Après l’annonce du gouvernement sur la mise en place du bracelet électronique lors du dernier Conseil des ministres, Malick Sall, ministre de la Justice a dévoilé, jeudi, les critères qui entourent son port pour les détenus autorisés à sortir de prison.
Selon le Garde des Sceaux, en plus de l’appréciation du juge, il faut impérativement l’accord de la personne qui doit le porter. » On n’oblige pas les personnes à en porter », a-t-il insisté.
Concernant le regard de la société sur les porteurs de bracelets électroniques, le ministre Sall rassure: » la personne peut porter le bracelet sans que cela ne se sache. C’est un bracelet extrêmement fin et pas lourd. Si on met le bracelet avec un pantalon il n’y a pas de soucis », lance-t-il.
Cette initiative du gouvernement sera matérialisé dans une durée prochaine de 6 mois. « Le bracelet va s’accompagner de la technologie de pointe. Il sera fonctionnel par géolocalisation et pourra durer 20 ans », explique-t-il.
Ainsi, il renseigne que lorsque la personne aura épuisé sa peine, le code du bracelet sera changé et un autre pourra le mettre. Puis, le dispositif de surveillance sera confié soit à la police soit à l’administration pénitentiaire.
Le ministre a tenu à préciser que le marché n’est pas encore attribué. Il ne peut donc pas avancer le coût du projet. Toutes ses précisions ont été apportées lors d’une interview sur la radio RFM.
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