYE
Les travaux de la route Linguère-Matam attendent toujours de redémarrer, malgré les engagements pompeux des pouvoirs publics. Malgré toutes les promesses des politiciens, et les financements des partenaires comme la Banque africaine de développement (Bad), les autorités sénégalaises n’ont pas fait de cette route leur première préoccupation. Pour preuve, au moment où l’entrepreneur marocain chargé de réaliser cette route court après son argent, le ministre d’Etat Karim Wade, responsable des Infrastructures, met l’accélérateur sur les travaux de la route de Ouakam-Mamelles-Aéroport, et sur deux ou trois passerelles sur la Vdn, à Dakar.
Ce n’est pourtant pas par faute de n’avoir pas été prévenu. Dans une lettre datée du 8 juin 2010, adressée à Karim Wade, ministre de la Coopération internationale, de l’Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures (Micatti), l’entrepreneur marocain indique que, si l’Etat ne règle pas les travaux que sa compagnie a déjà réellement exécutés, cette dernière ne pourra pas faire face aux investissements nécessaires à la reprise des travaux dans de bonnes conditions. En d’autres termes, si elle ne recouvre pas sa créance auprès de l’Etat, l’entreprise ne pourra acheter ni bitume, ni carburant, ni d’autres intrants.
Les responsables de la société marocaine Houar-Sintram réclament à l’Etat la somme de 2 milliards 7 millions 560 mille 680 francs Cfa. Ce montant concerne les travaux exécutés depuis plus de deux ans. Pour montrer l’urgence de la question, les signataires de la correspondance attirent l’attention du ministre des Infrastructures, qui a la tutelle d’Ageroute, sur le besoin de faire vite, avant que «l’hivernage ne s’installe, entraînant un étirement du délai et par conséquent un renchérissement du projet».
Les problèmes financiers bloquent depuis plus de trois ans, les travaux de la route Matam-Linguère. Et dans la plupart des cas, c’est toujours des questions d’argent qui en sont la cause. Pourtant, cette fois-ci, les Marocains pensaient être sortis de l’ornière. Des réunions se sont tenues en avril dernier, et il leur avait été demandé, par la direction d’Ageroute, de ramener leur matériel sur le site et de reprendre le travail, avec la promesse que leurs dettes seront rapidement épongées. Mais cela, même Karim Wade n’est pas encore parvenu à le leur obtenir.
lequotidien.sn
il nous itulisent seulement ces profitards de karim et wade ils n ont rien fait pour la région de matam et ce ki me fé mal a l approche des élections ils nous promettent tous choses pour etre réélire reveillions nous chez matamois